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Il y a quelques jours, j’avais griffonné ce personnage qui affiche une mine réjouie en essayant de reproduire une réaction que j’avais eue ce jour-là. Je venais d’être délesté d’un énorme doute d’une très belle manière.
Je l’ai mis au propre et à votre disposition. Des fois qu’il serait communicatif.
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J’admets une créativité en hibernation. Aucune ébauche récente ne me paraît exploitable ou suffisamment enthousiasmante. Mes esquisses et mes notes me laissent froid. Alors je les conserve au frais pour un de ces jours prochain peut-être les réchauffer un peu. Ne subsistait d’un autre projet finalement délaissé que cette petite serre dont la structure a subi quelques déformations suite à une forte élévation de température. C’est pourquoi elle fait un peu la grimace. Ce conduit de ventilation sur le toit en serait-il la cause ? Serait-il obstrué ?
Cette petite serre manquerait t’elle encore de plus d’effet de transparence ?
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Dans ma série de dessins expérimentaux que j’appelle volontiers “nul en cheveux” et dont la plupart n’ont pour seul but que de chercher à progresser, voici un exemple où une large part de hasard a fini par coiffer la très séduisante modèle d’un effet visuel assez hypnotisant.
Je n’ai pas insisté sur des finitions. ( Le rendu de l’original au format A4 est meilleur que celui réduit de ce scan ) Et puis, si vous vous laissez vous aussi un peu hypnotiser par cette charmante créature, vous ne devriez, en principe, plus être en mesure de déceler le moindre défaut… 😉
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Aujourd’hui je vous propose l’homme-squale. Je suggère de le baptiser l’humequin.
Il s’agit d’une manipulation génétique issue de l’idée de dessiner un beau profil de “Xter” ( un Gangster, un Bankster, un Politikster , un homme d’affgster etc… ) Un spécimen comme on en trouve déjà de nombreux sur notre planète et qui prolifère, mais qui en général fait encore le plus souvent mine d’afficher un visage presque humain dans le but d’endormir la méfiance de ses proies.
Sur le terrain, il se montre souvent nettement plus dangereux et vorace que les deux espèces dont il est l’assemblage. Il n’a pour le moment que très peu de prédateurs naturels, mais il finira lui aussi par se faire bouffer par tous ceux qu’il aura affamé.
Son interprétation de la phrase “aime ton prochain comme toi-même ” correspondrait volontiers à la suivante : ” aime le contenu du porte-feuille de ton prochain comme s’il était déjà plutôt à toi-même“
Il fait partie de ceux qui dans ma classification personnelle, entrent clairement dans la catégorie des “droiteux“. L’exact opposé de celle des “gauchistes“.
C’est un gros poisson prétentieux qui évolue volontiers entre deux eaux de préférence troubles et qui parvient facilement à échapper aux coups de filets et qui ne souffre pas encore de la surpêche.
Et tant pis si ça doit faire grincer quelques dents …
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Premier exercice réalisé suite à l’acquisition d’un nouveau kit : fusains, pastels secs et sanguine.
Je n’ai pas vraiment de feuille de route pour expérimenter ces techniques. Voyons voir…
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Ça faisait déjà plusieurs semaines que j’avais commencé à concevoir cette machine. L’idée de base était de trouver une solution permettant de me débarrasser le plus facilement possible de ces “drôles” d’idées récurrentes, entêtantes voire obsédantes.
L’utilisation ici du terme “drôle” permet d’englober en un seul mot une grande diversité d’idées : Par exemple, les idées folles, les idées fixes, les idées embarrassantes, les idées idiotes, les idées à la con etc… Certaines de celles qui persistent le plus longtemps, s’avérant aussi être les plus difficiles à chasser.
