Author Archives: SunOf

Hommes d’actions

-Allo ? Allo ? C’est les pompiers ???

– [Voix de synthèse + bande son musique + répétition en boucle] Bonjour ! Vous êtes en communication avec les services du feu ! Cet appel pourra être enregistré pour des raisons de contrôle qualité ! Pour commander un pin’s de la société, tapez “1″ … Pour vous inscrire à notre newsletter ou vous abonner à notre magazine mensuel, tapez “2″ … Pour précommander notre calendrier spécial sapeurs-apollons en uniforme d’Adam , tapez “3″ … Pour contracter un abonnement “priorité et efficacité – abo premium de luxe“, tapez “4″… Pour nous annoncer un sinistre, tapez “hashtag + 118 + étoile”, mais sans taper les 2 + …

– [appelant qui tape #118* et patiente … environ ………. 10 minutes ……….]

– Oui bonsoir ! Les services du feu vous remercient de votre patience ! Que pouvons-nous faire pour votre service ?

-Venez viiiite ! Il y a le feu partout !

– Un petit instant cher client ! Avez vous en priorité mis tout le monde en sécurité par vos propres moyens ? Si c’est déjà le cas, êtes-vous prêt à vous soumettre à un petit questionnaire ?…

– Mais… Monsieur !!! Il s’agit d’une urgence !!!

-Ouiiii nous en avons d’ailleurs été informés il y a un certain temps déjà. Ça sentait aussi le roussi aux alentours de notre caserne et nous nous sommes dès lors activement préparés à devoir partir en intervention à tout instant. Mais voyez-vous, nous sommes un corps de sapeurs-pompiers démocratique d’élite. Et comme le stipule clairement notre procédure : Avant que tous nos soldats du feu ne se précipitent toutes sirènes hurlantes sur un sinistre, nos gradés doivent se réunir en séance de crise, en compagnie de tous les spécialistes disponibles : Afin de procéder à une analyse empirique des données relatives à la situation qui prévaut sur le terrain. Les temps où il suffisait de nous lancer un petit coup de fil pour nous ordonner : “Vite ! Faites quelque chose !!!” sont révolus !

-Non mais sérieusement… tout va flamber, on n’a plus vraiment le loisir de papoter là !!!

-Popopopo, calmez-vous cher Monsieur ! Nos consommateurs sont toujours tellement pressés ! Nous ne déployons nos grandes échelles que dans les cas où une majorité des hommes ont voté en faveur de la nécessité d’un déploiement… Mais en attendant, avez-vous bien vidé tous les extincteurs à disposition dans votre périmètre ? Et pouvez vous attester d’une couverture d’assurance incendie suffisante ? Si je me permets de vous demander ces choses là, c’est parce que la pression dont nous disposons dans nos lances à incendie est inversement proportionnelle à celle que nous mettent les différents lobbies actifs sur ce marché… Et même nous, nous ne pouvons désormais plus nous permettre de jouer avec le feu !

-Mais bon sang !!! … Il ne restera plus que braises et cendres quand vous débarquerez !

-Je vous avoue Monsieur, qu’il est toujours préférable de se préparer au pire dans pareilles situations ! De plus il faut savoir que la décision de refaire le plein des citernes de nos véhicules lourds est actuellement suspendue : Cette période est assez peu propice au niveau des coûts pour un réapprovisionnement. C’est à cause de l’offre et de la demande : Une prolifération d’incendies ferait chuter le prix de l’eau à la pompe et aux hydranthes. C’est une perspective qui pourrait s’avérer profitable en terme de rentabilité future dans notre business !

-Et si je vous annonce que je suis l’un des actionnaires principaux de votre société et que si vous ne vous magnez pas immédiatement le cul pour intervenir, vous et votre escouade de “pétouilleurs” allez vous aussi, très vite avoir très chaud aux fesses ???

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Un très vieux dessin (sans volonté de discrimination
bien entendu) recyclé pour l'occasion.
Parce que j'ai vraiment trop la flemme d'en faire 
un nouveau pour le moment.

