Category Archives: Barbouillages (dessin)

Mon pavillon de complaisance perso

Voici un tout nouveau pavillon de complaisance de ma propre conception, pour compléter l’offre actuelle que font aux armateurs, les États qui aujourd’hui en proposent. Notez au passage que certains de ces pays ne possèdent pas de façade maritime.

Ce drapeau m’a été inspiré par un documentaire vu à la télévision que j’ai trouvé choquant.

  • Je vais essayer de relayer ici pour vous en quelques phrases ce que j’en ai retenu :

L’émission parlait des énormes quantités de containers scellés qui circulent dont les différents transporteurs eux-mêmes, ne connaissent pas le contenu. Des cargos-porte-conteneurs, dont la tendance est au gigantisme effréné dans le but de baisser encore les coûts de transport du fret. Cette industrie opaque pratique des prix de transport de marchandises si bas, qu’un simple article en cours de production peut voyager plusieurs fois d’un bout à l’autre de la planète simplement pour subir une succession de traitements.

Ces bateaux polluent énormément car la gamme possible de leurs carburants va du fuel ou de  l’essence (cher) aux boues résiduelles bon marché dont sont satisfaites de se débarrasser les raffineries de pétrole. Ainsi la haute mer, qui n’appartient à aucun État, est le théâtre d’évènements qui nous sont totalement inconnus car située loin de tout regards. La durée de vie de l’un de ces bâtiments, par ailleurs parfois très mal entretenus, est d’une trentaine d’années et il serait impossible de tous les mettre en conformité avec des normes actuelles ou à venir avant au moins ce nombre d’années là ! Les populations qui vivent à proximité des grands ports de fret souffrent de la piètre qualité de l’air.

Les pavillons de complaisance permettent aux cargos, dès qu’ils se trouvent en haute mer de dépendre des lois du pays qui le leur a délivré et donc de ce fait de se soustraire aux lois de leur véritable pays d’origine. Ceci permet en outre évidement d’exploiter le personnel qui travaille à bord.

  • Voilà en résumé, j’espère avoir été le plus fidèle possible aux informations que j’ai reçues.

Un peu d’humour peut parfois ensuite contribuer à relativiser les choses insensées qui se passent sur notre joli petit monde bucolique. Aussi mon drapeau de complaisance perso s’inspire à la fois du pavillon noir des pirates et des corsaires, sans les tibias car la mondialisation c’est quand même pas encore tout à fait la mort et d’un détournement assumé du symbole des trois petits singes de la sagesse

Le capitaine et l’équipage du bateau qui sans hypocrisie aucune, hissera mon pavillon de complaisance en échange d’une  modique somme en devises, saura fermer au moins un œil sur ce qu’il se passe, se trouvera sur le pont par tous les temps même s’il doit s’avérer qu’il s’agit d’une affaire qui pue. Il n’écoutera que ce qu’il voudra bien entendre et saura si nécessaire rester muet comme une tombe…

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Définition : La complaisance dans les relations humaines est le fait de s’accommoder au sentiment, au goût de quelqu’un pour lui plaire.

 

Portrait de zèbre en noir et blanc

Ça faisait de nombreux mois déjà, que le croquis rapide au crayon de papier de cette caricature  traînait dans mes cartons. Il avait même, à un moment donné, été égaré puis retrouvé avec bonheur… Beaucoup de temps s’étant écoulé depuis, je ne sais pas si les rayures sont toujours à la mode aujourd’hui. En tout cas voici la caricature finalisée en dessin vectoriel.