Le plus “drôle” dans cette histoire, c’est que l’idée de cette drôle de machine, ne cessait de tourner en boucle dans ma tête depuis déjà plusieurs semaines. J’ai tout tenté pour m’en débarrasser pour pouvoir me mettre en quête d’une meilleure idée, mais je n’ai finalement pas eu d’autre choix que de construire un prototype de la machine à chasser les idées récurrentes pour que ce projet en particulier ne reste plus à ce point une idée fixe.
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Je vais encore devoir vérifier sur le long terme si elle fonctionne vraiment . Et si c’est le cas, je vous décrirai son fonctionnement à toutes fins utiles.
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Je sais qu’on a tous nos points faibles mais c’est pour qu’elle ne perde jamais tout espoir d’un jour parvenir à lancer son tout premier strike que j’ai décidé de créer cette quille sur mesure pour une copine.
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Soyons fous :
Je nous souhaite à tous une année 2020 sans fausses notes !
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J’ai retrouvé ce projet de “Frenchie Transformer” à deux pattes spécifiquement tricolore dans mes archives d’inachevés et me suis décidé à le finaliser. J’admets volontiers que le résultat est un peu saturé de clichés, mais remarquez au passage que je vous ai passé l’autoradio qui joue la Marseillaise. Et puis ma foi, la couleur verte est revenue à la mode aussi.
Ce véhicule-robot Made in France a été baptisé Optimus Deuche. Le modèle “terroir” d’entrée de gamme n’est pas cher à produire et à l’utilisation sur petites routes cabossées de campagne, il se montre peu gourmand en saucisson, en pastis et en grand cru classé. En mode robot, il n’hésite pas à affronter des poids lourds sur leur propre terrain.
Je ne suis pas encore tout à fait certain qu’en le repliant en mode véhicule, il puisse retrouver ses dimensions et son allure d’origine de 2CV de type AU (fourgonnette utilitaire) , mais pour une fois, on ne va pas trop chercher à faire dans la discrétion. Et puis au pire pour ses moments d’intimité, on lui trouvera un grand garage, un hangar ou un double-box…
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Un truc marrant à ajouter à cet article, c'est qu'au moment de le publier, je n'avais pas encore vu le film "Bumblebee". C'est parce qu'à la base, les combats de robots à double arbre à cames en tête ou seize soupapes et plus si affinités à l'écran ne m'enthousiasmaient pas plus que ça. Mais un peu plus d'une semaine après cette publication, je suis retombé sur la proposition de ce film là et me suis décidé de tenter de le visionner malgré mes à-prioris négatifs. Je m'étais dit, au pire tu coupes le contact en cours de route et tu files te prendre une bonne vidange au garage. Mais en fin de compte j'ai bien aimé ce film, mis à part les séquences de castagne entre robots ainsi que les "hugs" irréalistes de la jolie actrice capable d'amadouer et de chérir à ce point un tas de ferraille jaunâtre qui doit empester la testostérone pour roulements à billes...

J’ai retrouvé cet exercice réalisé aux pastels secs à un cours de dessin/peinture. J’avais un peu oublié cette technique qui donne des résultats visuellement puissants. Même chose pour ce que j’avais fait au fusain. Première bonne résolution pour la nouvelle année : Je crois que je vais enfin m’offrir tout le matériel nécessaire !
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La caresse d’une ambiance
L’émanation d’une circonstance
La communion de l’intense
La délicatesse d’une évidence ?
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Quand tu m’as demandé du feu
Je t’ai proposé ma chandelle
Et tu as soufflé sur la flamme en riant !
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Quand tu m’as redemandé du feu
J’ai t’ai passé le flambeau
Et tu as disparu dans le noir en ricanant !
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Quand tu m’as encore demandé du feu
Je t’ai indiqué le tisonnier dans le brasier
Et tu l’as étouffé d’un soupir en ironisant !
