Author Archives: SunOf

Il n’y a pas assez de place pour nous deux dans cette ville !

Cette semaine, un lanceur d’alerte étasunien à dévoilé devant le congrès, qu’il avait eu vent de l’existence jusqu’ici tenue secrète, de la dépouille d’une entité biologique extra-terrestre, conservée dans un congélateur confidentiel, planqué dans une zone aussi reculée que nébuleuse.

De notre côté, nous n’avions évidement pas attendu l’invention des réseaux sociaux et l’avènement de retransmissions en live d’obscures et théâtrales audiences politiques pour apprendre que cette malheureuse créature venue d’ailleurs s’était en réalité faite dégommer au cours du 19ème siècle dans le grand ouest. Le drame s’était déroulé dans la rue, devant un saloon de thé, lors d’un duel provoqué sur un simple coup de tête par un garçon-vacher acariâtre et imbibé.

La disparition de cette entité biologique fût hélas, une grande perte pour la communauté, même si on sait aujourd’hui qu’à cette époque-là, ce type de règlements de comptes inopinés étaient monnaie courante dans le secteur !

Par contre, nous sommes à ce jour toujours dans l’expectative en ce qui concerne le devenir de son cheval volant, disparu lui-aussi, et dont certains autochtones auraient souhaité faire l’élevage…

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Le rêveur-contemplatif

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Pour rien au monde, je ne me débarrasserais de mon profil de rêveur-contemplatif !

Par contre, l’autre jour, durant la tempête-tornade surprise qui a frappé la ville, je suis resté statufié derrière ma fenêtre, les yeux écarquillés devant le spectacle de la violence inédite du déchainement des éléments…

Ce n’est qu’une fois le calme revenu que j’ai réalisé mon absence de réactivité. En allant constater l’ampleur des dégâts dans la rue et quand un habitant du voisinage vivant lui-aussi sous un toit, m’a dit qu’il s’était précipité pour préparer un sac avec quelques affaires de première nécessité…

Alors que moi, durant ces cinq minutes d’apocalypse, j’avais juste un gros boulet à chaque pied ! Et j’étais pris d’une sorte d’excès d’optimisme aussi…

Avec le recul, j’ai fini par piger que cette vitre aurait à tout moment pu m’éclater au visage et pire encore…

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Bienvenue sur mon île ! [1]

En cas de naufrage :

1. Parquez votre embarcation sur l’emplacement prévu à cet effet.

2. Dirigez-vous vers le parcmètre et acquittez-vous de la taxe de stationnement.

3. Ne gaspillez pas un temps précieux à chercher de l’aide : cette île est inhabitée !

4. Pas de panique, vous ne serez pas dérangé : Prenez conscience que cette île n’appartient à personne d’autre qu’à vous et que dès votre arrivée, elle n’est plus répertoriée sur les cartes comme étant déserte et inexplorée.

5. Prenez quelques photos souvenir, mais oubliez les réseaux sociaux et les échos du reste du monde : Ce coin de paradis est à l’abri de toutes communications anxiogènes et est isolé des réseaux de téléphonie.

6. Dans le cas où une opportunité de sauvetage resterait ou devenait une option souhaitée, enclenchez l’illumination du grand panneau SOS de la plage. Un commutateur se trouve sur la console de commande centralisée de l’île.

7. Ne touchez pas aux noix de coco qui trainent un peu partout. Il s’agit d’éléments de décor artificiels.

8. Rendez vous sans attendre dans l’espace détente. Le grand réfrigérateur y est généreusement garni d’une sélection des meilleurs jus de fruits frais en bouteilles.

9. Servez-vous votre cocktail de bienvenue.

10. Prenez le bloc note et le stylo à bille qui se trouvent sur le bar. Rédigez tous les messages manuscrits qui vous passent par la tête. Encapsulez les plus importants dans les bouteilles vides.

11. Jetez les bouteilles à la mer en leur souhaitant bon voyage.

12. Localisez le local de stockage du matériel sur le plan de l’île et allez voir sur place : Tout l’équipement dont vous pourriez avoir besoin durant votre séjour est fourni avec l’offre de base.

