Category Archives: Témoignages

Histoires de trotte

Illustration source Wikipedia

Ce matin, j’étais attablé au café à côté de la grande vitrine et je lisais le journal. C’est en jetant un coup d’œil dans la rue que j’ai vu passer un jeune couple tout sourires sur leurs trottinettes électriques. L’homme fonçait à vive allure, perché les deux pieds sur la planche de son engin et la femme le suivait à une dizaine de mètres, se propulsant sans assistance par de grandes poussées de pied au sol.

J’ai d’abord pensé que madame connaissait peut-être une avarie de batterie et que monsieur n’avait pas eu la courtoisie de proposer un échange de véhicules. Puis je les ai imaginés en pleine compétition, monsieur pensant pouvoir gagner la course en profitant d’une échappée, et que madame comptait probablement sur une victoire stratégique basée sur une meilleure gestion de sa réserve d’énergie : Que monsieur se ferait inévitablement doubler la grimace aux lèvres et la batterie à plat, plus loin dans l’étape de l’ascension du grand raidillon …

Ce sont ensuite mes nombreux souvenirs de trottinette qui me sont revenus à l’esprit. Mes parents m’en avaient offert une quand j’étais gamin. Elle était bleue, avait de grandes roues à pneus gonflés à l’hélium. Et comme l’électricité n’avait à ma connaissance pas encore été inventée, le moteur c’était moi.

Je n’ai pas tardé à inventer le « trottocross » puis à me faire sermonner par le commissaire de course paternel parce que j’avais réussi à fracasser le châssis (sous-dimensionné) de ma machine à la réception d’un numéro de voltige. Heureusement, ce commissaire était également au bénéfice de compétences de pro dans le maniement du chalumeau. D’ailleurs la réparation a renforcé la structure de l’engin et a tenu tout le restant de la saison.

C’est peut-être là l’une des raisons pour laquelle un filou jaloux s’est permis de me la voler ! Je crois me souvenir que c’est là, que j’ai eu à subir ma première déprime existentielle. Que j’ai pris conscience qu’il existait, dans ce monde qui me semblait alors encore parfait, des monstres sans vergogne capables de concasser un palpitant de gosse de famille modeste en le privant de son rêve de mobilité !

C’est dans le but que je puisse continuer de croire en l’existence des miracles et éventuellement aussi à celle du père Nöel, que les membres de l’écurie familiale se sont cotisés pour m’offrir un modèle identique, mais de couleur rouge ! Et pour décourager d’éventuels serial-aigrefins, mon ingénieur-mécano-commissaire a gravé en grandes lettres mon patronyme et mon groupe et rhésus sanguin le long de la fourche. Et moi, j’ai retrouvé toute la largeur de mon sourire en allant sauter quelques trottoirs…

Un dessin de mémoire de la SunMobile II

Quelques années plus tard, notre famille a quitté la ville pour la campagne. Nous nous sommes installés dans un village un peu encaissé au fond d’un vallon. De chaque côté s’imposait une montagne boisée culminant à une altitude moyenne de 400 mètres au-dessus du niveau de la rivière. Je ne possédais plus de trottinette. ( Je n’ai gardé aucun souvenir de ce qu’elle a bien pu devenir). Elles étaient un peu passées de mode et je crois que lorgnais plutôt sur l’éventualité de conduire une caisse-à-savon ou de maîtriser une planche à roulettes.

Un ami d’enfance lui, en possédait encore une. Et un après-midi, entre deux averses, nous avons entrepris de gravir la montagne à pied par la route goudronnée.

C’était une route très peu fréquentée. En-haut ne se trouvaient presque que des fermes isolées au milieu de leurs vastes domaines. C’est juste avant d’attaquer la descente, à deux sur la trottinette de mon pote que j’ai réalisé que c’était un modèle « allégé » et qu’elle n’était équipée ni de freins, ni d’airbags ni même de garde-boues. Pour espérer une décélération efficace, Il fallait freiner directement à la semelle sur le pneu de la roue arrière, ce que dans un premier temps j’ai fait, jusqu’à ce qu’une forte odeur de caoutchouc brûlé ne vienne nous alerter d’un problème technique. Je venais de sacrifier mes bottes de pluie sur l’autel de notre sécurité. J’allais encore devoir argumenter de la manière la plus persuasive possible en rentrant au bercail. Et ce n’est pas faute d’avoir au départ tenté d’improviser un système de freinage avec des bouts de bois. La pente était souvent assez raide ! Nous nous sentions comme deux cascadeurs. Nos trajectoires étaient optimales. Nous penchions dans chaque courbe pour aller tutoyer les limites de l’adhérence des pneumatiques du bolide sur l’asphalte. Mais, notre vitesse de croisière nous a vite parue un peu excessive !