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La prochaine fois pense à apporter ton étincelle
Peut-être que je t’empêcherai de te brûler les ailes
Et que ne m’envolerai pas en sifflotant …
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Je trouvais que ce dessin de dragon avait reçu trop d'ADN de chèvre. Alors j'avais un peu laissé trainer cet article pour voir quelle pourrait être son évolution. Je le voulais plus grimaçant, menaçant. Et puis c'est l'idée que je m'en faisait qui a évolué. Le mois de décembre étant celui où une bonne partie du monde dégouline de tous les bons sentiments qui n'ont pas forcément transpiré les onze premiers mois de l'année, j'ai décidé de ne pas le modifier génétiquement.

Expressions faciales, expressions corporelles
regard, sourire, grimace, partage, naturel, provocation,
attention, surprise, attitude, gestuelle, mouvements !
Ces petits quelque choses d’intéressant, de captivant, de différent…
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Hier elle était un rapide crayonné inspiré et motivé par le souvenir de ma perception d’une femme qui me fascine. Je m’étais l’espace de quelques instants senti plus clairvoyant en décryptant un échantillon de la magie que ses expressions corporelles pouvait exercer sur moi. C’est sous l’éclairage de cette séquence d’appréciations de chacun de ses mouvements qu’il m’était venu à l’idée de saisir mon crayon et de le laisser librement vagabonder. Et aujourd’hui, elle était devenue un dessin à l’encre de chine, avant que je la laisse se reposer quelques heures sur le papier. Pour mieux la retrouver animé par la curiosité d’un regard nouveau, baignée dans une autre lumière, plus intense et naturelle. Mais c’est là que ses nombreux défauts à mes yeux se sont révélés. Bien que je sache apprécier et laisser intactes ici ou là quelques erreurs ou de surprenantes déformations, ses formes étaient loin d’êtres toutes harmonieuses. Ses jambes tordues, irréalistes, mal proportionnées. Son visage inexpressif et terne. J’ai bien tenté de lui offrir quelques retouches pour la sauver, mais il ma paru évident qu’elle n’était en devenir, qu’une peinture ratée ! Il m’aurait fallu le courage de m’avouer découragé et tout recommencer. Alors elle s’est transformée en fichier graphique, plus facile à remanier. Ne serait-ce que pour ne pas jeter à la corbeille, le fruit et le souvenir de l’enthousiasme d’un enchantement.
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Aujourd’hui je peux republier ce dessin que j’avais réalisé début 2015. Initialement il n’était accompagné d’aucun texte. Pour moi, il représente beaucoup plus qu’un simple dessin basé sur un jeu de mots.
Ce jour marque également la fin d’une bataille que j’avais du engager pour vaincre un mal étrange et périodique qui me taraudait. Je ne sais pas du tout s’il s’agit d’un problème répandu dans la population. Je n’en ai jamais entendu parler nulle part. Je pouvais quotidiennement mesurer l’intensité de mes états de crise, simplement en écoutant la radio pendant quelques dizaines de minutes. Et certains jours je n’avais pas d’autre choix que de la réduire immédiatement au silence ! D’autres jours, je pouvais me réjouir d’être un auditeur comme n’importe quel autre. Suivre une émission de télévision, à part dans de très rares cas tout au début de l’apparition de ce type de manifestations, ne provoquait jamais cet effet. Probablement parce qu’au même instant, mon attention visuelle était également captivée et qu’une fois les deux canaux réunis, mes perceptions restaient cohérentes.
A un moment donné, j’avais aussi du m’abstenir d’écouter mes albums préférés. Les émotions intenses que je ressentais à l’origine s’en trouvaient soudain encore décuplées, ce qui pouvait ensuite m’envoyer dans les cordes. Il y avait à la clé un lot d’effets extrêmement agréables, positifs et addictifs mais aussi des conséquences négatives à subir ensuite. A la fin, il fallait toujours le payer assez cher. Habituellement beaucoup plus à l’écoute de la musique et des harmonies qu’attentif au sens des paroles, je pouvais parfois soudainement me trouver confronté à des lyrics me mettant particulièrement mal à l’aise.
