Category Archives: Accrochages

Demain un autre sourire…

Une rupture ça peut vraiment te démolir,

Tout s’écroule et c’est si pénible de réagir,

De trouver force et élan pour pouvoir repartir,

Et toute cette confiance en toi à reconquérir…

Avec le temps ton espace se remettra à fleurir,

Le parfum de sa peau s’estompera dans tes souvenirs,

Tu retrouveras peu à peu l’envie de t’amuser et te divertir,

Jusqu’à te sentir prêt à l’éventualité de reconstruire…

Dans ton cœur il y aura de la place libre pour contenir,

Cette personne attirante qui aura aimé te choisir,

Qui occupera soudain tout ton espace sans t’avertir,

Et qui toute la nuit contre ton corps viendra se blottir…

Loin derrière tout ce qui a pu si longtemps t’anéantir,

Et tu bâtiras de tes sentiments un nouvel empire,

Rempli de magie, de rires, de bonheur et de désir,

Et un jardin magnifique qu’il faudra bien entretenir…

Le resquilleur

Vous permettez mon bon Monsieur, oui vous là qui vous faufilez…

J’étais là bien avant vous sous cette pluie à longuement patienter !

Je me suis dépêché pour arriver avec un peu d’avance,

Alors je vous prie de faire preuve d’un peu de décence,

D’attendre votre tour là derrière au bout la file d’attente,

Et ce bien que j’admette que la patience vous soit contraignante.

 

Mais Madame croyez bien qu’il s’agit d’une urgence,

D’où l’insupportable idée de prendre quelque mal en patience,

C’est une question de vie ou de mort, on a tiré sur l’ambulance,

Chaque minute compte, vous freinez une opération de sauvetage,

En me reprochant ainsi ma hâte en de stériles bavardages…

 

Je ne vois point haut perché sur le sommet de votre calvitie

De gyrophare tournoyant m’indiquant votre priorité par ici,

Je n’entends pas plus encore de sirène assourdissante,

Qui pourrait me faire penser à une intervention fort pressante.

Alors faites demi-tour et rangez-vous en queue de cortège,

Et ne vous rendez-pas ridicule avec votre vilain manège.

 

Je me permets d’insister avec force et sauf votre respect,

L’enjeu est de taille et vous n’en soupçonnez pas tous les aspects

Si le chemin du comptoir vous me barrez, prétextant mon toupet

Le torchon pourrait brûler et à la longue cette collectivité s’exaspérer,

Car je suis le caissier, et c’est pour moi que vous poireautez…