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Bulle d’apaisante quiétude
Espace d’une fragile sécurité
Préface fascinante d’un prélude
Instantané d’une utopique éternité
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Bulle d’apaisante quiétude
Espace d’une fragile sécurité
Préface fascinante d’un prélude
Instantané d’une utopique éternité
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Je savais déjà que j’étais un peu déjanté !
Mais là en plus, je suis un peu crevé !
Jusqu’ici je n‘avais jamais manqué d’air !
Droit dans des bottes en deux exemplaires …
Mais depuis je titube sur un monde qui vacille
Je me déplace en clopinant comme une chenille !
Impossible dès lors de garder les pieds sur terre
Je me traine sur les autoroutes de la fourmilière !
Inutile en fin de compte de n’avoir qu’en mains
De bonnes cartes pour arpenter la marche du destin !
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Hier j'ai délogé une vis de 12 mm de longueur plantée à la verticale la tête en bas dans la semelle de ma chaussure. Heureusement, elle n'avait pas traversé ! Mais depuis, lorsque je marche sur sol lisse, ça fait un bruit gênant un pas sur deux... On peut donc en conclure que j'ai été victime d'une crevaison. Cette mésaventure est à la base de l'inspiration de cet article qui, dans la foulée, a débouché sur cette parodie d'une des cartes d'atout du jeu des 1000 bornes qu'on appelle aussi "une botte".
L’invité à s’en aller
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Je me permettrai encore de me défiler
A l’écart des tenues de soirée exigées
Je disparaîtrai encore sur la pointe des pieds
A bonne distance des cortèges de mondanités
Je me considérerai encore comme l’invité
A la dérobade et à la belle échappée !
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Lorsque j'étais adolescent, j'ai fait deux fugues marquantes ! A la première, j'avais été repris le soir même par les autorités parentales et à la seconde, je m'étais perdu et avais manqué de crever de soif dans l'exploration d'un grand désert aride d'Espagne... J'avais aimé ça : C'était des expériences très grisantes et cette poudre d'escampette avait ma foi bien plus qu'un simple arrière-goût d'aventure ! S'agissant ici d'un article parti d'une toute autre idée de départ, Une ébauche dont il ne reste plus grand chose au final, Je viens en quelque sorte de me livrer à une fugue créative !
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Ce qu’elle était magnétique
Cette sarabande élastique
Ce qu’il était boulimique,
Cet appétit fantastique !
Ce qu’elles étaient magiques,
Ces étreintes idylliques !
Ce qu’il était euphorique,
Ce beau rêve érotique !
Mais ce qu’il a pu être impudique,
Le coupable de ce réveil machiavélique !
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Violation de domicile
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Je vous défends de lire ainsi dans mes pensées !
D’en tirer vos conclusions ciblées sans rien me demander
De vous immiscer à mon insu dans mon jardin privé
Je ne ferai que vous ajouter à tout ce qu’il vaut mieux rejeter !
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Je vous interdis de bafouer mon espace de liberté !
De vous faufiler en moi avec vos déplorables procédés
De vous introduire contre mon gré dans un territoire réservé
Je ne ferai que vous greffer sur tout ce qu’il vaut mieux détester !
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Je vous somme de cesser de jouer de votre fausse complaisance
Sans quoi un jour, au besoin d’une quelconque assistance
Vous trouverez porte close, du moins en apparence…
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Je me demande parfois si je ne devrais pas aller m'introduire et fureter un peu dans les belles villas des fouineurs qui s'autorisent à venir farfouiller dans nos vies privées. Ce serait un peu œil pour œil, il me semble. J'en connais qui vont vite renforcer leurs clôtures et engager plus de vigiles ! En attendant, tout cela m'aura au moins procuré le plaisir d'écrire ce texte...
…
Boucle temporelle
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Il y a bien dix minutes environ,
Que le temps est en dérangement
Dix minutes n’est qu’une estimation !
Plus de périodes ni d’empressements
..
Ça doit faire plus d’une heure
Que je n’ai pas vu le temps qui passe
Une heure en simple spectateur !
Plus en retard ni en avance
..
Ça fait une poignée de minutes
Que j’ai perdu toute notion de durée
Un festin d’instants sans contraintes !
Plus à en perdre ni à en gagner
..
Ça faisait bien trop longtemps
Qu’il m’avait imposé sa cadence
A en ignorer d’intimes battements !
Plus d’impatience ni d’urgence
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Durant quelques jours, un profond calme inhabituel s’était emparé de moi. J’avais été saisi d’une forme insolite de béatitude ! La course du temps s’était soudain arrêtée. Le temps d’isoler mes capteurs et de méditer. En échange, j’ai concédé à une certaine absence de créativité.
Mais aujourd’hui , j’ai décrété que ça ne pouvait plus durer ! Alors j’ai rédigé une dizaine de vers connectés avec des rimes en “…ence” et en “…ive“.
A vous de les mettre dans le bon ordre …
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Un double fond
Une surprenante cachette
Un faux plafond
Une pièce secrète (?)
Une porte dérobée…
Un passage introuvable (!)
Un compartiment dissimulé
Un repaire indétectable !
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C’est promis, je ne prendrai pas trop de place
Je n’occuperai que les contours de ton espace …
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Ne te fais pas trop de bile,
Derrière ton écran tactile …
Approche et viens vite m’effleurer
Du bout des doigts me rencontrer …
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Est-ce une sphère qui ne tourne pas rond ?
Ou est-ce un disque qui plane vers l’horizon ?
Ne serait-ce qu’une pièce fétiche lancée dans l’espace ?
Un franc symbolique qu’on peut jouer à pile ou face ?
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Un flot d’illusions
Un déluge d’ignorance
Un torrent d’incompréhension
Une vague d’indifférence
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Si tu retiens ton souffle au moment de son passage
Elle ira s’écraser telle une déferlante sur le rivage …
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Griffonner des vers sur de la soie blanche ?
Mais oui ! Aujourd’hui je ne me refuse rien !
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Affute ton style
Tourne le gouvernail
Trace ton parcours …
Aiguise ton profil
Contourne l’épouvantail
Retrace ton détour …
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Entaille ton filet
Retaille ta craie
Redessine ta liberté !
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C'est une suite illogique d'égarements successifs qui a
conduit à cet aboutissement là. C'était un peu comme
quand on retrouve son chemin après s'être perdu. Que le
plaisir du dénouement rassurant fait instantanément oublier
la désagréable sensation de se sentir à ce point désorienté.
Et le titre est tiré d'une excellente série TV, avec dans
le rôle principal Amy Adams, dont je viens de me régaler
des 8 épisodes et qui me hante encore : Sharp Objects
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