Ca y est ! Depuis hier, j’en ai une ! Ca ne pouvait plus attendre !
J’espère que cela mettra enfin un terme à des décennies de flou artistique !
Ce sera donc dès lors par la pratique, d’ici quelques semaines que j’obtiendrai enfin une réponse claire nette et précise à l’un de mes sempiternels questionnements existentiels !
Je serai fixé si en fin de compte, j’ai toujours été un gaucher à la guitare et que c’était bien là, la principale raison de mes difficultés à apprendre à en jouer comme le droitier confirmé que je suis, tant au stylo à bille qu’à la fourchette. Dans cet exercice, il y avait toujours cette étrange impression de devoir la tenir à l’envers.
Mais il se pourrait très bien que je découvre que je ne suis ni droitier ni gaucher. Que je suis un ambidextre de l’incompétence. Que quoi que je tente, cet instrument ne se révèlera jamais comme étant dans mes cordes.
L’autre jour, un peu plus loin sur ce blog, c’était avec grande tristesse que j’avais publié le rapport d’autopsie de ma dernière paire de chaussettes.
Mais aujourd’hui, car la vie continue, c’est avec une joie immense que je publie un cliché de l’inauguration de ma nouvelle paire de chaussettes, toutes deux flambantes neuves et avec toutes leurs vies devant elles.
Et là, c’était un moment de grande émotion : C’était peu de temps avant leur toute première mise à l’eau.
Même pour une élection d’octobre, ce brave sculpteur en herbe n’était à la base pas éligible pour endosser un poste de “monstre du mois” dans la colonne éphémère de droite.
Mais c’est grâce à cette vieille tradition obsolete de Halloween restée en odeur de sainteté sur ce blog qu’on lui a pourtant offert un rôle de premier ordre : Celui de premier psychopathe du mois de notre histoire !
C’est plus tard et un pas après l’autre, qu’on s’arrangera pour lui faire comprendre qu’il ne se sert pas du meilleur des outils disponibles pour sculpter des citrouilles.
Et on a aussi trouvé un arrangement avec le monstre du mois passé qui a accepté de rempiler pour un mois de plus ! C’est vraiment sympa de sa part !
– Dis, ça te dirait de jouer à un « j’aime / j’aime pas » avec moi ? Je te fais des propositions et toi, tu me réponds uniquement par l’un ou par l’autre ?
– L’autre !
– Oui, mais non ! L’idée de base c’était de faire ton choix entre j’aime et j’aime pas !
– Ah je vois. Alors plus spontanément : j’aime pas tellement. Mais ne me demande pas pourquoi. Parce qu’au fond, je n’en sais foutrement rien !
– Hem.. Oui bon, mais alors peut-être qu’on serait mieux inspirés de jouer à « Action / Vérité »…
– J’aime pas !
– Hé… mais attends ! On vient de débuter une toute autre partie là : Et la nouvelle règle était avant tout de choisir entre Action et Vérité !
– Ah, ok ! Alors disons que dans le feu de l’Action je prends Vérité : J’aime pas, mais alors pas du tout. Non mais vraiment !
– Ouais, je vois ! Et si à la place, on se lançait dans une tentative de jouer au « ni oui, ni non » ?
– Alors là, tu m’excuseras, mais voilà je suis comme ça : j’hésite ! Il faudrait quand même que j’y réfléchisse un peu…
– Holalà ! J’en conclus que tu n’as pas vraiment envie de jouer au jeu des « questions / réponses » avec moi ?
– Oh mais siii et tu me connais, je suis du genre à être toujours partant pour tout ! Mais ça c’est quand même une question sur laquelle je vais devoir prendre le temps de méditer…
Je me réjouis d’inaugurer une nouvelle catégorie de ce blog : ” Décalages “.
Ce sera sans doute l’endroit le plus approprié pour y publier un florilège de mes futurs bricolages matériels décalés.
Pour commencer, je vous présente le crayon imperdable à l’usage de ceux qui ne sont pas équipés d’oreilles appropriées et à tout ceux que ça peut mettre dans une situation inconfortablede le porter à ces endroits-là.
J’ai personnellement testé cet accessoire dans des conditions réelles et il me sera désormais plus qu’impossible de m’en passer !
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J’ai déniché un volontaire pour poser pour la photo avec son meilleur quart de profil pour illustrer l’efficacité sur le terrain de cet accessoire désormais indispensable.
Une rencontre fortuite dont je ne sais rien mais qui m’a semblé coïncider avec le sujet principal d’un projet d’article resté en suspend depuis très longtemps… J’y reviendrai certainement si on m’y pousse de cette manière !
