Patience ! On finira bien par être augmentés ! 🙂
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Patience ! On finira bien par être augmentés ! 🙂
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-Oui oui ! No problemo avec tout ça !
J’ai récement plusieurs fois tenté de réaliser une caricature de capybara, mais sans jamais obtenir le succès escompté. C’est le plus gros rongeur du monde. On dirait bien que c’est la créature la plus paisible, inoffensive et sociable du règne animal !
J’en ai vu naviguer à dos de crocodile dans des vidéos et d’autres photographiés se prélassant sur des plages en dangereuse compagnie… Son seul prédateur connu semble être un grand oiseau blanc à long bec, qui rêve d’en faire son repas, aussitôt que l’évolution de l’espèce lui aura octroyé un bec plus large et un goulot XXL…
Pour moi, le capybara est un animal mystère, presque mythique ! Surtout que je n’en ai jamais vu de mes yeux. En lieu et place du dessin manqué, cette photo dénichée sur internet à laquelle j’ai appliqué une série d’effets.
Il se pourrait que l’aura sereine de ce spécimen contribue à apaiser les tensions extrêmes, qui en ce moment, se propagent dans le monde, créant cette ambiance épouvantable qui me sape mes envies de délirer.
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Aujourd’hui, on dirait que Capichcabech est prêt à passer à un régime alimentaire végétarien. Oui, parce qu’avaler des couleuvres, s’empiffrer de boudin de vampire, se goinfrer de ragoût de loup-garou et se torcher à la liqueur de bave de crapaud, c’est une malédiction pour la durabilité des ressources et la biodiversité ! Et ça, c’est encore sans tenir compte du fait que ces mets-là, ils mettent des plombes à cuire dans de vieux chaudrons sans couvercles gloutons en énergie !
Il y a un temps pour tout ! Allez, c’est pas sorcier ! Dès à présent, priorité aux préparations naturelles multi-vitaminées et aux décoctions macrobiotiques assaisonnées de bons coups de baguettes magiques. Quitte à risquer de finir sur le bûcher pour pratiques alimentaires occultes. Il semblerait même que ce soit bon pour la préservation de nos marécages !
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En octobre, chacun pourrait faire une bonne action en faveur de la biodiversité, comme pour ma part je viens de le faire, en accueillant chaleureusement ce vilain petit canard…
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C’est comme tout le monde en faisant face aux innombrables crises que nous traversons tous, que je viens subitement de prendre conscience que par excès d’optimisme, dans l’attente de jours meilleurs, j’ai failli complétement passer à côté de celle de la cinquantaine !
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Un cheval de Troie jeune et fougueux, vissé sur une planche à roulettes. Il piaffe d’impatience de pénétrer dans la citadelle et s’il le faut, d’y ruer dans les brancards…
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Juste avant de griffonner cet intrépide canasson, je venais de me casser les dents sur la caricature d’un autre animal, connu celui-là pour être particulièrement placide et paisible. Il me paraissait facile à esquisser et l’avais même déjà baptisé “mon spirit animal du mois“. Raté mais partie remise.
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On voudrait encore faire croire à quelques excentriques et épicuriens,
Que le rêve à vivre ultime sera un imposant parc à thème lointain !
Que ce jardin surnaturel sera accessible à chacun à un jet d’astéroïde
Qu’il sera inépuisable et plus résilient que celui qui aura fait un bide.
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On leur fera miroiter une pelouse bien plus verte sur une planète rouillée,
Qu’une transmutation de l’oxyde de fer en argent sera aussi à leur portée !
Mais une fois exilés ces promoteurs s’occuperont de vendre des séjours touristiques
Et à tout aventurier curieux, un voyage initiatique vers son origine biologique.
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Le miroir de ma salle de bains fait maintenant vraiment partie des meubles…
Avec le temps il est devenu très consensuel. Je le suspecte d’avoir renoncé à exercer toute la palette de ses compétences critiques et qu’au mieux, il se contente de sauver les apparences. Il n’est plus que le reflet de lui-même, le pauvre !
C’est le miroir d’une autre salle d’eau qui m’a révélé l’abdication du mien : Suite à une série d’observations, c’est sans complaisance qu’il m’a délivré un blâme portant sur l’ensemble ma coiffure !
C’est donc coiffé d’une capilature à priori moins inélégante que je suis retourné faire face au verdict de la glace sévère, avec l’espoir d’un renvoi d’image plus irréprochable de ma personne.
Le pointilleux miroir m’a inspecté de haut en bas et a fini par me convaincre de me soumettre dans les plus brefs délais à une pesée. Une mesure d’ordinaire effectuée avec une périodicité quinquennale, un rythme autrefois largement suffisant.
De retour à mon domicile, j’ai récupéré le pèse-personne mécanique historique hérité de mes ancêtres au fond de mes oubliettes, pour constater que j’avais bel et bien forci et accumulé des réserves. (Probablement en vue d’augmenter mes chances de survie durant l’hiver rigoureux qui s’annonce.)
Puis, c’est encore le miroir draconien qui a mis en doute la précision de mon dispositif présumé obsolète, m’indiquant la disponibilité sur place d’un appareil de référence. (Un modèle éprouvé et en activité, selon mes estimations, depuis près d’un demi-siècle.)
