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Author Archives: SunOf
La vie en rose
Mon robot ménager
Le grille-planète (je ne vous fais pas un dessin)
Brain Circus

J’avais baptisé ce croquis rapide “brain circus“. Je l’ai récupéré dans la colonne éphémère du blog, avec cette phrase qui lui était associée : “Sur la piste, sous ce grand chapiteau, les numéros et les acrobaties se suivent et ne se ressemblent pas“
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J’avais entendu dire que les artistes avaient pour mission de bousculer nos perceptions…
J’ai donc ouvert les yeux et prêté l’oreille. Je me suis livré à une observation systématique de l’agitation que ces saltimbanques pouvaient déclencher dans mon catalogue de perceptions…
Et ce n’est qu’ensuite, afin de compléter ma sélection officielle, que j’ai envisagé de devenir mon propre artiste complémentaire.
Besoin urgent d’un clown, d’un funambule ou d’un acrobate ? Quand malheureusement aucun n’est disponible rapidement ? Je ne suis jamais bien loin : Je m’échauffe et j’entre en piste. Et de plus, je serai bon public !
Pas de fanfare à proximité ? Je serai l’homme-orchestre ad intérim qu’il me faut…
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Wowowow, du calme, mon précieux !

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Réalisé hier sur le principe du “dessin automatique“. Je n’ai plus souvenir du chemin qui m’avait conduit à ce résultat. N’en reste que quelques interprétations concrètes possibles qui m’étaient passées par la tête sur le moment, pendant le voyage de la tentative d’évasion.
Une piste d’interprétation :
Le sméagol se trouve dans une situation inconfortable et il en a perdu le contrôle. Et pourtant il continue de s’accrocher avec acharnement, parce que c’est ce qu’il possède de plus précieux… Il y a des hauts et des bas qui lui fichent le tournis.
En même temps, il va devoir tenir bon jusqu’à ce que la situation revienne à la normale !
Le principe du “dessin automatique“, c’est-à-dire dessiner ce qui vient et progressivement voir ce que ça pourrait donner est une forme d’exutoire particulièrement efficace chez moi. Parfois même plus que la méthode de “l’écriture automatique“.
Si je l’écris quand même aussi, c’est pour que ce soit durablement imprimé dans ma tête.
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La corbeille à mauvaises idées
Le porte-parole (section bobard + bullshit)
Faire un menu du jour, ça ne doit pas être si sorcier…

Un exercice de carte de menu en PAO qui s’est finalement révélé assez épuisant à réaliser ! C’est qu’il a fallu faire quantité de recherches sérieuses pour ne pas manquer à tous mes devoirs de vous mettre l’eau à la bouche !
Je n’avais au départ pas d’objectifs précis à atteindre et c’est une fois de plus parti complétement en vrille ! Et ceci, sans sabre de Damoclès en suspension dans les alentours !
Je suppose qu’on doit pouvoir trouver ou faire mieux et pire. Il me semble déjà que ça manque un peu de souffre dans les mets, mais, je ne vais pas continuer d’en faire tout un plat. Et ma foi désolé, chers lecteurs, vous qui êtes de la profession, s’il devait y avoir pour vous quelques incohérences gastronomiques dans cette liste d’alléchantes recettes aujourd’hui …
Allez , bon appétit à tous et après, du balai ! (iiihihiahahaaaa – wooosh ! )
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L’oignon qui pleure
Ah l’oignon ! On pourrait penser qu’il est particulièrement prédestiné à fondre en larmes ! Surtout qu’il est destiné à être coupé en rondelles ou haché menu sans pitié. Pauvre légume !
C’est une question d’interprétation. Une vision toute personnelle des choses.
Il y a un bonne vingtaine d’années, on m’avait annoncé que je faisais du délire interprétatif. Je l’avais remarqué, mais ne savais pas ce que c’était. Surtout que c’était réglé sur la puissance maximale avec overdrive. Alors ça m’avait conduit à aller consulter pour voir si c’était réparable…
Je n’ai naturellement ensuite pas eu d’autre choix que d’apprendre à maîtriser ou à contourner ce problème. A éviter les raccourcis, à faire du tri sélectif et à remettre en question la moindre de mes interprétations. Et mes observations m’ont permis de constater que les erreurs d’interprétation et les spéculations étaient monnaie courante chez les autres aussi. Et parfois c’est amusant, parfois c’est embarrassant… Et s’il vous prenait la mauvaise idée de vouloir jouer avec mes difficultés d’interprétation, il se peut que je réagisse assez mal à votre encontre… Attention réflexe défensif inside, selon seuil de tolérance du jour !
Pour ma part, je pars du principe qu’avec le soutien actif de mon imagination, j’en fait simplement plus que la moyenne et que je dispose assez souvent d’un gros bouquet d’interprétations allant d’une version potentiellement évidente jusqu’à son exact contraire. Je retiens la plus plausible tout en laissant planer un doute sur mon choix. Parfois ça se bouscule un peu lors de l’épreuve de sélection. Parfois le résultat s’inverse complétement, mais plus tard. Pour une éventuelle décision d’un retour à la version d’origine… J’appelle ça “des inversions”. Et tout cela dépend encore de la position momentanée du curseur.
Aujourd’hui, je peux aussi les apprécier mes troubles de l’interprétation. Parce que je les trouve drôles, absurdes, inattendus, inspirants etc… Et je peux comprendre que parfois pour les autres, ça doit être chiant, embarrassant, agaçant, consternant etc…
Pour en revenir à mon oignon qui sanglote, sachez qu’il n’est pas triste : Il pleure de joie !
Hier, je suis allé faire quelques courses de l’autre côté de la frontière et en revenant, la douanière m’a demandé si j’avais quelque chose à déclarer. Je lui ai affirmé que non. Alors elle m’a demandé ce que j’avais acheté… En tentant péniblement d’énumérer mes achats, c’est à l’oignon que j’ai pensé en premier : Une rareté j’imagine, de déclarer un oignon jaune tout ce qu’il y a de plus légal à l’importation. Ça a tellement touché mon bulbe adopté que je le place en tête de liste, qu’il en a pleuré à chaudes larmes…
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Time to Relax
Une tardive remise en état