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Espresso (Ma non Troppo)

Je me suis arrêté dans ma ville natale pour y prendre un café. J’y avais séjourné jusqu’à mes dix ans d’âge. Cette cité ne s’attendait plus à une nouvelle visite de ma part. D’ailleurs aucun citadin n’était présent sur mon passage pour parsemer l’avenue de pétales de roses. Les concitoyens supposés venir clamer leur joie le long des trottoirs pour fêter mon grand retour n’avaient pas été prévenus. Mais heureusement, personne non plus n’avait fait le déplacement pour venir projeter sur moi des regards de travers, en souvenir des mille bêtises de garnement espiègle que j’avais bien pu commettre dans ses immeubles et dans ses rues. Il ne s’agissait que d’un rapide retour aux sources, sans les tambours, ni les trompettes. Une réapparition en toute discrétion. Bien sûr, cette excursion n’a pas manqué de rafraîchir son lot de souvenirs d’enfance et de convoquer le parcours de quelques frissons de nostalgie…

Tout a commencé par le souvenir de la boulangerie du quartier. Celui-ci déclencha une irrésistible envie de passer commande d’un croissant frais du jour pour accompagner mon espresso. A cette époque-là, j’étais toujours premier volontaire pour la corvée du bon pain tout frais du matin. Et la fille de ce boulanger là, ne pouvait clamer une quelconque innocence dans cet attachement. Je me rappelle de son prénom ! Alors que je serais volontiers coutumier d’un oubli de patronyme en moins d’un an. J’étais un galopin timide, mais à la fois également doté de sentiments ardents. Une fois vaincus un à un les obstacles du caractère embarrassant de ma nature pour faire la connaissance de la belle, c’est mon tempérament fougueux de préadolescent inexpérimenté qui l’a subitement enlacée et plaquée à l’horizontale sur les sacs de farine entassés à la cave de la boulangerie. C’est son paternel, lui aussi bien occupé entre deux tresses, qui nous avait surpris en position délicate et qui avait mis un frein à toutes ardeurs câlines. A la suite de cet épisode précoce, c’est évidemment le pôle nord de ma nature encombrante et hésitante qui avait repris tous ses droits et pour plusieurs longues années. La petite boulangère ne m’avait d’ailleurs plus jamais ensuite invité à visiter les entrepôts de l’entreprise familiale, ni même laissé explorer le confort de sa chambre à coucher. Ce qui m’avait laissé comprendre qu’elle avait été prise plus au dépourvu que par consentement, en réaction à mon vif désir de lui témoigner toute l’intensité de mon affection pour elle. Que je serais peut-être favorablement inspiré d’ajouter encore quelques échelons intermédiaires à mon impétueuse personnalité en construction…

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A suivre, peut-être …

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Les ambitions de Julie l’Esquisse

Julie l’Esquisse sur le papier, serait née d’une succession de coups de crayon sans prétentions. Elle m’était sympathique, alors je l’avais invitée à s’installer dans un coin de l’atelier sur une pile de croquis improvisés. Nous ne manquerions certainement pas de faire plus ample connaissance, au cours des semaines à suivre.

A chaque fois que je me trouvais à proximité, elle tentait d’attirer mon regard en agitant vigoureusement ses bras en l’air.

Forcément à ce stade, fraîchement crayonnée, aucune parole ne pouvait encore sortir de sa bouche. Aucune bulle lisible ne pouvait apparaître au-dessus de sa tête. Pourtant elle semblait déjà fort désireuse de vouloir établir une communication. Lorsqu’au meilleur moment mon attention lui fût totalement acquise, elle s’est mise à mimer son message à mon intention à la lumière d’une série de gesticulations corporelles.

J’ai pu, je le pense, saisir l’essentiel de ses revendications : Elle se montrait impatiente que je la passe à l’encre. Que sans attendre, je gomme certains de ses petits défauts. Que ses besoins de s’exprimer, d’évoluer dans de grands espaces et de rayonner de centaines de nuances de couleurs lui paraissaient vitaux. Que je ne pourrais pas plus longtemps encore, la retenir ainsi prisonnière d’une seule case trop étroite. Que je devrais lui aménager sans attendre, une plus grande liberté de mouvements. Qu’elle se verrait bien un jour récompensée de ses nombreux efforts par un premier rôle dans une belle animation

J’ai malheureusement du lui répondre, que dans l’immédiat, il m’était impossible de répondre favorablement à l’ensemble de ses grandes ambitions. Mais que pour commencer, ce serait avec grand plaisir que je lui accorderais quelques solides traits de caractère

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L’invité à s’en aller

L’invité à s’en aller

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Je me permettrai encore de me défiler

A l’écart des tenues de soirée exigées 

Je disparaîtrai encore sur la pointe des pieds

A bonne distance des cortèges de mondanités

Je me considérerai encore comme l’invité

A la dérobade et à la belle échappée !