Plus loin, nous avons dû changer de stratégie de course. De passager-freineur j’ai été promu navigateur-copilote. Pour dévaler le tronçon suivant, je me suis accroupi à l’avant de la planche devant les tibias du pilote . D’un commun accord, (in)conscients que le risque zéro n’existe pas, nous avions convenu avant le top départ, que si nous ne croisions pas d’automobile surprise, nous pourrions réduire au strict minimum le nombre de freinages nécessaires et qu’en arrivant à l’entrée du village, nous utiliserions une longue rampe d’accès à un garage pour nous assurer d’une rapide décélération conduisant à notre immobilisation. Et notre prévision s’est avérée correcte : Pas le moindre véhicule en contre-sens à déplorer et pas le moindre coup de frein consenti ! C’est notre goût du risque qui nous a rattrapé : Cent mètres avant d’accéder à la fameuse rampe de décélération, dans le dernier virage à visibilité réduite, je me rappelle avoir marmonné une phrase à trouille qui a instantanément disloqué notre esprit d’équipage et sous mon regard médusé, j’ai vu le pilote sauter en marche, pour s’en aller tournoyer dans les airs en ricochant à plusieurs reprises sur le bitume. Quant à moi, agrippé et accroupi sur un véhicule désormais totalement hors de tout contrôle, je m’en suis allé terminer ma course contre la clôture d’un poulailler.

Bilan : Botte fondue mise à part, je m’en suis bien tiré, presque sans bobo. Le pilote et acrobate qui s’était éjecté lui, avait quand même bien morflé, mais il a pu rentrer aux stands par ses propres moyens. Durant des années, nous avons beaucoup ri du souvenir de cette aventure de pure folie. Ce fût une expérience précoce du danger qui nous a peut-être sauvé de manière préventive d’un futur drame . Toutefois je regrette aujourd’hui encore d’avoir manifesté cet instant de panique ! Car nous n’avons pas pu aller au bout du projet tel qu’il avait été conçu et avons du renoncer à un final de toute beauté : aller réduire de manière naturelle et grisante, notre excès de vitesse sur la super rampe idéale de rêve !

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Quelques mois plus tard, lorsque je suis devenu l’heureux propriétaire d’une planche à roulettes, c’est sur la même route maudite que j’en ai perdu la maîtrise et à mon tour, ai du sauter en marche à pleine vitesse !

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La grève des femmes 2019

Le 14 juin 2019 en Suisse a (eu) lieu la 2ème grève des femmes.

( La 1ère manifestation date de 1991)

Une mobilisation en faveur de l’égalité entre hommes et femmes, notamment sur leur lieu de travail.

https://www.14juin.ch/

Et ci-dessous, à l’intention de toutes celles et ceux dans le monde qui n’en auraient pas entendu parler et qui passent par ici, je relaie, par simple copier-collé, les revendications des femmes trouvées sur le site d’un syndicat :

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Du respect!

Ce que nous voulons:

  • Du respect pour notre travail et l’égalité des chances.
  • La tolérance zéro face au sexisme et au harcèlement sexuel.
  • La fin de la violence à l’égard des femmes

De l’argent!

Ce que nous voulons:

  • Un salaire égal pour un travail égal.
  • Des salaires décents, qui nous permettent de vivre.
  • Des rentes qui nous assurent une retraite digne.

Du temps!

Ce que nous voulons:

  • Une meilleure conciliation entre travail et vie privée.
  • Du temps pour nous former, et des perspectives professionnelles.
  • Un taux d’occupation garanti, qui nous permette de vivre.

