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Un mauvais calcul ?

Comme je l’ai déjà mentionné ici à plusieurs reprises, je me considère en dessin comme un nul en cheveux. Mais ça ne me provoque pas le moindre cheveu blanc ! Ça contribue juste un peu à me faire oublier que depuis toujours, je suis également nul en maths !

Pour les cheveux, je pense qu’au profit de quelques efforts, je pourrai corriger le tir. Par contre, pour les maths, je considère que c’est mort et enterré ! Je resterai nul en maths jusque dans ma tombe. Ils ne doivent pas s’attendre de l’autre côté, à pouvoir compter sur moi pour les aider à faire leur comptabilité !

Plusieurs souvenirs forts douloureux peuvent témoigner de cette défaveur :

  • Le poids des regards croisés et désespérés de mes parents qui tentaient de me donner des cours de rattrapage le soir après l’école. Nourrissant l’espoir de m’aider à trouver la lumière qui relèverait une moyenne désastreuse en arithmétique. J’ai eu beau faire preuve d’engagement pour gonfler ma bosse des chiffres, de jouer des numéros de charme pour séduire mon public de neurones endormis. Résultat ? Une addition de vains efforts. Pourtant j’aurais aimé faire plaisir à mes répétiteurs appliqués, ne serait-ce que pour les récompenser pour leur sacrifice : Se dévouer à ce point pour résoudre des “problèmes” à un âge ou en principe on ne serait plus obligé, pour moi ce n’était pas rien !
  • Un tableau noir recouvert de formules écrites à la craie par notre professeur d’électronique au cours de ma formation. Je n’en comprenais absolument aucune ! Je trouvais qu’il s’agissait simplement d’un ensemble de jolis dessins avec un rendu agréablement esthétique. Et pour m’enfoncer un peu plus dans mon abîme de consternation, le collègue et génie voisin aux verres de lunettes épais qui interpelle le prof pour lui signaler qu’il avait commis quelques erreurs ici et là au tableau …

Mes résultats scolaires à l’écrit et en rédaction étaient nettement plus réjouissants. C’est pourquoi j’ai naturellement opté pour développer des théories si possible bien formulées, en me servant de mots plutôt que de chiffres, de lettres grecques, de barres de fraction et de racines cubiques…

Par la suite, le destin a trouvé une astuce imparable pour me rassurer quant à ce “choix” lorsqu’il a inventé les machines à calculer et les ordinateurs sur lesquels on peut toujours compter: A quoi bon dès lors chercher encore à me triturer des méninges handicapées en tentant de résoudre des équations ?

Je pense encore que mon meilleur souvenir en maths était la preuve par 9. Il s’agissait d’une technique “ultra-mystérieuse” pour valider le résultat erroné de mes mauvais calculs. Même si le 9 n’est pas pour autant devenu mon chiffre préféré, la découverte de cette méthode a déclenché une sorte d’éclair révélateur à l’intérieur de ma boîte crânienne. Mes géniteurs avaient parfaitement raison : Il y avait donc bel et bien une lumière au bout du tunnel !

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Voilà ça c’est fait ! Et si un jour vous me rencontrez, ne me demandez simplement jamais “combien ça fait ?” …

J’ai pensé à une suite logique à cet article… A suivre …

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