Et c’est à pieds joints avec une grimace appropriée que je me suis pris un autre supplément de cinq à six kilos dans les gencives !!!
Petit à petit, je prenais conscience que je devais être en visite dans la salle de bains de mes cauchemars !
Epilogue :
Ce matin, dans le but d’écarter le moindre doute, j’ai investi dans un pèse-personne électronique assumant une marge d’erreur de 100g. Et il s’avère comparativement que c’était mon illustre antiquité qui révélait ma progression avec le plus d’exactitude !
En même temps, je viens aussi de perdre cinq à six kilos en une seule nuit et de réaliser qu’au départ, ma coiffure précédente n’était sans doute pas aussi repoussante que ça …
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Aujourd’hui on dirait que Capichcabech a fait le plein de sérénité. Les casse-tête c’est pas pour sa pomme. Et en ce moment, inutile de lui chercher des poux dedans.
A noter au passage, qu’il n’a pas pris la grosse tête ! C’est son couvre-chef qui a rétréci.
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-Ralalah ! Si tu savais comme ce monde en faillite m’est devenu insupportable ! Il ne se passe bientôt plus un jour sans que je me demande ce que je glande encore ici-bas...
-Tu veux dire que tu consentirais déjà au grand départ pour un monde meilleur ?
-Ouais c’est ça… Déniche-moi un aller simple dégriffé pour un nirvana ! N’importe quelle destination fera l’affaire ! Et sois gentil si tu fais un détour par le bar, prends moi une décoction de ciguë ! Moi je n’en ai plus la force !
-Je vais voir ce que je peux faire. Mais je suppose que je ne t’apprends pas qu’au purgatoire, il faudra mettre une croix définitive sur les apéros ? Que la norme au paradis, c’est l’abstinence totale des plaisirs charnels ? Et pire encore, du côté de l’enfer et contrairement aux idées reçues, les grillades à la plancha sauce barbecue, ils ne connaissent pas du tout ? D’ailleurs accroche-toi bien : au niveau de l’accueil, ces résidences n’ont pas été conçues à partir de modèles de bons vivants de ton espèce !
-Mais arrête ça, oiseau de malheur, tu vas ajouter une double épaisseur à ma déprime !
-Il me semble important pour toi de savoir aussi que ce n’est pas sur un claquement de doigts que tu pourras aller te reposer en paix pour l’éternité avec une formule open bar dans un lupanar fastueux. Il y a des contraintes administratives à subir : Comme t’inscrire sur des listes d’attente, te soumettre à une batterie de contrôles, te laisser vacciner et pucer, remplir des formulaires, signer des décharges…
-Ok ok ok ! Évidement, si le paradis c’est l’usine, l’enfer c’est la mine et le purgatoire c’est le bagne, je vais puiser des ressources dans mes réserves pour continuer à végéter tant bien que mal aussi longtemps que possible sur cette planète mal fréquentée et angoissante !
-A la bonne heure ! Allez, c’est ma tournée : Un cocktail de bienvenue à la cerise avec une coupette d’olives aux piments, ça te tenterait ?
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Lors d’un voyage dans un archipel paradisiaque, j’avais eu la chance de visiter une île inhabitée. Là bas, ce n’est pas ce qui manque, puisqu’il y en a mille. A savoir qu’elles sont menacées de disparition à cause de la montée des eaux provoquée par notre réchauffement climatique.
Depuis que je suis gamin, je n’en pince pas franchement pour les crabes et même si avec le temps ce n’est plus de l’ordre de la phobie comme au début, je reste toujours à distance respectable de ladite bestiole. Encore plus, lorsque je dois faire face à l’un de ces paniers qui en est rempli.
Cette île était belle et bien inhabitée, mais sur la plage de corail de rêve, un décapode solitaire s’offrait une baignade dans les vagues. Il disparaissait dans l’écume, puis réapparaissait un peu plus loin au moment de l’arrivée de la vague suivante. On aurait dit qu’il avait plaisir à me barrer l’accès d’un plongeon en toute sécurité dans les eaux turquoises. Qu’il cherchait à faire de moi son prisonnier, peut-être même sa proie…
C’est lui là, sur la photo ! Une créature de cauchemar avec des yeux terrifiants montés sur périscopes ! Et même pas appétissante, s’il devait s’agir de ma survie sur l’île…
Sur cette photo, on dirait que j’étais planté à pieds nus dans le sable à “deux ou trois pas” à peine du sujet, au risque de me faire happer et sectionner l’un ou l’autre de mes précieux orteils. En réalité, j’avais du abuser de la puissance de mon zoom et au vu du cadrage approximatif, avais en outre du opérer dans la panique et avec un timing serré ! Parce qu’à ce moment précis, ne l’oublions pas : ce monstre était en mouvement !
Évidement avec mes prédispositions, la présence de ce gardien des océans a quelque peu gâché mon plaisir de la découverte de l’endroit.
J’en profite malgré tout pour souhaiter une baignade agréable à tous ceux qui sont en vacances sur les plages !
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