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Lorsque j'étais adolescent, j'ai fait deux fugues marquantes !
A la première, j'avais été repris le soir même par les autorités 
parentales et à la seconde, je m'étais perdu et avais manqué de 
crever de soif dans l'exploration d'un grand désert aride d'Espagne...
J'avais aimé ça : C'était des expériences très grisantes et cette 
poudre d'escampette avait ma foi bien plus qu'un simple arrière-goût 
d'aventure ! 
S'agissant ici d'un article parti d'une toute autre idée de départ, 
Une ébauche dont il ne reste plus grand chose au final,
Je viens en quelque sorte de me livrer à une fugue créative ! 

Le coup de foudre du grand méchant loup

Ça faisait un sacré bout de temps que je souhaitais pouvoir dessiner ma version inspirée du loup du dessin animé de Tex Avery. Celui qui en fait des tonnes lorsqu’il tombe sous le charme d’une créature qu’il trouve très à son goût !

Mais comme je serais plutôt nul pour traiter ou honorer qualitativement des commandes dans des délais acceptables (y compris celle que je m’ordonne à moi-même) je dois toujours attendre une sorte de déclic révélateur ou une combinaison de déclencheurs pouvant débloquer sa réalisation. J’ai une préférence et connais plus de facilité avec ce qui sort comme ça, un peu par hasard du chapeau.

Il est vrai que j’aurais pu forcer un peu, par exemple simplement en relisant les trois petits cochons, le petit chaperon rouge, la chèvre de Monsieur Seguin et en revisionnant Blitz Wolf de Tex Avery. Mieux, j’aurais pu me laisser frapper de plein fouet par un double coup de foudre juste avant l’heure à laquelle habituellement, je me métamorphose en loup-garou au clair de lune…

Mais étrangement, c’est ce matin au réveil que cette idée de dessin m’est réapparue et que j’ai enfin pu réaliser un croquis convainquant ! Je crois que j’ai dû faire un rêve plutôt sympa la nuit dernière !!!

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Mélange des genres et des couleurs

Il était une fois, un fonctionnaire haut en couleur locataire d’une Maison Blanche que le peuple surnommait volontiers l’Homme Orange.

Un beau matin en se réveillant, l’Homme Orange par coquetterie, mais aussi pour épater la galerie de ses électeurs, décida qu’il pouvait s’offrir le Pays Vert (Greenland / Groënland)

Et c’est à peine réveillé, que ce fonctionnaire a décroché son Téléphone Rouge pour faire une offre de rachat en Billets Verts aux propriétaires du Pays Vert !

Mais il s’est retrouvé face à l’un de ces Murs Grisâtres qu’il a lui même pour habitude de dresser, et ce, même s’il devait s’entêter à aller jusqu’à signer un Chèque en Blanc pour payer le prix de son hypothétique acquisition territoriale.

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Un soir, alors que nous plaisantions, rapport aux moult excès provocateurs et grotesques de ce fonctionnaire incontrôlable et capricieux, j’avais spontanément supposé qu’il me semblait que si on mélangeait à parts égales de l’orange et du vert , le résultat pourrait bien être assez proche de la couleur de la merde

Et c’est aujourd’hui dans le but de vérifier cette supposition , que j’ai procédé à une vérification :

Dis, tu me prêtes ta cachette ?

Lorsque je me m’étais trouvé pour la toute première fois dans ta rue, s’y trouvaient quelques enfants qui jouaient à cache-cache. L’un d’entre eux, s’était planqué juste à côté de ton automobile garée devant ta maison. Me voyant m’approcher de lui, le gamin accroupi s’était soudain redressé. En réagissant ainsi, il avait failli trahir sa position à la vigilance du chercheur de la partie. Celui-ci ne se trouvait pas très loin de nous.