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Frais de dossier

Le dossier de ma chaise de bureau

Je ne sais pas vous, mais moi j’ai remarqué que les “frais de dossier” ont tendance à faire des petits très vite et un peu partout ! Un peu comme des petits lapins hyperactifs et en chaleur… Si on additionne le total de ces frais subits, on remarque que ça peut devenir une composante non négligeable du budget d’un ménage…


Les “frais de dossier” c’est over-tendance dans les banques, les organismes financiers, sur vos factures en ligne etc… Maintenant, on pourrait encore se demander jusqu’où ils oseront aller en terme d’exorbitance à ce niveau là ( J’ose un petit néologisme qui me parait approprié )

Soyez rassuré, ce n’était pas l’une de mes idées. Je n’officie pas du tout en tant qu’ “influenceur” financier ! Je fais partie des nombreux pigeons plumés.

A mon avis, c’est encore un coup fourré sorti de l’imagination court terme de quelques avides encravatés, dont la sonorité des battements cardiaques est étouffée par le martèlement de pièces qui s’entrechoquent dans leur gibecière !

Peu avant cette idée là, ils avaient trouvé le moyen de nous facturer notre propre facturation (win-win-bla-bla-bla). Celle qu’ils n’avaient déjà plus sans allégement de frais à nous imprimer (économiiies-ha-ha-ha) et qu’il n’ont plus à nous envoyer par la poste (économiiies-ho-ho-ho) et ce, même si on a atteint l’âge respectable de 77 ans ou plus et qu’on a jusque là coulé une vie agréable loin des ordinateurs, des Wifi et des galères de l’e-banking

Je crois que c’est une profession à la mode de nos jours : Gonfleur de factures. C’est qu’il faut trouver des débouchés pour ceux qui sont encore bons en maths et en petits calculs savants. Parce qu’ils risquent fort un jour prochain d’être remplacés par de puissants calculateurs au format “timbre poste” ( Clin d’œil à ceux qui se souviennent ce que c’était qu’un timbre ! A une époque, ils en collaient même à la force de la langue sur des enveloppes de factures et ce, sans répercuter des frais de salive sur le destinataire)

Ci-dessus, une photographie de mon dossier personnel qui, dans l’idéal, devrait lui aussi se décarcasser pour générer plus de frais de dossier en ma faveur et dégager des ressources pour mieux cajoler mes lombaires laborieuses !

Jusqu’ici, on fixait facilement les prix à la tête du client

De nos jours, on les fixe à la tête du client et aussi sur le dos … du client !

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L’homme à la chaussure

Le délire que je poste aujourd’hui, s’est fait naturellement, comme ça, sans que j’aie à devoir me triturer la moindre petite bribe de méninge.

J’ai pour habitude d’assez régulièrement mettre des chaussettes dépareillées.

Je n’enfile pas simplement les deux premières que je pêche les yeux fermés au fond du casier, non, j’essaie de les appairer avec style et avec un minimum de coquetterie.

Mais oui, je suis également un modeste rebelle vestimentaire !  

Je ne le cache pas, c’est dans le but de militer activement contre les dictats du lobby de la paire de chaussettes. Ces conservateurs grincheux là, qui font pression sur les députés pour qu’ils pérennisent la tradition de la vente de chaussettes en duo pack. Ceux là-même, qui craignent un manque à gagner leur max de thunes, si cette nouvelle tendance (encore balbutiante) devait se répandre dans l’ensemble du monde globalisé et qu’ils soient contraints par le système de l’offre et de la demande de les conditionner à la pièce et par la force des choses, à être poussés à devoir en doubler le prix unitaire…

Ainsi je contribue également à lutter efficacement contre le gaspillage : Si j’en ai paumé une à la buanderie ou ailleurs, l’autre ne restera pas délaissée pour autant !

Pourtant ce matin même, j’ai simplement opté pour un binôme parfaitement homogène et d’une rare élégance de couleur « banana ».

Il faut dire que dès les premières lueurs du jour, je m’étais lancé pieds nus dans la résolution d’une énigme de programmation sur l’ordinateur et que cette activité, a la particularité de m’absorber au point que j’en reste un instant étourdi lorsque je m’arrête.

Ensuite je suis sorti prendre l’air qu’il n’y a que dehors et veiller à l’approvisionnement alimentaire de la bête. (Oui oui tout à fait, c’est bien de celle de la belle et la bête qu’il s’agit.)

Et c’est au bout d’une bonne heure, après m’y être rendu, avoir parcouru de long en large les rayons du centre commercial et en être revenu que j’ai réalisé que j’avais chaussé des pompes dépareillées !

