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Ma bonne vieille machine à voyager dans le temps
aurait peut-être besoin d’une grande révision et d’une mise à jour ?
Mais alors quelque chose de fiable, qui aura déjà fait ses preuves !
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Il aurait certainement été intéressant de dessiner cette partie de Hâte-toi lentement en perspective. Et en invitant deux joueurs de plus à la table. Par exemple Speedy Gonzales, la souris la plus rapide de tout le Mexique et l’insaisissable Bip Bip comparse de Vil coyote.
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Mes premières vacances à la mer ont failli être les dernières !
Alors que je barbotais sagement dans l’eau en jouant avec mon petit voilier gonflable, le fond marin, jusque-là en pente douce régulière s’est soudain dérobé sous mes pieds : Aujourd’hui encore, je ne sais pas par quel étrange phénomène. Comme je n’avais pas encore jugé utile de suivre le moindre cours de natation ni participé à aucun stage de gestion de la panique, j’ai coulé à pic en gesticulant. C’est une main miraculeuse venue de la surface qui m’a repêché avant que je boive la tasse de trop. C’était un nageur qui passait par là au bon moment : Un grand merci à ce sauveteur inconnu d’avoir pris la peine de considérablement prolonger nos vacances familiales ainsi que mon espérance de vie !
Je crois que c’est la même année, au même endroit, que j’avais développé une sévère phobie des crabes. Ceci même si je ne les ai pas une seule seconde suspectés de s’être entendus pour creuser ce piège au fond de la mer dans le but de faire de moi leur prochain repas de chair fraîche.
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C’est mon optimiste qui est le plus fort ! Mon pessimiste ne fait pas vraiment le poids !
Mon optimiste l’est peut-être même un peu trop ! Il est du genre très confiant. C’est un curieux et un passionné. Parfois excessif, un peu trop insouciant et téméraire peut-être aussi. Mais avec un petit côté piquant et philosophe.
Et je ne peux pas dire que mon pessimiste ne le soit pas assez ! Il est tellement sceptique et méfiant. Il m’arrive de penser qu’il ne croit même pas en lui-même. Au point d’être défaitiste d’entrée de jeu lorsqu’il s’agirait pour lui de devoir faire face à mon optimiste.
Mais il arrive que mon optimiste soit un peu anesthésié lorsqu’il a été malmené sur ses points faibles. Que mon pessimiste en profite pour occuper tout l’espace, pour se lâcher et faire son catastrophiste. C’est là que mon optimiste reste en retrait et laisse mon pessimiste exprimer toutes ses inquiétudes jusqu’à ce que ce dernier retrouve son calme et se fasse à nouveau un peu oublier…
Mon optimiste l’est tellement, qu’il pense vraiment être en mesure de rendre mon pessimiste plus optimiste !
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Il m’arrive de parvenir à remonter jusqu’à la source précise d’un j’aime ou d’un je n’aime pas. Et ce, même si les événements ayant conduit à ce genre de point de bascule étaient bien cachés dans l’ombre d’un passé lointain. Le degré d’appréciation d’origine est souvent simplement resté bloqué dans l’état depuis la période en question. Parce que rien de nouveau ni de contradictoire n’est jamais venu renverser ma position depuis. Mais aussi que je n’ai pas fourni le moindre effort pour y changer quoi que ce soit.
Ça reste souvent pour moi un cheminement amusant que de retrouver les raisons profondes et enfouies, qui ont un jour pu conduire à un j’aime ou à un je n’aime pas, surtout à tendance marquée et à caractère définitif.
Je pourrais commencer par citer deux exemples de la catégorie je n’aime pas : Il y a une marque automobile que je n’achèterai jamais ! Pas même d’occasion. Et je ne peux pas blâmer ce constructeur ou son designer pour ça, parce qu’ils n’y sont pour rien ! (voir *1) Un autre exemple est que je n’ai jamais pu me faire à cette soudaine starification des DJ (Disc Jockey). Et ce n’est pas parce que j’ai eu à trop en subir qui enchaînaient des séquences musicales qui n’étaient pas à mon goût, non ! (voir *2) Dans ces deux cas, mon fort sentiment de déplaisance indélébile est à chaque fois du à des interventions malheureuses de tiers impliqués ! Ce n’était donc rien que des accidents avec dommages collatéraux.
Mais bon… passons plutôt à un autre exemple :
A une époque où je n’avais peut-être pas encore tout à fait pris conscience que je présentais des dispositions naturelles pour devenir une bête de cirque, je me suis trouvé dans une situation peu banale à deux bouses d’éléphant d’un grand chapiteau.
En visitant la ménagerie, j’ai subitement été goulument embrassé par une girafe. Je ne sais pas ce qu’elle avait vu en moi qui avait pu déclencher pareille motivation à perdre autant d’altitude pour venir me lécher la moitié du visage de sa grosse lavette saliveuse ! Moi, en nabot impressionné, même si j’étais clairement à ses pieds, je n’avais pas encore osé imaginer une seconde, aller lui sauter au cou, comme ça sans prévenir !
