Sachez que je vous ai à l’œil !
Alors, ne faites pas trop les cons ….
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Sachez que je vous ai à l’œil !
Alors, ne faites pas trop les cons ….
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Ce n’est qu’après avoir à sa juste valeur apprécié cet excellent film satirique qu’est “Don’t look Up ! (déni cosmique) ” que ce projet en perdition a finalement trouvé tout son sens !
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Ben quoi ? Vous connaissez la chanson, ou pas ?
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S’il fait un peu la grimace, ce bon vieux moyen-courrier
C’est qu’au sol durant des semaines, il est resté cloué !
Et si la taxe de séjour de l’aéroport est aussi élevée
Que celle de son parking longue durée au forfait journalier
Il ne semble pas près de pouvoir la payer avant de redécoller !
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Il se prend à rêver de se recycler en navette spatiale à dos de fusée
Pour aller plus loin encore, en embarquant plus de passagers
Et si une taxe sur le kérosène n’en venait pas soudain à tout encadrer
Il ira jusqu’à vendre des looping lunaires et des piqués dans la voie lactée !
Mais il ne semble pas près de vouloir se poser pour se reposer…
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Je profite de l'actualité inédite pour me permettre un petit délire aéronautique pas vraiment supersonique, mais qui peut conduire à un moment de réflexion. C'est parce que j'ai une pensée profonde pour tous ces pendulaires qui habituellement vont bosser au quotidien en aéroplane ou ceux qui retournent chaque semaine en vol low-cost passer le week-end dans leurs foyers en pays voisin. Je compatis aussi avec tous ceux qui sont privés d'une ou l'autre de leurs journées de shopping express dans une capitale étrangère et qui prennent des avions comme on prendrait des escalators de supermarché...
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J’aime bien créer mes petits panneaux de signalisation originaux de temps en temps…
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Théâtre pour marionnettes
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Mes très chers spectateurs,
C’est encore moi votre bête de foire
Celui qui n’est pas encore mort de peur
En imitant vos grimaces dans son miroir
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Mes très chers amateurs de sottises
C’est encore moi votre imitateur
Chargé de vous faire rire de vos bêtises
Pastichant vos fourberies et vos malheurs
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Mes très chers adeptes de psychodrames
C’est encore moi votre tragédien
Chargé de vous refléter votre mélodrame
Annonçant les catastrophes de demain
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Mes très chers compagnons d’existence
C’est encore moi votre hypnotiseur amnésique
Chargé de vous engourdir en fin de séance
Parodiant l’effet de somnolence de l’anxiolytique
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Cependant à mon sujet soyez sans inquiétude, Je vais très bien ! Je dois encore me débarrasser de quelques articles un peu moins optimistes que d'habitude.
Comme je l’ai déjà mentionné ici à plusieurs reprises, je me considère en dessin comme un nul en cheveux. Mais ça ne me provoque pas le moindre cheveu blanc ! Ça contribue juste un peu à me faire oublier que depuis toujours, je suis également nul en maths !
Pour les cheveux, je pense qu’au profit de quelques efforts, je pourrai corriger le tir. Par contre, pour les maths, je considère que c’est mort et enterré ! Je resterai nul en maths jusque dans ma tombe. Ils ne doivent pas s’attendre de l’autre côté, à pouvoir compter sur moi pour les aider à faire leur comptabilité !
Plusieurs souvenirs forts douloureux peuvent témoigner de cette défaveur :
Mes résultats scolaires à l’écrit et en rédaction étaient nettement plus réjouissants. C’est pourquoi j’ai naturellement opté pour développer des théories si possible bien formulées, en me servant de mots plutôt que de chiffres, de lettres grecques, de barres de fraction et de racines cubiques…
Par la suite, le destin a trouvé une astuce imparable pour me rassurer quant à ce “choix” lorsqu’il a inventé les machines à calculer et les ordinateurs sur lesquels on peut toujours compter: A quoi bon dès lors chercher encore à me triturer des méninges handicapées en tentant de résoudre des équations ?