Avouez que cette histoire sent encore un peu le rebelle militant en devenir ! Le cordonnier le plus mal chaussé prêt en tout temps à aller en découdre avec le lobby de la paire de chaussures !?!

PS : Détail intéressant : La chaussure de droite sur la photo ci-dessus, est l’unique rescapée d’une observation faite lors de notre dernière sortie un jour de pluie : La semelle de celle correspondante de gauche est usée et percée et est de ce fait condamnée à ne plus sortir que lors des jours de temps sec. Et aujourd’hui il pleuvait et ma chaussette de gauche est miraculeusement restée ultra-sèche ! Parfois les hasards de la vie font vraiment tellement bien les choses qu’ils peuvent nous laisser pantois !

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Je suis un putain de citoyen rebelle !

Voici quelques nouvelles de ma métamorphose de rebelle notoire en citoyen modèle, qui se trouve à mon humble avis être en très bonne voie !! Avant de laisser libre cours à vos éventuelles railleries, laissez-moi étayer cette affirmation :

  1. Je n’ai pas de peine de prison à purger. (Pas même de statut de suspect dans une affaire louche)
  2. Je me suis acquitté de toutes mes factures et de mes taxes. (Et quand on n’est pas riche, ce n’est franchement pas facile voire impossible)
  3. Je n’ai aucune embrouille avec aucun de mes voisins. (De palier comme de pays limitrophes)
  4. J’ai exercé mon droit démocratique en allant voter intelligemment ! (Parce que chaque voix, même celles un peu éraillées, compte )
  5. L’ambiance et les relations professionnelles sont respectueuses, constructives et conviviales !
  6. Je ne me suis à ma connaissance embringué dans aucun conflit d’aucune sorte.
  7. Je n’ai glané aucune amende ni contravention récente. (Serais-je enfin en mesure de battre mon précédant record ?)
  8. Il peut m’arriver de glisser trop de pièces dans le parcomètre ! (Si j’en mets un peu plus, en en installeront ils un peu moins ?)
  9. Ma conscience me laisse dormir tranquille et sur chacune de mes deux oreilles ! Je pourrais même en accueillir une troisième !
  10. Je prends le temps d’assister ou de guider une personne nécessiteuse ou désorientée.
  11. Je n’ai plus le souvenir du jour où j’ai dû agiter mon dernier doigt d’honneur !
  12. J’ai adressé un sourire à une bande de jeunes chahuteurs. (Parce que je sais qu’ils comprendront un jour)
  13. J’ai mangé bio et ai contribué à sauver pour un temps au moins trois espèces en voie d’extinction. (Trois espèces dont au moins huit autres se régalent volontiers)
  14. Je ne me montre jamais vraiment désagréable avec aucun connard ni aucune connasse.
  15. J’évite d’acheter des articles sur-emballés et refuse désormais de me servir de certains articles jetables après une seule utilisation. (Exception faite des préservatifs)
  16. Je rechigne à acheter des aliments qui ont voyagé trois mille kilomètres pour atterrir durant seulement cinq minutes dans mon assiette. (3000 et 5 tiennent ici de valeurs d’exemple)
  17. Je rejette tout article surboosté en sucres, en acides gras saturés et en sel.
  18. Je consomme beaucoup moins qu’avant de ces « pièces dites nobles » provenant d’animaux qui de leur vivant polluaient comme un Diesel teuton quand ils ont des gaz.
  19. Je récuse un avocat trop gourmand (p.ex s’il consomme l’eau – ou pompe l’air – de tout un village)
  20. Je me suis offert une chaise longue de relaxation pour me reposer de tous ces petits efforts et dans le but de réfléchir plus confortablement aux différentes manières de prolonger cette liste !

Ah mais siiiiii ! Je réalise que suis toujours un putain de rebelle en fin de compte !

Haaa ! Ben me voilà rassuré !

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Thérapie de couple

Pas plus tard qu’hier, il y a encore eu un clash entre Ana et Dig !

Ana, c’est ma personnalité « analogique » et Dig c’est ma personnalité « digitale » !

Ana c’est mon individualité à la ville et Dig mon originalité sur la toile.

