Bah Ouais ! Schluuuuuuurps ! super bien ! Schluuuuuuurps ! P’quoi ??
Category Archives: Griffonages (croquis esquisses)
Une caricature minimaliste
Inutile de chercher à qui il pourrait peut bien ressembler parmi tes célébrités préférées !
Et s’il devait te rappeler quelqu’un, c’est un peu comme dans les films
ou tu vois l’une ou l’autre de ces fameuses célébrités,
toute ressemblance avec des personnages réels ne peut être que fortuite …
Ce mec est inventé de toutes pièces ..
A part son appendice nasal : Je l’ai déniché en promotion dans un surplus…
Le duc , appellez-moi le duc !
Salut à toi, internaute venu en paix d’une lointaine galaxie !
( ben ouais , j’connais la chanson, alors on m’la fait plus … )
En ce bon jour de grand repos dominical,
Jour sacré où chaque bon citoyen se repose d’une semaine des plus harassantes,
J’ai empoigné les crayons et me suis façonné une nouvelle image de profil !
C’était ça, ou une petite série de “strike” avec mes potes au bowling !
Pour l’avatar, je me suis laaargement inspiré d’un modèle du bien-être humain : le duc !
( En languouitche anglo-saxonne prononcez : the dude ! )
celui du film culte * The big Lebowski *
Le modérateur du tortillard
Une tronche des mauvais jours
Une trombine marrante qui ressort de mes petits exercices de chauffe de ce matin
Je sais qu’elle n’est pas de saison, mais il voilà il faut bien que je bosse un peu
sur les grimaces et les expressions de mes petits personnages !
Autocritique : Les yeux et le tarin c’est pas top, mais il y a un petit truc qui sort pas mal au niveau de la bouche, non ? Autocritique de l’autocritique : Ceci dit, j’espère que personne dans le monde ne se reconnaîtra de manière troublante dans ce croquis, et je peux jurer sur mon livre de recettes, que je n’avais à disposition ni modèle ni photo d’un inconnu…
Une toute petite minute de méditation dans un monde affolé
Parfois c’est le crayon qui dicte sa loi
C’est même le papier qui se confie quelquefois
De l’encre indélébile pourrait venir tout tacher
Trop de couleurs pourrait finir par me saoûler…
Un ours flamboyant
Une danse hautement improbable
Un coup d’oeil sur le chemin parcouru
Pour ajouter un petit coup d’oreille sur le chemin parcouru :
une petite reprise de Toxic (<< lien) de Britney Spears un poil plus rock n’roll
que l’original “performed by Marillion” pour vous distraire les esgourdes !
( Je faisais partie du public ce jour là et j’ai failli ne jamais m’en remettre )
Je ne fais pas la gueule, j’attends le bus !
S’il te plaît… Dessine moi un mouton !
Il peut arriver, quand on voyage en bagnole, qu’une avarie au niveau du moulin à pistons, nous contraigne à un arrêt imprévu, au beau milieu d’une banlieue lugubre et désertique.
Forcément, pas trace d’un mécanicien qualifié parmi les passagers qui de toute manière sont déjà bourrés et stones au fond de la banquette arrière. Par-dessus le jour du marché, il ne nous reste que trop peu de bière : A peine de quoi éponger un tout début de soirée.
La nuit tombe, et il est de notoriété du public que les nuits sont chaudes dans ces faubourgs. Comme on est tous bien trop naze pour méditer, on décide de remettre la résolution de nos tracas techniques à des lendemains moins brumeux et après avoir épuisé nos provisions de cervoise, on s’assoupit sur les lieux de la petite teuf improvisée, un terrain vague qu’on pourrait presque qualifier de bucolique, avec quelques verres dans le nez.
Au lever du jour, une drôle de voix me tire des tentacules de Morphée :
– S’il te plaît … Dessine-moi un mouton !
J’ai sauté sur mes pompes comme l’homme qui avait vu l’ours, je me suis tamponné les mirettes et j’ai pu voir devant moi, un mec qui brandissait une Kalachnikov et qui me fixait gravement. Il n’avait pas l’air d’être perdu, si ça se trouve on s’était échoué sur son territoire…
J’ai sorti ma tablette tactile de la boîte à gants de notre chignole et malgré une légère tremblote résiduelle, en deux ou trois habiles glissements de doigts, j’ai affiché à l’écran un magnifique mouton que j’avais dessiné en maison de redressement dans le but retrouver mon calme après une altercation avec un codétenu.