Je pense encore que mon meilleur souvenir en maths était la preuve par 9. Il s’agissait d’une technique “ultra-mystérieuse” pour valider le résultat erroné de mes mauvais calculs. Même si le 9 n’est pas pour autant devenu mon chiffre préféré, la découverte de cette méthode a déclenché une sorte d’éclair révélateur à l’intérieur de ma boîte crânienne. Mes géniteurs avaient parfaitement raison : Il y avait donc bel et bien une lumière au bout du tunnel !
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Voilà ça c’est fait ! Et si un jour vous me rencontrez, ne me demandez simplement jamais “combien ça fait ?” …
J’ai pensé à une suite logique à cet article… A suivre …
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Voici donc ma traditionnelle création de halloween pour l’édition 2019. Vous n’êtes évidement pas du tout contraint de la liker juste pour me faire plaisir.
C’est une fête qui me paraît intéressante parce que tout un chacun peut se déguiser en sculpteur ! Et cet art trooop-méga-mooortel peut être exercé à peu de frais dans une simple cuisine. Et exceptionnellement, durant cette période là, il ne sera formulé de reproches à quiconque pour avoir joué avec de la nourriture ..
Vous le saviez peut-être déjà, mais je me considère encore et toujours comme nul en cheveux en dessin. C’est pourquoi je ne saurais résister à la moindre occasion de m’offrir une autre tentative de perfectionnement.
Et voyez vous-même : On peut inspirer de grosses frayeurs aux gens, même si on est blond et bien coiffé !
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Les liens vers les années précédentes ici :
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J’ai récemment découvert qu’il existait une police de caractères nommée GRETA GROTESK qui reprend le style de l’écriture manuscrite du panneau blanc marqué SKOLSTREIJK FÖR KLIMATET que Greta la messagère emporte partout avec elle dans le monde, pour participer aux grèves de sensibilisation et de mobilisation en faveur du climat.
Par curiosité, j’avais installé cette police de caractères et effectué quelques rapides essais. Ensuite j’avais oublié cet épisode. Mais je viens de retomber dessus par hasard : Signe qu’il fallait pousser cette expérience un peu plus loin et réaliser ce que j’aurais dessiné à l’époque en classe, lorsque j’étais moi aussi encore un habitué des bancs de l’école…
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Ça fait déjà un bout de temps que je suis le déroulement des actions pacifiques du mouvement “Extinction Rebellion ” à travers le monde. Il vise à pousser les gouvernements à agir rapidement et concrètement afin de limiter le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité et de freiner voire stopper le risque d’atteinte des points de basculement du système climatique pouvant conduire à un effondrement écologique.
Mon attention a bien sûr aussi été attiré par la forte symbolique que représentent tous ces petits voiliers entièrement repeints en rose et en bleu et flanqués de slogans, que des activistes trimballent dans les manifestations. Puis, parmi les nombreux témoignages, j’ai remarqué des images d’un senior installé dans une position très inconfortable à l’avant d’un corbillard. Il s’était attaché par le cou au volant du véhicule funéraire avec l’un de ces antivols rigide pour moto ! Bon, si on ne dispose pas dans l’immédiat d’une carriole mortuaire en état de marche, il reste toujours la bonne vieille technique de la position de la tortue pour retarder l’éventualité de se faire déloger de force …
N’empêche que je préfère et de loin, me laisser surprendre par ce genre d’idées fortes et démonstratives plutôt que de devoir une fois de plus entendre pester un grincheux qui ne se sent pas concerné par le reste du monde et qui n’a plus en stock d’autre réaction lors d’une manif, que le laconique : “… devraient pas faire chier ceux qui travaillent” …
Pour ces gens là en particulier, on pourrait peut-être penser à organiser “des camps de vacances” où ils pourraient aller expérimenter en simulation de conditions réelles, la qualité de vie future de leurs descendants… Il faudrait aussi que ce soit une expérience gratuite. Parce qu’il m’a aussi semblé que les pensionnaires ciblés, étaient le plus souvent du genre assez près de leurs sous.
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Au départ j’avais l’intention de “repeindre” en rose le corbillard vintage de la célèbre série TV “six feet under” Mais n’ayant pas trouvé de photographie qui convenait, j’ai cherché un peu partout et constaté que je n’étais pas du tout le premier zigoto à vouloir “tuner” un corbillard avec cette couleur…
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Résultat d’une suite de filtres graphiques appliqués à une photographie que j’avais prise lors d’un court séjour à Paris en 1892
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C’est étrange
Mais il y a des jours où je rame…
Et d’autres, pas du tout !
