Avec le temps, m’offrir ici et là le loisir de tirer des portraits de monstres est devenu aussi jubilatoire que de trouver les mots pouvant composer un sarcasme facétieux.
Je dois aussi maintenant reconnaître qu’il y avait bon nombre d’épingles à en tirer, de ce drôle de petit jeu.
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Je suis d’humeur sombre, irritable,
A toute querelle je me sens prédisposé
Sociable si absolument indispensable
Peu enclin à prendre la vie du bon côté
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Dans l’espoir d’y pallier je me suis offert un petit cadeau :
Un dessin à l’intention de ma gueule des mauvais jours
Un personnage qui explose de joie et qui ne peut voir la vie autrement qu’en rose
Qui me ressemble un peu lorsque je suis en condition pour le manifester
Je vais l’imprimer et l’épingler à portée de vue et en bonne place
Près de la liste de choses à accomplir et des devoirs en suspend
..
..
Si toi aussi tu as une raison d’épingler le personnage quelque part :
Une trombine marrante qui ressort de mes petits exercices de chauffe de ce matin
Je sais qu’elle n’est pas de saison, mais il voilà il faut bien que je bosse un peu
sur les grimaces et les expressions de mes petits personnages !
Autocritique : Les yeux et le tarin c’est pas top, mais il y a un petit truc qui sort pas mal au niveau de la bouche, non ? Autocritique de l’autocritique : Ceci dit, j’espère que personne dans le monde ne se reconnaîtra de manière troublante dans ce croquis, et je peux jurer sur mon livre de recettes, que je n’avais à disposition ni modèle ni photo d’un inconnu…
Tout est dans le Blick de t’schräg !! ( le regard de traviole, pour les non-initiés )
Allons, avoue que ça te freeze le bloude, hein ouais ?
( que ça te glace les sang, right ? )
Ouais bon d’accord, il tire une tronche à trente six coins,
Mais reste que c’est un bon parti !