13. Étudiez en détail le plan de l’île et remarquez qu’aucun trésor de pirates enfoui n’y est répertorié. Il est de ce fait inutile de vous fatiguer à dégrader ce paysage de carte postale en y creusant inutilement des trous un peu partout.

14. Profitez pleinement de cette déconnexion d’avec toute forme de toxicité sociétale. Appréciez toute l’étendue du forfait illimité de votre liberté. Goûtez au naturel et au calme. Abandonnez-vous à tous les privilèges que peut vous offrir un tel endroit.

15. Et maintenant, à vous d’écrire la suite du programme…

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Un jour peut-être, une île déserte ne suffira plus.
Il s'agira de chercher une île déserte qui se trouve sur une 
planète déserte, elle même située dans un recoin inexploré 
d'une galaxie quasi-déserte...

Quand des fantaisies se bousculent dans ma tête

On dirait qu’aujourd’hui, les rouages de l’inspiration de Capichcabech tournent à plein régime. Il voyage dans un monde rétro-futuriste dont l’ambiance est chargée d’électricité et de vapeur. Le pétrole y est un poison prohibé et les matières plastiques des abominations d’un passé révolu.

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Terriens ! Ca va être chaud pour vous !

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Ça fait déjà un demi-siècle qu’on s’éclate sans aucune retenue

Alors fermons les yeux un jour de plus et que la fête continue !

Jusqu’à nouvel ordre, je serai votre maître de cérémonie

Cette fin du monde annoncée, elle ne sera pas pour aujourd’hui

Venez vous fondre dans la meilleure atmosphère d’avant une extinction

Venez vous trémousser et faire monter la température d’un cran !

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Et voilà, c'est déjà un peu plus festif comme ça !

A noter qu'en réalité, le soleil représenté ici en maître de cérémonie 
coupable n'est pas en charge de ces réglages. Ca ce serait plutôt le rôle 
de vos politiciens élus (ou pas) en fonction de leurs réseaux d'intérêts 
et de leur sens des priorités.

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Tapage nocturne dans le voisinage

Hier soir les voisins recevaient des invités et ils faisaient vraiment beaucoup de bruit.

Alors je suis allé râler sur place et leur conseiller de mettre un peu la sourdine.

Hé ouais, faudrait pas qu’ils commencent tous à se croire en Californie par ici !!!

C’est que le silence est d’or, comme l’avait si bien compris le commandant Costaud !

( clin ox )

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Possibilité d’échAnge

-Salut ! Tout va bien ? La vie et tout ça…

-Ouais ça baigne. Mais pour moi c’est facile vois-tu : je suis le genre à apprécier sa petite vie tranquille. Et toi ?

-Je suis sur mon petit nuage. Et je ne changerais rien !

-Moi si, une chose : Dès que l’occasion se présentera, je remplace mon ange-gardien !

-Ah bon ? Parce qu’il est usé ou parce qu’il ne convient pas ?

-Il me fatigue à un point que tu ne peux même pas imaginer. Il en fait des tonnes !!! Il en est étouffant.

-Mais comment ça ? Il te surprotège ?

-C’est un véritable cerbère ! De plus, il outrepasse largement ses attributions : Dernièrement il s’est même donné pour mission d’écrire le scénario de ma vie à ma place. Il s’est subitement pris pour mon guide suprême. Et voilà qu’il exige ceci et qu’il veut m’imposer cela… Pfff !

-Je comprends et je compatis, mon pauvre ! Maintenant que tu m’en parles, je m’aperçois que j’avais oublié jusqu’à l’existence du mien. Bon, il est de la vieille école, très discret, le plus souvent invisible même. Tiens j’y pense, je devrais envisager de te le confier pour un stage, durant une semaine d’essai.

Tu ferais cela pour moi ? Et en échange tu adopterais le mien ? Parce qu’honnêtement, ça me ferait des vacances !

-Ben… désolé, mais je ne dispose que de très peu d’espace. En d’autres termes, je n’ai pas la place sur mon petit nuage pour accueillir un énorme emmerdeur. Il faudrait que ce soit un virtuose du vol stationnaire de longue durée. Et encore, même dans pareil cas, je ne peux rien te promettre…

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Une parenthèse temporelle

En ce moment, ma machine à voyager au plus vite dans le temps est en réparation chez le spécialiste à l’autre bout de la ville.

