Hier, j’avais l’intention d’écrire un billet basé sur le thème de la dopamine. C’est la molécule biochimique du plaisir ! J’avais une trouvaille importante à vous dévoiler à ce sujet, mais je suis désolé de vous décevoir, j’ai dû reporter ce projet à la suite d’un problème technique. Je crains d’ailleurs que vous allez vous aussi devoir suspendre votre production de dopamine le temps de lire ceci.
Il arrive parfois que la molécule biochimique de l’emmerdement, la samemine, ennemie jurée de la dopamine, se permette de venir perturber la félicité de mon équilibre chimique en la provoquant en duel.
Lorsque l’emmerdement se confirme, il peut arriver que ce soit la fulmine, la molécule biochimique de l’exaspération qui prenne le relais. Et lorsque les effets indésirables de la fulmine s’estompent, c’est la rumine, la molécule biochimique de l’amertume qui la remplace. C’est également parfois une trop longue période de production de rumine qui peut s’avérer annonciatrice et génératrice de fulmine.
Des années durant, j’ai dû faire face à une production régulière de samemine, déclenchée parfois par de simples petits tracas de la vie quotidienne, pouvant conduire à une surproduction trop expéditive de rumine ou de fulmine…
Comme il est impossible d’enrayer définitivement le cycle des embêtements de la vie, j’ai dû agir en procédant à quelques réglages, sur l’influence de ces neurotransmetteurs. J’ai naturellement augmenté ma production quotidienne de dopamine, ennemie jurée de la samemine dont j’ai de ce fait automatiquement réduit la fabrication.
Hier donc, j’ai une fois de plus pu vérifier l’efficacité de mes nouveaux réglages biochimiques suite à un problème technique : Mon disque dur externe pour toutes mes sauvegardes a cessé de tourner rond ! Je m’évertue des années durant à faire des sauvegardes et voilà soudain, qu’on ne peut plus sauver les sauvegardes !!!
Vous imaginez que ce déboire ne m’a pas du tout fait plaisir (zéro dopamine) mais j’ai rapidement pu stabiliser le temps nécessaire, ma réaction biochimique à un niveau acceptable de samemine en sortant de chez moi pour aller prendre au plus vite un peu de plaisir…
C'est bien sûr également en rédigeant ce type de délire que je me défoule et produis en moi des doses salvatrices de dopamine...