Et le p’tit gars de chuchoter à mon intention :

– « Nous ne faisons que jouer à cache-cache !?! »

Probablement qu’il avait du me prendre pour un habitant de ta résidence susceptible de le chasser de sa planque. Pour le rassurer, un index barrant mes lèvres, je lui ai répondu :

-« Mais oui, aucun problème, cache toi bien ! Tu sais, la propriétaire de ta cachette apprécie beaucoup elle-aussi de jouer à ces jeux-là ! Elle ne t’en voudrait certainement pas si elle devait en personne te surprendre, dissimulé à cet endroit. D’ailleurs j’apprécie moi aussi parfois encore de pouvoir me mettre à l’abri des regards. Et justement, je participe en ce moment à une partie de cache-cache avec elle ! C’est la raison de ma présence aujourd’hui. Notre partie a débuté depuis quelques temps déjà…

Le garçon désormais plus intéressé par notre échange que par son invisibilité, se renseigne alors pour savoir si j’avais été désigné chercheur de la partie à laquelle j’avais pris part.

-« Dans notre version très particulière de ce jeu, on se cache et on se cherche tous les deux, un peu à tour de rôle. Nul besoin en tant que chercheur de se tourner le nez vers un mur ou un tronc d’arbre, de se masquer les yeux en comptant à voix haute jusqu’à cent ! Et il n’y a pas de limitation territoriale. On peut se cacher partout et à tout moment et parfois en même temps. Hier par exemple, j’ai cherché et trouvé son adresse. Alors aujourd’hui je suis venu à l’improviste ici sur place . Mais il n’est pas certain qu’elle se cache à son domicile : Il se pourrait, me sachant sur sa piste, qu’elle se soit déjà éclipsée pour aller se cacher à l’autre bout du monde…

C’est à ce moment-là que mon jeune interlocuteur s’est fait surprendre et que je m’en suis senti quelque peu responsable. Le chercheur s’était approché sans se faire remarquer.

Alors je me suis arrangé avec le galopin pour qu’il me cède un instant sa cachette. Elle était idéalement située pour inspecter les environs et observer les allées et venues dans ce quartier qui m’était encore inconnu. Je m’y suis installé à l’affût, espérant que tu pourrais sortir de ton repaire et prendrais le risque de te laisser surprendre…

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Sortie de secours pour pessimistes

On dit parfois qu’il existe seulement deux catégories de personnes, les optimistes et les pessimistes

Même si pour ma part je suis de nature plutôt optimiste, il y a des périodes où c’est clairement ma part de pessimisme qui prend le dessus :

On ne va jamais s’en sortir ! Aucune chance ! C’est perdu d’avance ! C’est irréparable ! C’est trop tard ! A quoi bon ! Non mais ça!: ça ne va pas être possible ! C’est déjà parti en carafe, il n’a plus rien à faire ! etc … etc… et blablabla

C’est là que mon optimisme peu disposé à se laisser déborder sans réagir, se moque ouvertement de mon pessimisme et reprend naturellement sa place derrière le gouvernail.

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Solution : Alors depuis l’entrée du parcours, vous allez tout droit. Lorsque vous vous trouverez face à un mur, ne restez pas planté là ! Prenez à droite puis immédiatement à gauche et puis tout droit. Puis vous prendrez cinq fois à droite sans jamais prendre à gauche sauf si à un moment donné, vous n’avez pas d’autre possibilité. Et après c’est super facile, vous verrez ! Sinon ça ne serait pas une sortie de secours.

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D’un monde à un autre

On entend souvent dire que nous allons tous droit dans un mur.

Cette vision des choses pourrait laisser sous-entendre

Que chacun d’entre nous est en mesure d’adapter sa vitesse

Et de prendre tout son temps, avant l’heure fatidique de l’impact …

Mais en réalité, je pense que c’est un mur qui fonce droit sur nous !

Et chacun croit qu’il lui suffira de peindre son échelle dessus …

D’un monde à un autre – Work In Progress 2 –
Changer de monde, nous ne sommes vraiment pas très 
doués pour ça !
Encore une de ces idées qui m'a inspiré de m'adonner 
à la peinture.
Mais cet article pourrait bien lui aussi disparaître 
au débarras. 
Si par malheur je devais finalement en 
rater la caricature.
...
2ème étape : Ajouts d'une tyrolienne, d'un toboggan 
et d'une balançoire/trapèze en dessin vectoriel avec 
Inkscape par dessus la peinture juste comme ça 
pour voir...  

A suivre !
 

#Conte-de-fées @myHappy-end.com

[Note]
A la lecture de ce texte, le @ devrait en principe 
être un"erobase" et se prononcer "i" comme le "e" 
de e-mail. Le # quant à lui peut se prononcer 
hashtag mais ça en compliquera la compréhension...

