C’est écrit là, en haut à droite dans le titre du blog :
:: Petits délires en vrac ::
Et ce dessin-là en est un gros :
Il est le résultat d’un mélange de plusieurs idées,
de sujets d’expérimentations diverses et un petit clin d’œil
A la sympathique lampe de bureau des studios d’animation Pixar.
Le tableau accroché au mur est un pastiche
du célèbre “cri” de Munch de ma collection privée.
Voilà et maintenant vous pouvez vous remettre au travail !
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Même si j’en ai un peu ras la casquette de l’omniprésence de super-héros de tous acabits qui s’affichent sans modestie ni discrétion jusque dans les bas quartiers les plus sûrs de de ma ville, je me suis décidé hier de lancer une collection de costumes à technologies embarquées, destinée à tous ceux qui possèdent des pouvoirs spéciaux, en particulier à ceux qui ont encore un super pouvoir d’achat …
Il a quelques temps sur la toile, je suis tombé sur un gag,
Dans lequel était mis en scène un chinois
Riche de sagesse et d’expérience, comme souvent !
( Ou alors c’était peut-être un cousin de chinois
voire un métis aux probables racines un peu chinoises … )
Bref, ce dernier était porteur d’une expression de là-bas : Il affirmait :
Quand le chien aboie.. C’est qu’il n’est pas assez cuit !
( Il faut savoir que la fameuse caravane n’est pas encore passée partout en chine
pour faire changer certaines traditions )
Bien entendu, même si moi même, je ne ferais pas de mal à un caniche
Dusse-t-il avoir été ridiculement toiletté et si peu dressé au point,
D’avoir, dans un instant de désir et de prédation trop peu maîtrisés,
Osé me mordre un tibia encore bien trop frais pour être consommé !
Mais je vous l’avoue sans grande honte, ici et maintenant :
Je me suis bidonné de ce gag durant un bon quart d’heure !
Enfin, tout ça pour vous faire savoir que cette histoire m’a fortement influencé
Pour dessiner un personnage chinois, prodiguant un conseil avisé
( Enfin disons ce cousin de l’un d’eux voir un présumé métis probablement un peu chinois… )
Tant qu’à faire, j’en profite aussi pour vous confier officiellement,
Qu’un jour dans le passé,
On m’a servi du meilleur ami de l’homme,
Sans trop prendre la peine de me prévenir …
C’était lors d’un séjour prolongé dans des îles lointaines
J’avais commandé un mixed grill ,
En principe ce type de plat , assure au moins le touriste
De pouvoir sélectionner ses morceaux afin de manger à satiété…
Mère nature nous a invité au vernissage de l’un de ses chefs- d’œuvre !
Le jour même de la fête des mères : Fallait y être en temps et en heure !
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La qualité de la photographie prise au téléphone portable
A son formidable coup pinceau, ne rend pas justice …
Quel sens de la luminosité, quelle palette de couleurs !
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Le badaud nonchalant et contemplatif à droite, c’est moi !
Parti sans goélette, carte ni pelle à la chasse au trésor
Enfoui dans le sol à l’endroit précis où l’arc en ciel l’effleure…
– Non mais admets le carrément, que tu as une dent contre moi !
– D’accord ! Alors puisqu’on en est là, je te le déclare aussi sec : Carrément !
– Ben… Je t’écoute : Carrément quoi ? Allons, précise le fond de ta pensée…
– Eh bien, juste caaarrrrrément, comme ça se prononce, en quatorze lettres …
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Ce dessin au crayon est un essai perso inspiré d’une œuvre de Pablo Picasso (si je me rappelle bien) , dessin ou tableau que je n’ai pas été fichu de retrouver dans sa vaste production, pour vous en indiquer le titre, au moment de publier ceci… ( Sur l’œuvre du maître, la femme assise est de profil )
Comme l’ours, le cheval et le loup, la tortue ( tortoise in inglish ) était également un animal totémique. Elle est un symbole de longévité et de prudence. Les Iroquois avaient pour croyance que Mère-la-terre était une île juchée sur le dos d’une tortue. Sa lente et prudente progression ainsi que sa longévité nous apprennent qu’il n’est pas bon de se précipiter, qu’il est préférable de faire preuve de sagesse, de ne prendre de décision qu’une fois les tenants et les aboutissants mûrement réfléchis ! Même s’il faut pour cela parfois gamberger durant plusieurs lunes !