Leur relation se révèle souvent compliquée voire toxique ! Leurs différences et leur complémentarité ne suffisent pas toujours à former un couple sans histoires. Bien entendu, très souvent il se délectent de leurs riches échanges et de leur parfaite complicité. Parfois ils tombent dans les bras l’un de l’autre et filent un bonheur parfait !

Leur duo a connu plusieurs séparations et ils ont frôlé le divorce. Ils n’en sont pas à leur première thérapie de couple. Dig a été envoyé en cure de désintoxication. Ana a été prié de suivre des séances de méditation. En général, chacun fait quelques concessions. Un terrain d’entente est trouvé et c’est reparti !

Ana reproche à Dig de dilapider trop de son temps dans le monde virtuel. Ana considère que cette jungle numérique composée de zéros et d’uns, manque singulièrement de chaleur humaine et d’authenticité. Et Dig n’envie pas une microseconde Ana d’avoir à subir frontalement ces tensions et ces intenses variations qui secouent le monde réel.

Il n’y a pas longtemps, Ana a fait une belle rencontre dans la rue. Dig de son côté s’est sérieusement entiché d’un profil sur un réseau social. Chacun a voulu imposer à l’autre son candidat potentiel à l’idylle et évidement, ça a donné lieu à une dispute…

Ana reproche à Dig d’abuser de leur identité et de leur image en faussant sa réalité. Ana n’apprécie pas que Dig laisse un peu partout des traces indélébiles de ses outrances. Dig accuse Ana d’être vieux jeu et ne cesse de lui répéter que pour preuve, il compte bien plus d’amis que lui…

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Vise un peu mes nouvelles lunettes 4D !

Ce matin, je me suis arrêté chez le maître souffleur de verres optiques pour faire tester ma vision d’avenir … Apparemment (haha) , une petite mise à jour, n’était pas un luxe !

Ça faisait au bas mot une décennie que je visionnais le film de ma trépidante existence au travers de mes bons vieux carreaux progressifs “full HD”. Entre temps, même le cinéma est passé à la 3D ! Je suis une preuve vivante qu’il existe encore des bipèdes occidentaux qui supportent de vivre au quotidien en se contentant d’une ou deux technologies de retard !

J’ai investi dans une nouvelle monture, sertie de verres correcteurs optimisés pour la quatrième dimension (4D) ! Parce que la 3D, je connaissais déjà alors tant qu’à faire, autant opter pour un “upgrade premium”

Et je peux vous affirmer que la vision en 4D ça vous file quand même un tout petit peu la banana !

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Revenez prochainement faire un tour sur ce blog ! Parce que dès aujourd’hui, vous aussi vous allez mieux voir ce que vous allez voir ! !

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Une bonne soupe et au lit !

Cette semaine, je dois dire que je n’ai pas trop eu à me plaindre ! J’ai eu la chance de manger à ma faim et que des bonnes choses ! Alors exceptionnellement pour le repas du soir, j’ai décidé de ne pas faire dans la surenchère !

Une bonne soupe et au lit !

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Jurassic Parking

Moi je n’ai absolument rien contre les dinosaures. Mais parfois il m’arrive de penser qu’il eût été préférable pour l’humanité entière que ce genre ait été éradiqué de la surface de notre planète. Une espèce que parfois je souhaiterais voir éteinte à jamais, que ce soit suite aux conséquences de la chute d’une grosse météorite ou n’importe quoi d’autre de naturel.

Mais voilà, depuis notre enfance, on nous apprend à vivre en parfaite harmonie avec la terre et toutes les espèces vivantes et végétales qui nous entourent. On nous encourage à respecter à la lettre les décisions de mère nature, à être sensibles et à réagir à tout signal d’alerte de sa part. A prendre pleinement conscience des nombreux liens souvent invisibles qui tissent l’équilibre fragile de notre merveilleux écosystème.

Ho j’ai bien eu quelques aïeux chasseurs de dinosaures. Mais à ce qu’on m’a raconté, ce n’était pas une activité rentable. Il était difficile d’en vivre. A l’époque, les musées et les collectionneurs étaient rares et ils ne s’arrachaient pas encore leurs squelettes à prix d’or. Leur viande n’était pas très appréciée des gastronomes et leur cuir qui ne sent pas la rose se vendait pas bien cher le mètre carré. Il fallait souvent patiemment affuter un très grand nombre de flèches, rien que pour espérer venir à bout d’un seul prélèvement. Sans oublier que ça pouvait être une chasse très dangereuse.