Il était une fois une @-princesse qui rêvait qu’un beau jour, un merveilleux @-prince-charmant lui fasse parvenir une @-déclaration d’#amour avec en pièces-jointes, son portfolio de photographies récentes non-photoshopées, son #pedigree officiel garanti sans #mensonge, son dossier répertoriant l’essentiel de ses goûts et de ses préférences, une #infographie portant sur son encombrement et ses mensurations, le manifeste de son régime alimentaire, son Curriculum-Vitae avec références, un extrait de solvabilité récent ainsi qu’un #certificat médical actualisé et complet .

Espérant rapidement pouvoir concrétiser son #rêve d’être heureuse et d’avoir beaucoup d’enfants princiers, elle se serait inscrite sur plusieurs sites de #jeux-en-ligne. Et c’est là, qu’elle se serait enfermée au sommet d’un @-donjon défendu par un @dragon-à-sept-têtes. Qu’elle aurait été faire semblant de dormir au milieu des ruines d’un @-château difficile d’accès, envahi par de la #végétation. Qu’elle se serait intéressée à des sites de #lap-dance et de #lambada et qu’elle y aurait abandonné plusieurs #espadrilles sur les douze coups de #minuit. Qu’elle aurait en toute innocence été se #promener dans une @-forêt-enchantée, avec au bras un petit panier et son #petit-pot-de-beure , avec l’#intention, faute de mieux, d’y rencontrer un @-loup-solitaire en chaleur, assez glouton pour au besoin bouffer toute crue une @-grand-milf.

Mais la malheureuse @-princesse ne tombait que sur des @-fake-prince, des @-maîtres-du-contact-sans-contact ainsi que sur quelques @-rois-charmeurs en chasse d’une #relation-extraconjugale.

Faute de résultats et perdant patience , elle s’était inscrite sur un site de @-rencontres.com. Elle avait consciencieusement répondu un à un à tous les points du @-questionnaire précis indispensable à son #inscription et optimisé pour #booster ses chances de #succès. Elle avait bien coché toutes les @-cases-à-options, avait passé commande et payé d’avance sur @-RaquePal, un @-forfait pour une sélection de 10 @-princes-charmants correspondant pile-poil à ses #critères et étant #dispo pour le meilleur et jusqu’au pire, pour une @-durée-contractuelle fixée au moment de la signature de la #convention.

Malheureusement pour elle, les serveurs du site de @-rencontres.com sur lequel elle venait de s’#inscrire avaient surchauffé durant la procédure d’examen et de croisement des #informations-de-profils de ses nombreux #adhérents. Avant même de parvenir à finaliser le #miracle d’extraire une @-sélection de 10 @-candidats prometteurs, les serveurs avaient été détruits par une incendie et toutes les #données-utilisateurs récentes avaient été perdues. Les #paramètres relatifs à l’inscription de notre @-princesse avaient disparus sans laisser de #traces.

A cet instant de son #existence, notre @-princesse malchanceuse en #amour, avait réalisé qu’elle ne serait de cette manière, pas prête de croiser la route d’un @-prince-charmant qui répondrait à #100% de ses désirs et qui tomberait son #genou-sur-le-pavé, dans des #délais raisonnables. Au lieu de cela, c’est elle qui était tombée en #dépression (ou en #burn-out) et qui était allé consulter le site d’un @-coach-de-vie réputé. Aux dernières nouvelles, ce dernier lui aurait conseillé de tourner une #sextape avec un #sexfriend puis de la publier sur @-Myskills.com et en parallèle de s’inscrire sans tarder dans la catégorie #premium sur le site @-myHappy-end.com…  

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[Note] Pas de #commentaires réfléchis à ajouter pour le moment 

Visite guidée ( Zone 51 )

J’ai appris qu’il y aurait des centaines de milliers de terriens qui seraient partants pour rejoindre une expédition destinée à s’introduire en masse et de force dans la zone 51. (Le 20 septembre 2019)

C’est une zone d’une surface d’environ 155 km2 avec base secrète/discrète située à un peu plus de cent bornes au Nord-Ouest de Las Vegas. C’est là que le gouvernement étasunien (qui se verrait volontiers grand à nouveau) abriterait des preuves de l’existence de.. / retiendrait prisonnières des.. / disséquerait des .. créatures extra-terrestres. Parmi celles-ci, on compterait les malheureuses victimes d’un crash de soucoupe volante en 1947 à Roswell. Des entités tombées des étoiles, aux corps entièrement recouverts d’écailles grisâtres, empêchées par tous les moyens depuis la date de leur arrivée en lounge de transit, de téléphoner à la maison pour appeler une dépanneuse.

