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Author Archives: SunOf
Le fruit descendu
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Ce rougeoyant spécimen est le seul rescapé d’une grappe de cinq représentants : Les autres s’étant sacrifiés pour garnir un repas, peu apprécié mais digéré depuis. De mémoire de gastronome, à ce jour, je n’avais jamais encore consommé d’aussi insipides, mauvaises et selon moi présumées artificielles pseudo-tomates ! (Pouerk !!!)
Étant par nature opposé au gaspillage alimentaire et sachant que je ne saliverai plus devant l’ultime exemplaire de ce lot en provenance de la jungle du marché, je lui ai confié un rôle de premier ordre, celui de figurant décoratif à vie : Il demeurera bien au frais et en bonne visibilité sur l’une des vitrines de mon réfrigérateur… [voir photo]
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Pour l’heure, étant donné que j’oublie vite et facilement, je me marre encore à la surprise du spectacle, à chaque ouverture de la porte de mon frigo ! Il se peut que cette approche contribuera efficacement à affiner mes choix au rayon fruits et légumes.
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Une machine à vapeur d’enfer
Un mystérieux coup de fil
Bled Runner
Aujourd’hui c’est un vendredi 13 – ça va ?
Paisible, inoffensif et sociable
J’ai récement plusieurs fois tenté de réaliser une caricature de capybara, mais sans jamais obtenir le succès escompté. C’est le plus gros rongeur du monde. On dirait bien que c’est la créature la plus paisible, inoffensive et sociable du règne animal !
J’en ai vu naviguer à dos de crocodile dans des vidéos et d’autres photographiés se prélassant sur des plages en dangereuse compagnie… Son seul prédateur connu semble être un grand oiseau blanc à long bec, qui rêve d’en faire son repas, aussitôt que l’évolution de l’espèce lui aura octroyé un bec plus large et un goulot XXL…
Pour moi, le capybara est un animal mystère, presque mythique ! Surtout que je n’en ai jamais vu de mes yeux. En lieu et place du dessin manqué, cette photo dénichée sur internet à laquelle j’ai appliqué une série d’effets.
Il se pourrait que l’aura sereine de ce spécimen contribue à apaiser les tensions extrêmes, qui en ce moment, se propagent dans le monde, créant cette ambiance épouvantable qui me sape mes envies de délirer.
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Nouvelles vagues
Quand ma tête se met à réfléchir avec le ventre
Aujourd’hui, on dirait que Capichcabech est prêt à passer à un régime alimentaire végétarien. Oui, parce qu’avaler des couleuvres, s’empiffrer de boudin de vampire, se goinfrer de ragoût de loup-garou et se torcher à la liqueur de bave de crapaud, c’est une malédiction pour la durabilité des ressources et la biodiversité ! Et ça, c’est encore sans tenir compte du fait que ces mets-là, ils mettent des plombes à cuire dans de vieux chaudrons sans couvercles gloutons en énergie !
Il y a un temps pour tout ! Allez, c’est pas sorcier ! Dès à présent, priorité aux préparations naturelles multi-vitaminées et aux décoctions macrobiotiques assaisonnées de bons coups de baguettes magiques. Quitte à risquer de finir sur le bûcher pour pratiques alimentaires occultes. Il semblerait même que ce soit bon pour la préservation de nos marécages !
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Adoptez une bestiole, tant qu’il en reste
Le fleuron de toutes les crises
Un cheval de Troie fougueux

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Un cheval de Troie jeune et fougueux, vissé sur une planche à roulettes. Il piaffe d’impatience de pénétrer dans la citadelle et s’il le faut, d’y ruer dans les brancards…
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Juste avant de griffonner cet intrépide canasson, je venais de me casser les dents sur la caricature d’un autre animal, connu celui-là pour être particulièrement placide et paisible. Il me paraissait facile à esquisser et l’avais même déjà baptisé “mon spirit animal du mois“. Raté mais partie remise.
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Des plans B sur la comète
On voudrait encore faire croire à quelques excentriques et épicuriens,
Que le rêve à vivre ultime sera un imposant parc à thème lointain !
Que ce jardin surnaturel sera accessible à chacun à un jet d’astéroïde
Qu’il sera inépuisable et plus résilient que celui qui aura fait un bide.
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On leur fera miroiter une pelouse bien plus verte sur une planète rouillée,
Qu’une transmutation de l’oxyde de fer en argent sera aussi à leur portée !
Mais une fois exilés ces promoteurs s’occuperont de vendre des séjours touristiques
Et à tout aventurier curieux, un voyage initiatique vers son origine biologique.
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Miroir, ô mon beau miroir : Dis-moi tout !
Le miroir de ma salle de bains fait maintenant vraiment partie des meubles…
Avec le temps il est devenu très consensuel. Je le suspecte d’avoir renoncé à exercer toute la palette de ses compétences critiques et qu’au mieux, il se contente de sauver les apparences. Il n’est plus que le reflet de lui-même, le pauvre !
C’est le miroir d’une autre salle d’eau qui m’a révélé l’abdication du mien : Suite à une série d’observations, c’est sans complaisance qu’il m’a délivré un blâme portant sur l’ensemble ma coiffure !
C’est donc coiffé d’une capilature à priori moins inélégante que je suis retourné faire face au verdict de la glace sévère, avec l’espoir d’un renvoi d’image plus irréprochable de ma personne.
Le pointilleux miroir m’a inspecté de haut en bas et a fini par me convaincre de me soumettre dans les plus brefs délais à une pesée. Une mesure d’ordinaire effectuée avec une périodicité quinquennale, un rythme autrefois largement suffisant.
De retour à mon domicile, j’ai récupéré le pèse-personne mécanique historique hérité de mes ancêtres au fond de mes oubliettes, pour constater que j’avais bel et bien forci et accumulé des réserves. (Probablement en vue d’augmenter mes chances de survie durant l’hiver rigoureux qui s’annonce.)
Puis, c’est encore le miroir draconien qui a mis en doute la précision de mon dispositif présumé obsolète, m’indiquant la disponibilité sur place d’un appareil de référence. (Un modèle éprouvé et en activité, selon mes estimations, depuis près d’un demi-siècle.)
Et c’est à pieds joints avec une grimace appropriée que je me suis pris un autre supplément de cinq à six kilos dans les gencives !!!
Petit à petit, je prenais conscience que je devais être en visite dans la salle de bains de mes cauchemars !
Epilogue :
Ce matin, dans le but d’écarter le moindre doute, j’ai investi dans un pèse-personne électronique assumant une marge d’erreur de 100g. Et il s’avère comparativement que c’était mon illustre antiquité qui révélait ma progression avec le plus d’exactitude !
En même temps, je viens aussi de perdre cinq à six kilos en une seule nuit et de réaliser qu’au départ, ma coiffure précédente n’était sans doute pas aussi repoussante que ça …
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