Mais voilà, ensuite entre nous, c’est resté une aventure sans lendemains. Mais depuis ce jour-là, c’est vrai que j’aime beaucoup les girafes et que j’avais bien failli oublier pourquoi à la base…
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Précisions :
*1) Il s’agissait de la marque-passion d’un collègue de travail et voisin d’atelier, qui par ailleurs était très sympathique et avec qui nous entretenions aussi plein d’échanges de qualité. Mais qui faisait aussi qu’il en parlait tout le temps. J’ai enduré les prêchiprêchas quasi quotidiens de sa religion mécanique durant des mois, voire des années. Son but probablement quelque peu paternaliste, devait être de vouloir me transmettre son virus automobile. J’étais encore très jeune mais déjà vacciné et volontiers à l’écoute. Je n’ai jamais vraiment trouvé comment lui signaler clairement que dans les faits, j’étais plutôt favorable à ce qu’il aborde à volonté, des sujets mieux cadrés me concernant. Un jour, il m’avait invité en qualité de passager VIP à bord de sa caisse ripolinée à la peau de couille de daim, pour aller défier les lois de la physique sur une longue ligne droite enduite de bitume frais. J’ai accepté le galop d’essai pour lui faire plaisir, espérant que l’expérience se termine au plus vite et qu’elle ne se reproduise plus jamais ensuite. Aujourd’hui encore, les modèles de cette marque peuvent me rappeler des haut-le-cœur du passé. Même immobilisés dans un parking.
*2) J’avais fait la rencontre, puis fait plus ample connaissance, puis carrément sympathisé avec un joli brin de fille sur laquelle j’avais flashé à mort. Elle travaillait dans un magasin de musique et donc en plus d’être tout à fait à mon goût, elle y connaissait un rayon en disques vinyle. Elle m’avait invité chez elle, m’avait entre autre fait découvrir Bohemian Rhapsody. Évidement je m’étais enflammé comme un cocktail Molotov et m’étais laissé pousser quelques solides espoirs. Elle m’avait prévenu que les soirs de week-end, elle avait pour habitude d’aller danser dans une ville voisine dans la discothèque d’un certain DJ Trucmüche. Alors le samedi suivant, je m’y étais rendu pour découvrir cette fameuse boîte de nuit et lui faire le coup fumant de mon apparition surprise. En arrivant sur place, j’ai retrouvé ma dulcinée mélomane pas vraiment seule au beau milieu de la piste de danse : Ils étaient en train de se bouffer le museau, elle et celui qui s’est vite révélé être le fameux DJ Trucmüche en personne et pas vraiment à sa place de travail. Évidement l’avantage du DJ, c’est qu’il n’a pas vraiment besoin de s’évertuer mille ans à jouer d’un quelconque instrument : une fois que le disque sur la platine et la boule à facettes tournent bien rond, que le maître de cérémonie en chef qu’il est, a ajusté avec précision la vitesse de défilement du chenillard, il reste encore du temps libre à meubler. Et c’est donc sans avoir à du tout à casser l’ambiance, qu’il peut aller apporter un peu d’assistance respiratoire aux clientes qui se sont épuisées sur sa piste de danse…
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Tout comme vous, il m’est déjà arrivé de me sentir bien seul au monde. Mais ça, c’était avant l’internet et les réseaux sociaux qui m’ont permis de prendre conscience de plusieurs choses :
C’est après avoir vu un documentaire consacré à la géo-ingénierie et aux apprentis sorciers du climat en général, [lien] que je me suis moi aussi soudain senti investi d’un pourvoir d’expert et me suis livré à ma petite étude personnelle à la recherche d’une solution qui pourrait enfin mettre d’accord entre-eux, le maximum de bipèdes terrestres. Le moyen le plus efficace pour sauver la paix, la démocratie, le dérèglement climatique et garantir une ressource illimitée en énergie verte non polluante etc…
J’ai évidement déjà déposé le brevet de cette invention. Contactez-moi avant d’entreprendre les travaux afin de négocier mes royalties.
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…
Accorde-moi une autre chance de l’emporter à l’un de tes petits jeux
Permets-moi d’aller encore à la cueillette de tes fruits les plus délicieux
Encourage-moi une fois de plus à me perdre dans mes risques et périls
Souffle-moi encore ces quelques mots-clé qui me rendent plus éloquent et fertile
Joue-moi un autre de tes tours qui parviennent à me garder captif et étourdi
Anime-moi d’improvisations audacieuses qui se fondent dans un croquis
Surprends-moi encore que je te prouve à jamais à quel point tu m’intéresses
Tire-moi au sort, à pile ou face ou à quitte ou double et rends-moi la pièce…
…
Je n’ai pas à ce jour du passer de test virologique PCR, mais quelque chose me dit que j’aurais certainement été un peu agité sur ma chaise au moment de l’opération-écouvillon, comme peut en témoigner ce dessin de pure fiction, inspiré d’une réalité plus que probable.
Et maintenant que je sais que je maîtrise haut la main l’opération-aiguillon dans le bras, j’espère ardemment, pour la suite de cette crise là du moins, pouvoir en rester aux habituelles opérations-écouvillon sans assistance et dans chaque oreille uniquement !
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Je manque cruellement d’imagination en ce moment... C'est probablement pour cela que je me prépare à un de ces jours prochains, devoir aller me faire "tester" le cortex préfrontal à l'aide d'un coton-tige de 50 centimètres de long !