Le grand chef Crazy Tortoise ( tortue folledingue in inglish ) se livrait à un curieux rituel lorsqu’il devait cogiter aux destinées de sa tribu. Il se retirait dans une carapace méditative, restait assis immobile durant des heures sur un rocher inconfortable, le regard tourné vers la vaste plaine, tirant régulièrement de grandes bouffées sur son calumet… Puis sans prévenir, il se levait brusquement pour une danse endiablée, enchaînant des mouvements désordonnés comme s’il avait été piqué d’une folie soudaine.
La légende dit que cette transe signifiait que Crazy Tortoise n’avait pas, malgré s’être torturé les méninges durant des jours et avoir interrogé tous les esprits connus, pu prendre de décision suffisamment sage, et que même un grand chef, aussi courageux et respectable soit-il, doit à un moment donné se dégourdir les jambes, quitte à passer pour un irrécupérable foldingue aux yeux du reste de sa tribu…
After all, life is a beach … and waves
La génération Y regroupe des personnes nées approximativement entre les années 80 et le début des années 2000. L’une des origines de ce nom viendrait du Y que trace le fil de leur baladeur MP3 à l’ombre leur menton volontaire…
Notre sympathique ami à la coupe afro ci-dessus s’affiche lui clairement comme appartenant déjà à la génération Y+ (une évolution spontanée de la génération Y) , c’est à dire qu’il ne se laisse pas larguer une seule seconde par la hype (tendance) ni même par une quelconque avancée technologique !
Il s’est donné les moyens de posséder une série limitée sur mesure, sans fil (bluetooth) d’un headset hyper haut de gamme qui relègue tous les types d’écouteurs classiques au musée de la honte ultime , lui procurant en plus d’un son vraiment mortel, un bonus plaisir de pouvoir intérieurement se gausser grave à chaque fois qu’il croise le chemin de l’un de ces hasbeen de Y privé de shopping par des parents hors de contrôle, doublement étranglé à la fois par la honte et par son fil en forme de symbole dépassé en jugulaire…
Les Américains d’outre-atlantique utilisent également l’expression “digital natives” ou “net génération” pour pointer le fait que les lardons de cette génération là, en occident du moins, ont à l’époque grandi dans un monde où le fournisseur agréé de tablettes n’est pas le pharmacien, où l’ordi, le smartphone, le jeu vidéo, le wifi et le oueb à haut débit sont devenus carrément obligé de chez obligatoire !
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Je n’étais pas dans mon meilleur jour, lundi dernier,
Pourtant juré craché que j’ai veillé à me lever du meilleur pied !
J’avais déjà de quoi râler le nez au-dessus de mon journal du matin,
Rien que crimes, frasques et scandales noyés dans le néant quotidien
Ce café a un goût de vase et qu’elle est infecte cette confiture !
Mais où donc se rendent ils tous ces zombies dans leurs voitures ?
Ceux qui débitent ces salades à la radio ne sauront stabiliser mon humeur
Et ça va encore être la foire aux emmerdes au bureau j’en ai bien peur !
Allons, on va encore faire mine pour toute une semaine d’être chargé à bloc
Avant toute chose ne pas laisser transparaître qu’on se sent déjà comme une loque !
Note de la rédaction : Cette petite histoire est inventée de toutes pièces. Je me suis simplement demandé ce que pouvait bien cacher l’attitude et l’expression du personnage que j’ai dessiné auparavant … Il arrive au bureau, motivé en apparence d’attaquer cette nouvelle semaine de travail et lance un jovial “bonjour tout le monde !” à l’intention de ses collègues…