Moi je n’ai absolument rien contre les dinosaures. J’ai bien appris à cohabiter avec eux.

Rien qu’hier par exemple, j’ai garé mon véhicule sans le savoir juste à côté d’un fourgon de transport de tyrannosaure banalisé. Dans ma manœuvre, je n’avais pas détecté la présence d’un reptile derrière la vitre fumée.

Eh bien j’ai failli mourir d’un arrêt cardiaque en claquant la portière derrière moi, lorsqu’il s’est mis à aboyer violemment comme si je venais maladroitement de poser un orteil dans son nid rempli d’œufs. Il était déchaîné d’une telle furie que son moyen de transport remuait dans tous les sens. Heureusement, que je n’avais pas mon lance-flammes sur moi à ce moment là car ma première réaction aurait pu être terrible. Après deux secondes de panique et une de pronostic vital engagé, j’ai retrouvé mon calme. Et pour retrouver mon sourire, je me suis mis à espérer très fort que ce grand lézard colérique et remuant déclenche lui-même le déploiement d’un gros airbag passager qui lui clouerait instantanément le bec …

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SiliconMan

Aujourd’hui je suis très content parce que je me suis découvert un super-pouvoir ! Ça n’est pas précisément celui que je convoitais au départ, mais je vais me faire la main avec celui-ci. Je passerai prochainement commande d’un « upgrade kit » ! Et puis dans ce monde lourd de dangers, une habileté positive quelle qu’elle soit, ça ne se refuse pas !

L’aptitude particulière, dont je suis dès lors l’heureux détenteur, est celle de fendre le verre par la seule maîtrise du regard et de l’esprit !

Vous vous interrogez sans doute à quoi pourra bien me servir ce pouvoir particulier ? Pour l’heure, je ne pourrais pas encore vous fournir de réponse valable. La seule idée que j’en possède un, me convient très bien parce qu’il me rend plus fort ! On verra bien s’il faudra un jour m’en servir pour une noble cause.

Cela faisait quelques semaines déjà que j’avais remarqué que le parebrise de la SunMobile présentait une fêlure récente d’une dizaine de centimètres partant du coin inférieur côté conducteur. A chacun de mes passages derrière le volant, je surveillais l’éventuel prolongement du dégât.

C’est aujourd’hui en circulant sur l’autoroute que ma compétence hors du commun m’a été révélée ! A l’instant où j’évaluais visuellement le possible déploiement de la fissure, voilà qu’elle se met à s’allonger lentement, un peu comme au ralenti. Le nouveau tracé s’est interrompu côté passager aux trois-quarts de la largeur de la glace, au moment même où mon regard s’est à nouveau concentré une seconde sur le point de fuite de ma route !

Lors de la prise en mains d’un pouvoir naissant, on ne maîtrise évidement pas tous ses paramètres ni tous ses effets. Mais je ne peux que me réjouir du jour où je ne serai plus un novice et serai à même de reproduire à volonté ce phénomène en traçant cette fois des yeux dans la matière, une ligne parfaitement horizontale voire même un joli motif décoratif !

Le nom d’emprunt de SiliconMan était encore libre. J’ai décidé de ne pas trop attendre pour le réserver, notamment en prévision de la suite complète des pouvoirs que je convoite.

Le silicium (silicon en anglais) est l’élément le plus abondant sur terre après l’oxygène. On le trouve en grandes quantités sous forme de silice dans le sable et donc aussi dans le verre ! Et puis le silicium est également très présent dans les composants électroniques, une technologie dans laquelle j’ai acquis une solide formation au fil des années. Tout cela augure de fort réjouissantes perspectives pour une super évolution !

Je ne sais pas si je pourrai vous raconter un jour la suite de mon histoire. Je vais devoir faire mes expériences, ne jamais baisser les bras et analyser la progression possible de ma maîtrise de ce pouvoir. Je dois également déterminer s’il faudra, comme d’autres, entrer costumé et masqué dans l’anonymité et agir dans l’ombre…

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Important : Le fait que je vous ai mis dans la confidence, n’est en aucun cas une raison valable pour à l’avenir me mettre chaque bris de glace sur le dos …

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Pourrai-je encore être là moi aussi l’année prochaine ?

