A gauche , il s’agit de la guérite du diable de l’impressionnante citadelle de Sisteron. La vue tout autour de là haut est absolument incroyable et le chemin de ronde vaut bien … une ronde. La guérite s’appelle comme ça, parce que le maçon qui l’a construite, lui aurait vendu son âme en échange de son aide. Malheureusement, l’histoire ne nous renseigne pas exactement sur le type d’aide apportée. Si ça se trouve le filou là, il s’est seulement contenté assis dans l’herbe de répéter en boucle à l’ouvrier de ne pas regarder en bas et ce, jusqu’à ce qu’il ait donné son tout dernier coup de truelle. Ensuite le maçon ayant changé de patron, il aurait été engagé sur le long terme pour un boulot assez éprouvant en sous-sol.
A droite, c’est une vue depuis la guérite de celui qui a bien négocié le prix de sa collaboration, sur entre autres, mon parking et ma chambre d’hôtel. Pour les lecteurs qui seraient friands de moult détails, ma voiture est sur le parking la deuxième de la rangée du haut à partir de la gauche et je passe la nuit dans la chambre dont la fenêtre apparaît en façade au deuxième étage (qui en compte trois) en première position du côté de la Durance…
Vous avez sans doute remarqué qu’en ce moment, j’ai tendance à faire une fixette sur les vieux murs, les remparts, les citadelles, les châteaux-forts et les cités médiévales. La raison en est assez simple : Comme on le disait à l’époque des preux chevaliers, il ne faut pas sans cesse réinventer le donjon ! J’ai décidé de faire un peu de reconnaissance sur le terrain car j’envisage de me faire bâtir une belle petite forteresse pour mes vieux jours…
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