99.9 kg de popcorn

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Ses amis félins trouvent facilement leur confort et leur bonheur en s’installant dans n’importe quelle boîte en carton. Alors pourquoi pas lui ?

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C’est au cours d’un voyage métaphysique et symbolique que j’ai griffonné ce croquis portant sur notre effarante aptitude à être spectateurs de multiples désastres et atrocités en grignotant notre portion géante de popcorn. Et qu’ensuite, nous parvenions rapidement à retrouver notre sérénité en nous reposant dans le premier abri disponible …

Et moi, c’est en esquissant ce personnage bienheureux assoupi dans sa boîte de snacks, que j’ai neutralisé un coup de cafard consécutif au paquet d’horreurs auxquelles je venais d’assister à l’écran. Une méthode efficace en peu de temps : Bon allez, je me charge de me concocter un happy end et à demain, pour d’autres monstruosités !

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Ne ratez plus jamais d’éclipses !

Ne ratez plus jamais d’éclipses ! Et ce même si les astres ne sont pas (ou ne sont plus) parfaitement alignés.

[ S’il y a des investisseurs prêts à miser le pactole sur ce projet, on passe immédiatement à la réalisation du premier proto ]

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Docteur Maboul et Mister Patient Zéro

De droite à gauche : Le Dr. Bunsen Honeydew et le brave Beaker

Ce chercheur scientifique et son assistant-cobaye font ici partie de mes principales inspirations.

Dans notre laboratoire secret, je suis une incarnation des deux personnages dans un seul et même corps : Je suis un savant souffre-douleur hybride et autodidacte : Le Docteur Maboul et Mister Patient Zéro.

Notez que cette approche composite ne comporte pas que des désavantages !

Mes prédispositions étiques m’interdisent, même au nom de la science, de “martyriser” un autre bras droit que le mien et mon laborantin se porte toujours volontaire pour épargner tout organisme biologique concurrent, comme par exemple des souris blanches.

Depuis des lustres, notre tandem travaille d’arrache-pied pour survivre en un seul morceau dans ce coupe-gorge qui nous sert de jungle des temps modernes. Nous n’auront jamais de prix Nobel parce que nous, les mondanités, on s’en tamponne l’incubateur. (Surtout lui)

En ce moment, nous travaillons sur un principe actif de lifting du cerveau. Le but final étant de l’alléger de toutes ces fonctions obsolètes, héritées de l’époque des chasseurs-cueilleurs…

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Celui qui a vu trop de films

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J’ai pris la liberté de délirer un peu à partir de l’une des affiches originales de ce génial et merveilleux film qui m’avait laissé sous le choc au moment de sa sortie en salle. Sa découverte m’avait profondément envoûté et m’avait ensuite conduit à écrire des histoires…

Je me considérais déjà comme “celui qui a vu trop de films” avant cet épisode là !

C’est bien plus tard en parcourant un réseau social, que j’avais appris l’existence d’un syndrome associé à ce film et que je n’étais pas le seul cinéphile à avoir été ensorcelé.

Lien vers la description du syndrome de Truman Show

Dans mon cas, il s’agissait d’une variante personnalisée du syndrome : La projection m’avait laissé la forte impression que c’était moi qui en avait écrit le scénario ! Ce qui était clairement impossible et surtout, prétentieux. C’est immédiatement et à chaud que j’avais confié l’étrangeté de ce sentiment à celle qui m’accompagnait : Elle m’avait alors dévisagé en silence comme si je venais de débarquer de ma soucoupe volante…

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Attention au colocataire !

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Une réalisation basée sur quelques éléments vectoriels dénichés sur internet. En particulier l’origine de l’expression accueillante de ce colocataire.

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Une bulle d’idéaliste

J’étais bourré d’innocence

Appréciais tout de mon insouciance

Je me riais de mes maladresses

Et me fichais des apparences

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J’étais concepteur de jeux puérils

Défricheur d’univers juvéniles

Bâtisseur de mondes infantiles

Promoteur de réjouissances futiles

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Je me suis imaginé une longue vie d’artiste

Et d’y laisser germer des idées d’anticonformiste

J’ai choisi de me glisser dans une bulle d’idéaliste

Et d’y cultiver les fruits de mes rêveries d’optimiste

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Rencontre du premier type

– Hello, cher lardon halluciné ! je vais tout de suite te mettre dans la confidence, avant que le moindre doute ne s’installe et ainsi, écarter d’éventuels malentendus entre nous dans le futur : Tu te prénommes Jean-Claude, je suis ton père et également l’empereur de cette galaxie !

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Petit déjeuner sur tapis rouge

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Ma descente de lit est de couleur rouge et il m’arrive parfois d’en abuser un peu

( N’étant plus un oiseau de nuit et ayant déserté les pistes de danse

depuis longtemps )

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Je rêverai encore, quoi qu’il en coûte !

Un article de presse m’a révélé qu’il serait enfin temps pour moi de valider mon appartenance à la catégorie des petits rêveurs ! Cette annonce par écrit de ma relégation en deuxième ligue m’a passablement contrarié ! (Grrr)

Je me trouvais prisonnier d’un déni total, empêché de me rendre à l’évidence : Mon abonnement historique à la division des grands rêveurs devait être résilié et la perspective d’un retour rapide dans l’élite de la discipline, considéré comme hautement improbable…

Jadis, une journée entamée par les récurrences d’un rêve memorable, s’accompagnait automatiquement d’une sensation de plaisir intense. Et la tentation d’y retourner pendant qu’il était encore chaud, restait l’une des exigences de base du métier.

Étrangement, je reviens de la plupart de mes rares cauchemars avec cette même sensation de plénitude : Si l’action qui s’y déroulait finissait par partir en vrille, c’est l’impression de bonheur contemplatif portant sur la richesse et l’originalité du théâtre des opérations qui me comble et me fascine. C’est ainsi que J’ai découvert qu’un architecte, un paysagiste et un urbaniste “sommeillent” en moi. Mais aussi qu’ils préfèrent disparaitre au moment de la relève, me laissant incapable de les recontacter pour réaliser tout autre projet collaboratif durant la journée.

Au fil des années, j’ai compensé mon déficit croissant d’escapades oniriques en bricolant des scènettes picturales ou graphiques et en imaginant des histoires à dormir debout. C’est une activité qui prend forme dans le même créneau horaire que les rêves qui ne s’effacent pas tout de suite et qui me procure tout autant par la suite, cette précieuse sensation de bien-être intérieur durable.

La nuit, j’avais déjà du renoncer à mon pouvoir de voler comme un oiseau et le jour, du laisser mes fréquentes impressions de déjà-vu se volatiliser… Mais je continuerai à rêver, coûte que coûte…

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Une Kaiser Manhattan de 1953 ( aucun rapport avec le texte )

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