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Au tout début des années 2000, à la suite d’un affolement consécutif à un crash existentiel, le thérapeute chargé de me ramener les pieds sur terre m’avait annoncé que j’étais sujet au “délire interprétatif”.
C’est en grande partie ce diagnostique là, qui avait donné naissance à ce blog et à son titre. Et ma foi, une fois la phase de panique, celles des souffrances et celles des inquiétudes surmontées, je dois avouer que j’apprécie aujourd’hui de “devoir endurer” ces symptômes et souhaite ne jamais avoir à en guérir complètement ! Ce sentiment reste évidement plus facilement dans les limites de l’agréable, si une tierce personne ne provoque pas une surcharge de confusion inutile !
Ce thérapeute, le docteur Musique, m’a alors patiemment donné des soins et des outils nécessaires à comprendre et à gérer ce qui m’arrivait. D’un côté, ces couleurs et ces sensations nouvelles pouvaient dans mon cas du moins, être intéressantes, appréciables, drôles, voire carrément jouissives et passionnantes à vivre ! Mais de l’autre, elles n’étaient pas compatibles avec cette société qui n’aime pas trop ceux qui disjonctent et surtout, elles pouvaient décupler les niveaux de stress habituellement admissibles et raisonnables : Ce qui pouvait conduire à l’épuisement.
Pour corriger mes potentielles erreurs d’interprétation , j’ai du mettre en place une palette de mesures correctives. Comme par exemple, augmenter la part de mise en doute de celles qui peuvent me paraître louches, augmenter les niveaux de méfiance de base, ajuster le seuil de crédibilité des données à interpréter, me livrer à des analyses plus fouillées, avec l’espoir de mettre à jour des interprétations alternatives etc… Tout cela combiné avec une réalité parallèle de déni total dans laquelle je pouvais glisser en cas de nécessité.
Il m’arrive donc de devoir soumettre la première interprétation d’une donnée ou d’une situation à une rotation progressive, jusqu’à ce qu’elle atteigne les 180 degrés. Pour qu’elle se transforme en une option de version diamétralement opposée. La durée nécessaire à l’accomplissement de cette performance est totalement aléatoire.
Voilà l’une des raisons pour laquelle, j’ai développé l’outil de réinterprétation qui apparaît sur la photographie ci-dessus. Selon les situations et leur degré de complexité, le processus de réinterprétation emprunte le chemin le plus direct et rapide ( flèche verte, lecture de gauche à droite ) et dans d’autres cas, c’est le chemin le plus long qui sera préféré (flèche bleue, lecture dans le sens horaire) Il peut arriver que le processus tourne un peu en rond et se déroule de manière hésitante, saccadée ou répétitive. A ce moment là, c’est le petit cercle rouge qui fait office d’axe principal de toute l’opération.
Bien sûr, il arrive fréquemment que la toute première appréciation d’une donnée ou d’une situation ait été la bonne. L’instinct est resté intact. Mais qu’un léger doute soit la source d’un cheminement de réinterprétation dont le résultat sera juste surprenant, farfelu, amusant, impossible etc…
A partir de là, il est assez facile de deviner quels sont les types d’environnements et de situations susceptibles de me plonger dans les pires des inconforts ! Des éventualités qu’une prudence protectrice pour moi comme pour les autres, me conseille de limiter ou d’éviter !
Ça faisait très longtemps que je souhaitais enfin me libérer de ce récit ! Ce projet m’aura demandé un temps fou et une énergie folle ! C’est maintenant enfin chose faite ! Yeah !
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J’en profite pour remercier chaleureusement le docteur Musique de m’avoir ramené les pieds sur terre, mais pas trop ! Cette manie souvent nécessaire de second décodage me complique peut-être parfois un peu l’existence, mais elle me garantit tout au moins, une vie intérieure très riche si ce n’est d’augmenter mes chances à la fin de ne pas avoir tout compris de travers.
Avec le temps passé à observer avec un peu plus d’attention ce qu’il se passe dans ce vaste monde, j’ai pu constater que des délires interprétatifs, il me semble qu’on en fait tous un peu !
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