J’avais suspecté une usure des aérofreins avant qu’il ne constate en sus, la casse d’un ressort temporel à l’arrière.

Ces petites défaillances mis à part, mon vétuste engin glissait encore à merveille au travers du continuum sur ses coussins d’air en étoile à cinq branches. Techniquement, il m’était impossible de remonter le temps dans l’optique au retour, de pouvoir me soustraire à l’entretien périodique de mon appareil : Ca ne marche pas comme ça.

C’est donc exceptionnellement, sans chercher à changer d’époque, comme n’importe quel piéton captif de son fuseau temporel, que j’ai pris le temps de traverser sans hâte l’agglomération de mon port d’attache. Découvrant avec stupeur, que son centre s’était entre-temps métamorphosé.

Dans la vieille-ville, le grand parking pavé avait laissé place à des jardins et à des aires de partages et de convivialités. Un peu partout, je découvrais de nouvelles terrasses ombragées, de merveilleuses idées d’espaces ludiques et décoratifs, de sympathiques surfaces de jeux et découvertes pour petits et grands. Et partout aussi, des expressions de bien-être, de joie et de sérénité.

J’ai dû me pincer pour me rassurer que j’étais bel et bien ancré dans le présent. Écartant l’hypothèse que je ne fusse coincé dans un paradoxe temporel suite à une défectuosité de mon véhicule spatio-temporel. Ou alors que je me sois trouvé confiné dans un beau rêve que j’aurais pu faire lors de l’une mes futures excursions…

Et si à un moment donné, j’avais tout simplement été tenté de prendre un billet retour pour la case départ ?

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Source de l'illustration : Internet. 

J'ai visionné des centaines de photographies de "time machines"
dans tous les styles, avec beaucoup d'intérêt, sans parvenir à en 
retenir une en particulier. Ce fût un superbe voyage ! 
Quelle incroyable richesse de créativités et de qualités dans ce domaine ! 

Si j'ai choisi celle-ci, c'est parce qu'elle a l'avantage aussi, 
de permettre de faire du green-washing pour gagner du temps...

La gargouille et la citrouille

Prigouille-la-gargouille en avait tellement gros sur la citrouille, qu’il s’en allât chercher des embrouilles et foutre une sacrée trouille à Poutouille-la-fripouille.

C’est exaspéré par quelques chatouilles, que Prigouille partit en patrouille avec sa clique de pedzouilles prête à répandre à tous vents la bafouille de leurs brouilles. Mais il dût rentrer bredouille de sa petite vadrouille après que Loukouille-l’andouille se portât volontaire pour entrer dans la magouille. Et tout cela, pendant que Poutouille-la-fripouille dérouille et que Chogouille-l’arsouille, patauge encore et toujours dans la patouille. Loukouille se chargea de convaincre Prigouille-la-gargouille d’arrêter de faire son casse-couilles, de ne pas vider plus de douilles dans des dépouilles et d’éviter de vouloir se prendre pour Ratatouille en trempant sa nouille dans leur grosse tambouille.

Et c’est un peu comme par magie, qu’aux douze coups de minuit, toute cette merdouille se changea en citrouille et que put reprendre le chant des grenouilles dans les abords marécageux de la grande gouille.

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Un conte en ouilles, inspiré de faits, romancés dans le but d’en accroître l’expérience des auteurs et des lecteurs.

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Une petite excentricité estivale

En général ma préférence va à la discrétion, même quand je suis appelé à devoir prendre un bain de foule.

Ce n’est qu’à de rares exceptions que je m’accorde quelques excentricités vestimentaires telles que ce nouveau short déniché aux soldes à moitié prix, idéalement calibré pour compléter mon équipement dédié aux baignades estivales. Il ne manque qu’un bonnet de bain assorti.

Ne reste plus qu’à réduire la voilure le temps de l’été et à aller braver la fraîcheur des éléments !

Un bel été à tous !

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