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Le dé des priorités

Au cours d’une vie, Il arrive parfois qu’on perde au moins en partie le sens des priorités. Il n’est pas toujours chose aisée de se trouver à la barre d’une galère, ballotté par les flots tumultueux et périlleux d’une existence qu’on souhaite bien remplie ! A bon port, chaque timonier aura été lesté de son poids de responsabilités, chargé de son fardeau d’obligations, confronté à son lot d’emmerdements et angoissé par son catalogue de frousses et je m’arrête là, pour ne pas inutilement risquer de charger une frêle embarcation…

C’est dans le but de faciliter les prises de décisions, entre autres, en cas de vents contraires, de tempête annoncée, dans une  situation de naufrage imminent, que les laboratoires SunOf ont conçu pour vous le dé des priorités ! Une incertitude ? Une hésitation ? Un dilemme ? Lancez courageusement et énergiquement ce dé et laissez vous influencer !

Un ensemble de détournements et de manipulations de fichiers vectoriels 
dénichés sur la toile... Je laisse à votre imagination la symbolique 
qui serait gravée sur chacune des trois faces cachées de votre dé.


Le voltigeur de l’aube

Je sens que les choses reviennent peu à peu au calme et à la normale et c’est une évolution qui me paraît extrêmement appréciable !

Et ce matin au saut du lit, avec l’élan de ce qu’il me restait de mes rêves, j’ai fait le point sur ce qu’il faudrait entreprendre encore, afin de reprendre le contrôle de ma réalité…

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Voltigeur Définition Wikipedia :

Un voltigeur est aussi le nom donné à un acrobate qui effectue des exercices porté ou soutenu par un porteur.

 

Le plongeur ( et le périscope )

Un dessin destiné à mes derniers collègues de travail en date, parce que je les ai bien plus d’une fois bassinés avec mes histoires de plongée sous-marine de l’autre côté de la terre…

Rectification : Un dessin destiné à tout ceux que j’ai bassinés avec ça en fait !

 

Technology is not Sexy !

Technology is not Sexy !

Toutefois, je conçois fort bien l’éventualité que je me goure sur toute la ligne…

Et que ce personnage de fiction à l’instant se régale,

Du plus fabuleux coup de foudre que saura lui offrir sa trépidante existence !

Un croquis provenant de la pile et un titre extrait de la boucle dans ma tête. 
Des petits trucs comme ça dont je ne savais pas trop quoi faire jusqu'ici. 
Puis une fois assemblés l'un avec l'autre, les petits trucs ont pris du sens... 

Oskar du meilleur acteur dans un vilain second rôle

Best Actor in a Villain Supporting Role Oskar_2_sunof.net

Best Actor in a Villain Supporting Role Oskar

Un Oskar n’a rien à voir avec un Oscar : Remarquez ce k judicieusement placé, qui distingue nettement l’une et l’autre des deux distinctions.

L’Oscar est un prix généralement attribué à ceux ou celles qui jouent aux héros, aux sauveurs de planètes ainsi qu’à ceux ou celles qui courageusement se sont mis en tête de mettre une trilogie de bâtons dans des roues foutrement mal intentionnées.

LOskar avec le k lui (voir l’illustration non contractuelle ci-dessus) est une distinction exclusivement décernée aux assistants de vilains despotiques, aux auxiliaires de méchants mégalomaniaques, aux suppléantes de sorcières qui ne pensent qu’à leur pomme.

Ces adjoints qui sont des personnages secondaires mais néanmoins indispensables, n’ont que rarement été récompensés jusqu’ici. Une injustice souvent accablante pour une conscience, lorsque les conséquences sur celle-ci de leur mauvais rôle ne peuvent être atténués voir déculpabilisés par une quelconque récompense.

LOskar avec le k c’est pour ceux ou celles qui, pour des raisons obscures, ont accepté d’incarner le souffre-douleur du mauvais rôle principal, permettant à leur supérieur machiavélique de sublimer sa noirceur ainsi qu’au héros de se profiler favorablement en vue d’une prochaine nomination aux Oscars.

 

Une republication d'un ancien article qui colle à l'actualité. La statuette 
moissonnée en 2015 trône toujours sur ma cheminée bibliothèque mon four 
micro-ondes. aujourd'hui, grâce à cette distinction, on pense toujours en premier 
à moi, pour incarner un rôle de bras droit de "villain" !