Définition sur Wikipedia :
” Un balancier est un dispositif mécanique servant à régulariser le mouvement d’un mécanisme ou à maintenir l’équilibre ou la stabilité. “
Je ne suis pas matérialiste et pourtant parfois, comme tout le monde ou presque, je m’autorise une petite folie : Cette fois-ci, j’ai craqué pour un magnifique entonnoir en promotion sur un site de vente par correspondance ! Je suis subitement devenu complétement dingue de cet accessoire de ouf : il m’en fallait un à tout prix et tout de suite !
J’étais surexcité quand j’ai reçu le colis, mais cette euphorie a été de courte durée : L’article commandé n’était pas du tout à ma taille.
Ce soir je suis invité à une “Silent Party” ! Une expérience sensée me faire sortir de ma “Zone de Retrait“, sans complétement m’extirper de ma “Zone de Confort“…
Dès l’an prochain, notre fête des voisins ne sera plus jamais ce qu’elle a été !
Une fois l’an, notre communauté soudée comme les doigts d’une main d’acier trempé répondait à l’invitation de l’un de nos membres confirmés pour marquer le coup. Le point d’orgue de cette journée était le moment de l’échange de nos petites attentions.
Mais voilà, le drame cette fois-ci, c’est que notre herbivore en chef ait de manière unilatérale décidé de revendre sa formidable cabane de jardin et ait choisi de s’en aller défricher des territoires lointains. Sans doute rêvait-t’il d’un coin de verdure plus verte que celle d’ici ! Pour son cadeau, c’était en principe assez facile : Le plein d’un bidon d’essence le comblait à chaque fois comme si c’était son premier. Lorsqu’il ne promenait pas sa “concasseuse” à gazon sur sa moquette de pissenlits parsemée de cailloux, c’était que plus rien ne le retenait d’être notre Rodin des thuyas ni même notre Odin de la souffleuse à feuilles-mortes. Nous l’avions entre-nous affectueusement baptisé «Edouard-aux-mains-vertes ». A ses heures, il pouvait être notre Figaro de la tondeuse à fil et notre Merlindu compost enchanté. Il était déjà de longue date l’un des piliers les plus solides de notre congrégation ! Son départ nous laissera une fosse des plus difficiles à combler !
Et puis ne manqueront pas de nous manquer aussi, les interprètes de ce couple de tourtereaux nous gratifiant des plus régulières ambiances de festival de la dispute. Notre collectivité ne pouvait se lasser de leurs vocalises discordantes. Pourtant, ce fût sans l’annoncer à haute et intelligible voix, que nos troubadours de la chamaillerie quittèrent le devant de la scène. A chaque opus de notre traditionnel banquet, nous leur offrions un flacon de philtre d’amour du dernier cri, à base d’un mélange sélectionné de plantes aphrodisiaques ! Un nectar pour privilégiés de la passion et une ode à la paix des ménages ! C’est fort dommage que si subitement, malgré nos salves d’applaudissements, ils aient du baisser le rideau ! Quel irrécupérable perte pour nous tous ! Jamais plus le ciment de notre communauté ne sera aussi compact depuis leur envol de leur nid d’amour…
Et ce n’est pas tout ! Je viens d’être informé que le concierge de l’immeuble locatif d’en face se serait lui aussi d’avance excusé pour sa future absence à notre célébration ! Le pauvre diable aurait été victime d’un burn-out surprise et serait captif d’une longue convalescence à durée indéterminable ! Lui qui en plus de ses activités courantes, était notre meilleur bénévole du maintien de l’ordre ! Un service digne du meilleur shérif de pâté. Son présent ne déclenchait pas non plus d’interminable séances de brainstorming : Il était aux anges lorsqu’on lui offrait un article d’équipement de terrain : Comme par exemple cette paire de jumelles infra-rouge pour patrouilleurs nocturnes. Nous lui organisions régulièrement quelques opportunités de mission pour qu’il puisse continuellement faire respecterles grands principes de l’harmonie de notre juridiction ! A tour de rôle, nous le contactions par talkie-walkie pour qu’il intervienne au moment où tel paysagiste déjanté cédait à son addiction aux outils motorisées en dehors des plages horaires convenables ou que tel couple de sopranos transpercés de mille fléchettes ardentes se laissait emporter à grands renforts de décibels…
Franchement, avec ces concitoyens-là, on ne perdait jamais une once de plaisir d’offrir ! Mais là, pour ces prochaines fois, je crois qu’on est mal !
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Source illustration : internet ( affiche modifiée )