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Je vis au centre de la grande forêt de conduites et de tuyaux.
Mon travail consiste au quotidien à poser des vannes et des robinets sur ces canalisations afin de pouvoir en réguler les flux avec soin. Je n’ai moi-même pas toujours connaissance de l’exacte teneur de ce qui circule à l’intérieur de ces canalisations et il faut chaque jour procéder à de nouvelles analyses.
En fonction des résultats obtenus, j’ajuste ici et là les débits d’approvisionnement de mon installation afin d’obtenir les dosages optimaux en veillant à prévenir une potentielle catastrophe. S’il le faut, en cas d’alerte, comme par exemple lors de livraisons en quantités excessives qui risqueraient de noyer le dispositif, je réduis sans hésitation, tous les apports problématiques à leur strict minimum. Et les réactions en chaîne sont proscrites dans tout le périmètre !
Lorsqu’il y a fuite, je colmate. Je remplace les joints lors d’entretiens préventifs. Je m’occupe des filtres aussi, puisqu’il arrive qu’ils s’encrassent prématurément. Parfois il y a des siphons qui se bouchent, des bulles d’air à purger, ce genre de choses…
Vous l’aurez compris, il s’agit d’une mission qui n’est pas de tout repos chaque jour.
Durant ces nombreuses années de service, je me suis investi pour connaître en détail les caractéristiques les plus complexes de cette installation. Mais j’évite de m’assoupir aux commandes. Les excès de confiance ne sont pas admis.
Lors de mes tournées d’inspection, il arrive encore que je découvre une nouvelle conduite qui ne s’était encore jamais trouvée là auparavant. Et évidemment, il n’y a jamais personne pour me prévenir à l’avance ! Je n’apprécie pas ces situations-là, ayant déjà fait l’expérience qu’ensuite, c’est encore le même type d’erreur humaine qui pouvait se répéter…
Et l’autre alors de m’ordonner de ne toucher à rien dans l’immédiat. De mesurer toutes les incidences dans les nouvelles conditions et de n’intervenir qu’en cas de nécessité. De surveiller de près l’évolution des choses, de garder un œil critique et de consigner les éventuels dysfonctionnements dans le journal de bord. Comme si cette nouvelle configuration n’allait en rien remettre en question, ma subtile gestion de notre système !!
Mais dans cette activité, je traverse également de belles périodes de paix intérieure et peux profiter de phases de grande sérénité ! En particulier lorsque de simples touches de dextérité sur la précision des réglages suffit. C’est quand tout est parfaitement fluide, que les conditions qui peuvent garantir le meilleur mélange sont réunies. C’est un savoir-faire indispensable pour faire tourner une usine comme celle-ci.
C’est en général durant ces périodes de calme, qu’on peut penser que je ne suis pas en forme. Alors que je m’emploie à éviter de perturber les réglages optimaux dans l’intention de la laisser durer…
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Un texte qui n'a plus été finalisé comme prévu.
Ma figurine favorite du Monopoly vintage

J’ai retrouvé mon jeu de Monopoly vintage dans un carton d’archives.
Je ne m’attendais pas, depuis mon dernier passage dans le coin, à ce que ce secteur du pays se soit enrichi d’autant de nouvelles constructions ! Et surtout que les prix aient à ce point pu prendre l’ascenseur ! Rien qu’une simple nuit à l’Hôtel sur place, c’est déjà le coup de fusil !
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Ma figurine favorite du Monopoly de mon enfance était le cochon. Cet animal était probablement un symbole porteur de chance local à l’époque sachant que l’autre figurine dont je me souvienne était un petit ramoneur portant une échelle sur son dos. Mais la figurine porcine n’existe plus. Pas même dans ma bonne vieille boîte de jeu personnelle : Une réelle déception en ouvrant la boîte. Et je n’ai pas trouvé de photo souvenir nulle part sur la toile, pouvant attester de son existence historique ! D’où ce dessin inspiré de ce souvenir lointain et mis au goût du jour…
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P.S. : Ha ! Mystère élucidé ! Je viens de trouver ma réponse sur internet :
“Avoir eu de la chance se dit en allemand «Schwein gehabt», (avoir eu du cochon) “
( Je connaissais cette expression, mais n’avais jamais pu faire le lien avec la figurine )
La boîte de jeu de mon enfance était une version suisse-alémanique !
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Le “secret lover”
C’était la tasse de trop, mais je limite la casse !
Caramba j’ai encore raté mon “prochain” dessin ! Ce dernier n’avait pas dépassé un indice de satisfaction de -12 en comptant large ! Le piètre score de cette réalisation ne saurait suffire à me mettre suffisamment en joie pour mériter une procédure de publication dans l’espace public !
L’objectif visé n’a pas été atteint pour la seconde fois déjà et je dois l’admettre, sur le moment, j’en ai bu la tasse jusqu’au calice !
Je vais maintenant surmonter les effets secondaires négatifs de ces cuisants échecs, avant de remettre, une fois de plus, l’ouvrage sur le tapis !
En général, lorsque je suis fort désappointé, je ne casse pas de vaisselle ! Mais au contraire, je sors prendre l’air et vais en acheter de la nouvelle ! Comme le prouve aujourd’hui cette jolie petite tasse d’amour lifestyle, qui ne manque pas de piquant.
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Quelques liens piquants également :