Hier soir, j’étais de sortie à Huntington Beach, la cité des surfeurs. Histoire de satisfaire à ma curiosité de la vie nocturne de l’endroit ainsi qu’à mon addiction à la bière. En Europe, on entend toujours dire que la Binche américaine est bien trop légère, voire même insipide.
Mais j’ai depuis peu été habilité par le congrès à contredire énergiquement ces injustes rumeurs !
C’est dans un pub que je me suis fait conseiller une IPA ambrée qui ma foi, était à des miles de me faire penser à une imitation d’eau sale !
Puis c’est sur le chemin du retour en déambulant en direction de ma crèche que mes canaux auditifs ont été soudainement gorgés par des sonorités de rock joué en live ou par quelque tonitruant divertissement apparenté. J’ai immédiatement orienté le grand gouvernail en direction de la source sonore et ai été me jeter droit dans la gueule du coyote. Il n’y avait pas vraiment la meute dans le boui-boui, mais le son était excellent et l’ambiance du feu de vieux. J’ai prêté l’oreille au répertoire de trois groupes en découvrant quelques autres bonnes IPA. C’était une belle fin de soirée !
Ce matin, je me suis réveillé à l’aube avec une alerte de degré 2 sur l’échelle de lendemain d’hier. Ça ne m’a pas empêché de m’arracher de ma paillasse, de procéder à mes ablutions puis à engloutir une petite collation matinale. Ensuite comme je ne suis pas venu aux States pour glandouiller, je me suis mis en piste pour aller fouler de mes dix orteils, le sable fin de Sunset Beach, puis celui de Seal Beach où j’ai, à une heure décente, décidé de rallumer le baobab, histoire de faire oublier aux derniers petits nains, le solde d’effets secondaires des excès de la veille.
Et c’est là , le cul planté dans le sable en philosophant pour bien moins de deux balles, que j’ai constaté avec un certain effroi, que durant l’exploration de toutes ces plages, je n’avais pas encore construit le moindre château de sable !!!
Bien que je ne me détectais pas de compétences particulières en architecture et n’ayant de surcroit, pas pensé emporter ma truelle de voyage, j’ai tout de même relevé le défi :