Mon mouton lui a semblé correct, même si ce n’était pas le chef d’œuvre espéré et tout naturellement un respect mutuel s’est installé entre nous. Il m’a montré les tatouages qu’il s’était fait faire lors de ses nombreux séjours en tôle en attendant l’arrivée de l’un de ses potes mécano qui a remis notre guimbarde en état de marche. Il nous a d’ailleurs conseillé à l’avenir de ne plus tirer autre chose que des allemandes.
Pour le remercier de nous avoir tiré des emmerdes et à titre de dédommagement pour la nuitée, on lui a refilé nos portefeuilles ainsi que le butin de nos deux dernières campagnes nocturnes et je lui ai offert la tablette tactile avec le dessin du mouton pour enrichir sa collection.
Dans le secteur, il se faisait appeler « le petit prince des quartiers ». J’avoue qu’il méritait bien son blaze : Ce mec s’était montré bon prince avec nous !
Une relique un peu vache !
Ce matin, avant de commencer ma journée d’artiste auto-proclamé ou de programmeur acharné ( selon les paramètres du jour ) je me suis décidé de passer en mode “Ordnung“. Faire de l’ordre, du rangement ! Et ça fera plaisir à la femme de ma vie, dont la tolérance au binz de conjoint mérite bien plus de “thumbs up” que je n’ai de pouces à disposition ! ( voir un article précédant )
Imaginez un décor apocalyptique : Des blocs à dessin de toutes tailles et épaisseurs, des croquis ratés et autocensurés à la pelle, des ToDo List, un fatras de notes et de pense-bête, des impressions de publicités, des papiers calques chiffonnés, des data sheet de composants électroniques, des résidus de gomme, des feutres et des marquers rongés jusqu’à l’os, des devis et des factures, des pinceaux, des crayons, tout ça formant ce qu’on appelle parfois un “bordel organisé” mais à tendance envahissante.
Ensuite imaginez l’un des derniers survivants de l’apocalypse [moi] , un aventurier solitaire et courageux, évoluant dans un silence oppressant, faisant du tri sélectif à la lueur d’une lampe frontale, dans ce qu’il reste d’un monde sombre et décadent…
Cette aventure pourrait s’avérer effrayante décrite comme ça et bien pas du tout, je vous rassure avant qu’un frisson d’angoisse ne vous glace les vertèbres ! Tout petit déjà, j’adorais aller me faire peur le coeur battant, à fouiner dans des maisons désaffectées et poussiéreuses ou explorer des usines abandonnées, à la quête de sensations fortes et d’objets désuets et hétéroclites potentiellement intéressants ou utilisables d’une quelconque manière.
Si ça se trouve, j’étais peut-être destiné à devenir une sorte de wall-e de chair et de sang, un vagabond-antiquaire-brocanteur-chineur-fripier.
Donc en perquisitionnant les recoins de mon petit univers apocalyptique et décadent, je suis tombé sur quelques premiers croquis et autres griffonnages de recherche oubliés, des documents historiques qui me semblent pour certains, receler finalement un petit quelque chose d’intéressant.
La première relique retenue, le croquis raté ci-dessus est un boeuf qui devait afficher l’expression des mauvais jours d’un chef de gang en manque de baston. C’était à la demande d’un client pour un logo illustré, client qui à la fin a heureusement retenu une évolution bien plus souriante et amicale de la bête à cornes. Il est vrai que pour que son client à lui décide d’entrer dans sa boutique, il serait évidemment préférable pour lui de ne pas être épouvanté par un logo sur la vitrine, par un faciès qui lui rappellerait le gros bras de videur qui lui a refusé l’entrée à la discothèque, le samedi précédant…
Aussi vite que possible !
Eh ben voilà ! Comme je l’avais promis en son temps lorsque j’avais publié
l’escargot des villes, voici enfin l’escargot des champs !
Je n’avais pourtant pas exigé un délai de livraison si difficile à tenir,
mais vous savez comme c’est,
les impondérables, les caprices de la météo, les avantages de la
production en flux tendu, et puis tout ça …
Alors pour l’encrage et la couleur c’était un peu short !
Au moment de mettre sous presse…