Cette expédition a été annoncée deux mois à l’avance. il ne s’agit donc plus vraiment d’un raid surprise. Ça laissera le temps nécessaire aux responsables de la base d’organiser une journée portes ouvertes avec visites guidées, après avoir évacué le matériel sensible, organisé pour les pensionnaires une excursion de terrain hors périmètre et remplacé le personnel habituel par des temporaires, des étudiants en marketing formés à la vente de souvenirs, de produits dérivés et pour distribuer quelques échantillons gratuit de jetons pour jouer à la roulette.

Ma curiosité me pousserait volontiers à me joindre à ce groupe d’investigateurs, par exemple pour une fois dans ma vie, pouvoir vivre intensément un lâcher de missionnaires de galaxie lointaine et aussi pour me laisser badigeonner la peur naturelle de l’inconnu de leur sagesse interstellaire.

Mais malgré le grand optimisme naturel dont j’ai été doté, je doute encore qu’on découvrira sur place quoi que ce soit, qui soit un jour tombé du ciel et qui ne soit pas d’origine terrestre.

Et je peine à croire que même il y a déjà plusieurs décénnies, des entités extra-terrestres intelligentes avancées et donc prudentes, auraient sélectionné en priorité les USA comme destination de rencontre avec l’humanité : Ce n’est pas parce qu’on exhibe volontiers un peu partout sa bannière étoilée, qu’on attirera plus facilement un peuple des étoiles dans sa région. Et aussi parce que le rêve américain n’est qu’une notion purement terrestre voire continentale et que, judicieusement informées par un bon guide touristique, elles ne se lanceraient pas aveuglément dans un survol de l’une des vastes étendues désertiques de leur territoire, à risquer un crash fortuit ou une collision frontale avec un missile.

Imaginez que ces visiteurs d’un autre monde débarquent en Amérique sans la moindre intention de faire un minimum de business, ni pour se porter acquéreurs d’un portefeuille d’actions à Wall Street. Qu’ils ne souhaitent pas une seconde créer une startup terrienne. Qu’ils soient allergiques aux défilés de militaires et à toute forme d’armement. Que l’usage intempestif du mot « fuck » les mette mal à l’aise ou détraque en partie leurs brillantes capacités cognitives. Qu’ils rejettent toute manifestation de brutalité physique et verbale y compris les grosses tapes viriles dans le dos. Que leur sensibilité politique pencherait plutôt à gauche et que, bien qu’ils nous aient été envoyés en paix, c’est par une fraternité de galaxies anticapitalistes, écologistes, socialistes et communistes !!!

Admettons pour terminer, que nos pèlerins spatiaux soient naturellement branchés humour pince-sans-rire et qu’à l’accueil, pensant pouvoir mieux sympathiser en décrispant l’atmosphère terrienne, la première chose qu’ils trouveraient marrant, c’est de reprocher, sans clin d’œil aux ambassadeurs des États hôtes de saloper l’espace, à envoyer juste pour la frime, comme ça sans demander l’avis de quiconque, un véhicule publicitaire routier inutile sur orbite aléatoire…

Cette mission pourrait alors déjà sur plans, se trouver être vouée à un échec certain.

Mais peut-être que je me trompe sur toute la ligne et de ce fait, n’étant en définitive sûr de rien du tout, j’ai quand même réalisé une plaquette signalétique aisément compréhensible par tous, à apposer en nombre et à intervalles réguliers, sur les grilles d’accès et sur les clôtures électrifiées de la zone 51. Mais faudra vous magner les tentacules : c’est dans l’intérêt de tous les mondes, que tout soit prêt le jour de cette fameuse journée portes ouvertes.

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Un délire atypique

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Ce qu’elle était magnétique

Cette sarabande élastique

Ce qu’il était boulimique,

Cet appétit fantastique !

Ce qu’elles étaient magiques,

Ces étreintes idylliques !

Ce qu’il était euphorique,

Ce beau rêve érotique !

Mais ce qu’il a pu être impudique,

Le coupable de ce réveil machiavélique !

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