Emporté par un torrent déchaîné d’ivresses hors normes
Foudroyé dans l’instant d’un enchantement contagieux
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Et je suis mort de peur à l’idée de ne plus te revoir
Le souffle coupé comme si ça devait être mon dernier
Et me voici condamné à errer dans de tourmentés couloirs
Hanté par ces sentiments dont je ne saurais me délivrer …
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Ça sent encore un peu la Toussaint jusque dans mes
tentatives de lundis poétiques.
Et une pensée pour tous ceux qui vont ou sont allés
jusqu'à mourir d'amour !
Hier à la téloche, j’ai revu le film documentaire “Avant le Déluge” qui date de 2016.
Nommé en tant que Messager de la Paix sur les questions climatiques aux Nations Unies, Leonardo DiCaprio avait parcouru le globe pendant deux ans pour faire un état des lieux environnemental.
Aujourd’hui, 3 ans plus tard, je constate qu’une part non négligeable et grandissante de la populationmondiale se réveille avec une gueule de bois et se regroupe un peu partout pour réclamer des réactions immédiates et concrètes ! Je propose aux sceptiques qui préféreraient peut-être encore profiter de la “fête” et à tout ceux qui roupillent encore, de se donner une chance supplémentaire durant une heure et demie de remettre en question leur vacillante ou embarrassante conviction. Ensuite il existe bien sûr encore beaucoup d’autres enquêtes et témoignages de ce genre disséminées ici et là et il sera toujours possible encore, aux plus obstinés d’entre nous, d’approfondir le sujet et de recouper toutes les informations qu’ils contiennent…
C’est encore imprégné et inspiré par ce poignant documentaire que ce matin, j’ai rédigé tout un un poème portant sur l’avidité capitaliste que vous pourrez lire plus bas. Je ne sais pas si ça avait déjà été tenté auparavant et si non, eh bien en voilà déjà au moins un pour la route !
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Poésie pour un naufrage
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A l’escalade du pinacle
de mon propre intérêt
A la poursuite d’ivresses conduisant au “sommet“
Je n’ai pas accumulé de capital
sympathie
De bienveillance je n’ai fait que l’économie !
Obsédé de vouloir tirer bénéfice
du doute
Convertissant en déluge ma future banqueroute
Je n’ai su être qu’un capitaine au “meilleur”cours
D’une poigne d’avidité dans un faux gant de velours
Je me traine sur les autoroutes de la fourmilière !
Inutile en fin de compte de n’avoir qu’en mains
De bonnes cartes pour arpenter la marche du destin !
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Hier j'ai délogé une vis de 12 mm de longueur plantée à la verticale
la tête en bas dans la semelle de ma chaussure. Heureusement, elle
n'avait pas traversé ! Mais depuis, lorsque je marche sur sol lisse,
ça fait un bruit gênant un pas sur deux...
On peut donc en conclure que j'ai été victime d'une crevaison.
Cette mésaventure est à la base de l'inspiration de cet article
qui, dans la foulée, a débouché sur cette parodie d'une
des cartes d'atout du jeu des 1000 bornes qu'on appelle aussi
"une botte".
Lorsque j'étais adolescent, j'ai fait deux fugues marquantes !
A la première, j'avais été repris le soir même par les autorités
parentales et à la seconde, je m'étais perdu et avais manqué de
crever de soif dans l'exploration d'un grand désert aride d'Espagne...
J'avais aimé ça : C'était des expériences très grisantes et cette
poudre d'escampette avait ma foi bien plus qu'un simple arrière-goût
d'aventure !
S'agissant ici d'un article parti d'une toute autre idée de départ,
Une ébauche dont il ne reste plus grand chose au final,
Je viens en quelque sorte de me livrer à une fugue créative !
D’en tirer vos conclusions ciblées sans rien me demander
De vous immiscer à mon insu dans mon jardin privé
Je ne ferai que vous ajouter à tout ce qu’il vaut mieux rejeter !
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Je vous interdis de bafouer mon espace de liberté !
De vous faufiler en moi avec vos déplorables procédés
De vous introduire contre mon gré dans un territoire réservé
Je ne ferai que vous greffer sur tout ce qu’il vaut mieux détester !
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Je vous somme de cesser de jouer de votre fausse complaisance
Sans quoi un jour, au besoin d’une quelconque assistance
Vous trouverez porte close, du moins en apparence…
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Je me demande parfois si je ne devrais pas aller
m'introduire et fureter un peu dans les belles villas
des fouineurs qui s'autorisent à venir farfouiller dans
nos vies privées. Ce serait un peu œil pour œil, il
me semble.
J'en connais qui vont vite renforcer leurs clôtures
et engager plus de vigiles !
En attendant, tout cela m'aura au moins procuré le plaisir
d'écrire ce texte...
Durant quelques jours, un profond calme inhabituel s’était emparé de moi. J’avais été saisi d’une forme insolite de béatitude ! La course du temps s’était soudain arrêtée. Le temps d’isoler mes capteurs et de méditer. En échange, j’ai concédé à une certaine absence de créativité.
Mais aujourd’hui , j’ai décrété que ça ne pouvait plus durer ! Alors j’ai rédigé une dizaine de vers connectés avec des rimes en “…ence” et en “…ive“.