Pauvre petite bulle d’air
Te voilà enveloppée et prisonnière
Cellule d’ambre dorée pour jolie petite sphère
Tout ton oxygène le piège a recouvert
Pour te noyer au cœur de la matière
Sans même que tu ne joues la fille de l’air
Ne te respirera plus jamais personne
Ne virevolteras plus par vent d’automne
J’espère qu’un jour tu me pardonnes
De t’avoir entraîné vers cette souricière
De laquelle je voudrais tenter de t’extraire
Te libérer pour que tu rejoignes ton atmosphère…
Quand je t’aperçois immobile juste là au travers
Je pourrais presque te caresser entre les barrières
Je voudrais pouvoir briser l’éclat de ta cage de verre
Pulvériser cette vitrine pour tout l’or de la terre
Te revoir libre comme l’air, échappée de cet enfer…