Dans ces périodes là, il arrivait que la musique d’ambiance des centres commerciaux déclenche chez moi une gêne du même type. Elle a même pu être permanente durant plusieurs mois et sans le moindre répit. En temps normal déjà, je me sens vite embarrassé dans un open space bruyant ou agacé par ceux qui semblent prendre un malin plaisir à abuser de bruits de moteur. Un vacarme qui pour moi ressemble à tout sauf à une symphonie. Les souffleuses à feuilles mortes et les tronçonneuses à moteur deux temps par exemple, ne sont pas vraiment mes amies. C’est certainement de la faute à l’hémisphère droit de mon cerveau, qui s’emballe beaucoup trop facilement, lorsque c’est son tour de dominer.
Ces sensations de malaise quand elles surviennent, sont plus intenses et fréquentes avec des langues que je comprends mal qu’avec celles que je comprends bien. Et je peux de temps à autres me sentir incommodé d’une manière similaire sur des réseaux sociaux ou la langue anglaise est dominante. (Je n’ai qu’un niveau intermédiaire B1à l’oral et B2 à l’écrit) Ce qui fait qu’assez souvent j’adapte au goût du jour ma limite de tolérance à l’overdose d’informations pouvant potentiellement déclencher des sentiments négatifs voire des réactions de rejet.
Dans le but de m’exorciser, j’avais du prendre la sévère décision de me séparer de ma radio et de m’isoler de ma collection de cédés. Pour faire la sourde oreille le temps qu’il faudrait. Histoire de ne pas entretenir plus longtemps les déclenchements de ces bugs. De temps à autre, je m’offrais une mesure auditive prudente pour évaluer les résultats obtenus. Comme les choses semblaient effectivement petit à petit s’arranger, j’ai par exemple commencé à inclure des liens musicaux éphémères sur ce blog et d’en évaluer les influences. Une idée destinée à me proposer d’écouter facilement de la musique qui me touche en rédigeant mes petits délires. Une expérience également vouée à m’intéresser plus globalement à la signification des paroles étrangères à ma langue maternelle, en prenant le temps d’aller les lire sur internet.
J’avais entendu dire que le cerveau était assez malléable. Je ne sais plus si c’est de moi ou d’où j’ai bien pu tirer la vision que si on le comparait à un arbre, on serait capable de ne plus “nourrir” une branche qui serait malade, pour qu’elle perde ses feuilles, se dessèche et finisse par tomber. Ça parait simpliste, mais ça peut aider quelqu’un à conserver une lueur d’espoir durable.
A la suite de cette longue séquence de petits changements et d’actions mises bout à bout, les phénomènes indésirables ont fini par s’atténuer et à retrouver un niveau tolérable. Mais en homme averti, je reste sur mes gardes. Et je ne serai plus jamais le même. J’ai en quelque sorte truffé le périmètre de systèmes d’alarme, de barrières et de filtres efficaces. Et c’est assez drôle car si aujourd’hui je me lâche à crier victoire un peu vite, il me reste encore au programme la tâche immense de m’imposer la réécoute des deux albums qui me font le plus peur : Ceux qui m’ont dans le passé profondément déstabilisés et que j’ai du bannir de mon répertoire. Et qui n’ont jamais passé les derniers tests avec succès !
A chaque fois que je peux en arriver à la constatation que je suis encore réparable avec mes propres outils, c’est un peu comme un jour de fête ! A la base, ce blog était une stratégie de survie. Il devait me permettre de mettre un peu d’ordre dans ce fatras de perceptions parasites et de chercher un moyen de canaliser mes pensées. Et ma foi, je crois qu’elle fonctionne pas si mal que ça ! Je ressens des différences notables à chaque étape.
J’ai rédigé cet article pour qu’il figure dans mon album de souvenirs. Mais peut-être aussi que quelque part, quelqu’un souffre de symptômes comparables. Si c’est le cas , cette personne sera peut-être un peu rassurée en lisant le récit de mon expérience personnelle.
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