P.S. Je me suis soudain rappelé que lorsque j'avais réalisé ce dessin et écrit
ce texte, une connaissance m'avait fait savoir que cette statuette lui faisait 
peur, ce qui n'était pas du tout mon but ! 
Je rappelle que ce blog n'est rien d'autre qu'un laboratoire de petits délires 
parfois satiriques, à prendre au minimum au dixième degré.
Il n'est pas supposé filer la trouille à qui que ce soit ! 

Rêve numéro 78b

Rêve numéro 78b

La légende voudrait qu’il faille tout mettre en œuvre pour réaliser ses rêves ! Qu’il faille croire en ses rêves et blablabla !

En temps normal, je vois les rêves comme une forme d’excentricité d’un cerveau laissé trop longtemps sans surveillance. Le pur produit d’une cervelle se livrant à quelques sottises dans le but de se chauffer avant de passer aux choses sérieuses… Les rêves parfois, c’est sympa justement sous forme de rêve, mais il me semble raisonnable de se méfier de leur potentiel développement dans la réalité.

Mais comme dans la légende, à force parfois d’y croire dur comme fer à cheval, j’en ai récemment réalisé un ! Et il ne s’agissait pas de celui qui figurait en tête de liste ni même du plus accessible de ma collection !

Ce rêve pour le réaliser, j’allais devoir payer le prix fort !  Car c’était un rêve qui devait se payer en rêves !

Pour qu’il devienne réalité, je devrais accepter, peut-être pour le restant de mes jours, d’en diminuer dramatiquement le nombre ! Et là, je parle de ceux du petit matin, qui comptent parmi les meilleurs en termes d’intensité et de qualité !

Pour une explication détaillée cher lecteur, remontons ensemble le temps d’à peine quelques décennies…

Fringant jouvenceau, je nourrissais la folle ambition d’être un beau jour d’un siècle prochain, capable « comme les autres » de me lever aux aurores ! J’avais à l’époque pleine conscience de ne pas avoir été doté par la nature d’un don particulier en matière d’auto-réanimation matinale.

A cette époque là, il m’arrivait d’être capable de retourner dans le rêve brusquement interrompu par un réveil n’ayant pas obtenu mon consentement ! Et ce pouvoir particulier des plus délicieux, n’était pas négociable.

Et ce n’était pas du tout pour faire partie de l’élite des lève-tôt à qui, selon le fameux proverbe, appartiendrait ce monde. J’ai toujours pensé que ce dicton avait été breveté entre deux guerres par un militaire de carrière souffrant d’une dépression existentielle.

Sur ma Dream List, c’était l’un des rêves classé science-fiction : Je m’imaginais un jour, dans une station spatiale, gaillardement sauter du lit au premier chant du coq, plutôt que de m’isoler de la prestation karaokesque matinale de l’emplumé, en me réfugiant sous l’oreiller, pour être au mieux à même de consommer, avec la délectation qui s’impose, un supplément de silence et de sommeil !

Maintenant cher lecteur, revenons à la date d’aujourd’hui …

C’est donc sans prévenir, que ce rêve-là , s’est soudain matérialisé alors que je ne lui avais imposé aucun délai de livraison, ni ne l’avais jamais menacé d’aucune sommation.

Soudain dans la vraie vie comme dans mon vieux rêve, il m’arrivait à l’aube d’être le premier du secteur à poser le pied sur la planète terre, le premier arrivé au bureau. Puis je me suis vu consciemment renoncer, sans contrainte nit menace aucune, à une grasse matinée sacrée du week-end !

Aaaaaaaaaaaaarg ! ( effets écho et reverb à fond )

Réveillez-moi, s’il vous plaît ! Il crois comprendre qu’en ce moment même, je rêve que ce vieux rêve utopique s’est brusquement réalisé…