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Ne ratez plus jamais d’éclipses ! Et ce même si les astres ne sont pas (ou ne sont plus) parfaitement alignés.
[ S’il y a des investisseurs prêts à miser le pactole sur ce projet, on passe immédiatement à la réalisation du premier proto ]
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Ce chercheur scientifique et son assistant-cobaye font ici partie de mes principales inspirations.
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Dans notre laboratoire secret, je suis une incarnation des deux personnages dans un seul et même corps : Je suis un savant souffre-douleur hybride et autodidacte : Le Docteur Maboul et Mister Patient Zéro.
Notez que cette approche composite ne comporte pas que des désavantages !
Mes prédispositions étiques m’interdisent, même au nom de la science, de “martyriser” un autre bras droit que le mien et mon laborantin se porte toujours volontaire pour épargner tout organisme biologique concurrent, comme par exemple des souris blanches.
Depuis des lustres, notre tandem travaille d’arrache-pied pour survivre en un seul morceau dans ce coupe-gorge qui nous sert de jungle des temps modernes. Nous n’auront jamais de prix Nobel parce que nous, les mondanités, on s’en tamponne l’incubateur. (Surtout lui)
En ce moment, nous travaillons sur un principe actif de lifting du cerveau. Le but final étant de l’alléger de toutes ces fonctions obsolètes, héritées de l’époque des chasseurs-cueilleurs…
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J’ai pris la liberté de délirer un peu à partir de l’une des affiches originales de ce génial et merveilleux film qui m’avait laissé sous le choc au moment de sa sortie en salle. Sa découverte m’avait profondément envoûté et m’avait ensuite conduit à écrire des histoires…
Je me considérais déjà comme “celui qui a vu trop de films” avant cet épisode là !
C’est bien plus tard en parcourant un réseau social, que j’avais appris l’existence d’un syndrome associé à ce film et que je n’étais pas le seul cinéphile à avoir été ensorcelé.
Lien vers la description du syndrome de Truman Show
Dans mon cas, il s’agissait d’une variante personnalisée du syndrome : La projection m’avait laissé la forte impression que c’était moi qui en avait écrit le scénario ! Ce qui était clairement impossible et surtout, prétentieux. C’est immédiatement et à chaud que j’avais confié l’étrangeté de ce sentiment à celle qui m’accompagnait : Elle m’avait alors dévisagé en silence comme si je venais de débarquer de ma soucoupe volante…
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J’étais bourré d’innocence
Appréciais tout de mon insouciance
Je me riais de mes maladresses
Et me fichais des apparences
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J’étais concepteur de jeux puérils
Défricheur d’univers juvéniles
Bâtisseur de mondes infantiles
Promoteur de réjouissances futiles
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Je me suis imaginé une longue vie d’artiste
Et d’y laisser germer des idées d’anticonformiste
J’ai choisi de me glisser dans une bulle d’idéaliste
Et d’y cultiver les fruits de mes rêveries d’optimiste
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Un article de presse m’a révélé qu’il serait enfin temps pour moi de valider mon appartenance à la catégorie des petits rêveurs ! Cette annonce par écrit de ma relégation en deuxième ligue m’a passablement contrarié ! (Grrr)
Je me trouvais prisonnier d’un déni total, empêché de me rendre à l’évidence : Mon abonnement historique à la division des grands rêveurs devait être résilié et la perspective d’un retour rapide dans l’élite de la discipline, considéré comme hautement improbable…
Jadis, une journée entamée par les récurrences d’un rêve memorable, s’accompagnait automatiquement d’une sensation de plaisir intense. Et la tentation d’y retourner pendant qu’il était encore chaud, restait l’une des exigences de base du métier.
Étrangement, je reviens de la plupart de mes rares cauchemars avec cette même sensation de plénitude : Si l’action qui s’y déroulait finissait par partir en vrille, c’est l’impression de bonheur contemplatif portant sur la richesse et l’originalité du théâtre des opérations qui me comble et me fascine. C’est ainsi que J’ai découvert qu’un architecte, un paysagiste et un urbaniste “sommeillent” en moi. Mais aussi qu’ils préfèrent disparaitre au moment de la relève, me laissant incapable de les recontacter pour réaliser tout autre projet collaboratif durant la journée.
Au fil des années, j’ai compensé mon déficit croissant d’escapades oniriques en bricolant des scènettes picturales ou graphiques et en imaginant des histoires à dormir debout. C’est une activité qui prend forme dans le même créneau horaire que les rêves qui ne s’effacent pas tout de suite et qui me procure tout autant par la suite, cette précieuse sensation de bien-être intérieur durable.
La nuit, j’avais déjà du renoncer à mon pouvoir de voler comme un oiseau et le jour, du laisser mes fréquentes impressions de déjà-vu se volatiliser… Mais je continuerai à rêver, coûte que coûte…
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Pour les oiseaux, l’épouvantail est tantôt un repoussoir, tantôt un perchoir. Pour les espèces les plus futées, sa présence effraie les plus jeunes, alors que les plus âgés ne mettent que quelques heures à comprendre. (Wikipedia+)
J’aime dessiner des épouvantails bienveillants qui n’effraient personne. Bien que je n’en ai encore jamais rencontré un seul de toute ma vie. A ma connaissance, personne n’installe un surveillant aussi accueillant et inoffensif dans son jardin potager.
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