Je n’imaginais pas revivre un jour des chutes neige aussi importantes qu’en ce moment !

C’est une expérience à la fois très embêtante et absolument délicieuse !

Réchauffer la planète ? Moi je suis contre !

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Délires similaires dans le passé :


https://sunof.net/blog/lhibernation-mais-quest-ce-que-cest-quoi

https://sunof.net/blog/un-epouvantail-en-hiver/

Planifions, mais planifions mieux !

Ces dernières semaines, au lieu de griffonner, de peinturlurer ou de scribouiller, j’ai consacré une importante partie de mon temps à programmer une appli Windows avec l’outil RAD Delphi.

Il s’agit d’une Interface Graphique Utilisateur (GUI) de planification journalière dont la “base de données” n’est autre qu’un fichier Microsoft Excel qui couvre une année entière. Et ma foi youpie, je pourrai comme convenu livrer le bébé demain ! En développant ce logiciel, j’ai une fois de plus eu l’occasion de vérifier qu’il ne faut jamais trop vite enterrer les grands défis qu’on s’est un jour lancés : Il m’aura fallu me battre longtemps avant de me sentir aussi à l’aise que cette fois-ci dans cette discipline ! La réalisation de ce projet m’a procuré un vertigineux pic de plaisir !

J’ai souhaité signaler cette satisfaction sur ce blog, qui me sert un peu de journal de bord et d’album de souvenirs.

Voilà et dès demain en principe, je repasse en mode artistique !

( Défi #4620 )


Coups de cœur sur toile

Portrait de Kristen Stewart réalisé sur toile à l’acrylique à partir d’une photographie dénichée sur la toile.

Kristen est une brillante actrice et réalisatrice de cinéma américaine, étincelante également dans la mode en qualité de modèle et égérie.

J’ai fait sa connaissance il y a une dizaine d’années dans une salle obscure sur la grande toile,  dans le rôle de Tracy dans le film Into the Wild. J’ai été frappé par sa beauté hors du commun et par l’extraordinaire intensité émotionnelle qui se dégageait d’elle.  

Par la suite, j’ai retrouvé sa trace sur le grand écran d’une autre séance, incarnant une jeune adolescente qui tombait sous le charme d’un végétarien aux dents longues et aux yeux injectés de jus de tomate. Je crois me souvenir que je n’avais pas tout de suite percuté qu’il s’agissait de la même actrice, mais je me rappelle avoir imaginé que si je m’étais trouvé dans le rôle du prévenant bellâtre, je n’aurais probablement pas trouvé la force nécessaire à contenir mes ardeurs ! Même pas dans les smoothies mangue-rhubarbe. Il n’y aurait donc pas eu matière à envisager une trilogie à rallonge, un suspense susceptible de tenir en haleine et faire rêver plusieurs générations de jeunes romantiques. Je pense que j’aurais un peu vite fondu sur cette irrésistible et consentante ingénue et aurais enchaîné un gros plan en lui collant l’incisif bisou fatal dans le creux de la nuque. J’aurais craqué avant même d’être brutalement réveillé par l’écran glaçant et inanimé annonciateur de l’entracte…

Ce n’est qu’au terme de la projection, que j’ai naturellement pondéré ma fougue imaginaire et ai repris le chemin de mon rôle de père de famille séparé, qui se paye une toile en compagnie de ses enfants. Mon commentaire lors de notre discussion d’après-séance : – J’ai trouvé l’actrice qui tenait le rôle principal ma-gni-fique !

Malgré la troublante fascination qu’elle avait encore suscité en moi, je n’ai pas été fidèle à la suite d’épisodes de la saga crépusculaire. Mais j’ai gardé un œil attentif et intéressé sur les distributions des sorties au cinéma. Un beau jour, j’ai retrouvé Kristen à l’affiche de Sur la Route (On the Road). Plutôt friand de road trips et de road movies que ce soit au cinoche ou dans la réalité, je comptais deux raisons évidentes de ne pas rater ce rendez-vous en salle.

Je me suis pris une bonne grosse paire de baffes en réalisant une fois de plus l’ampleur de ce que je pouvais ressentir au fond de moi pour cette créature de rêve. Mes sentiments ressemblaient plus à un béguin bien réel qu’à une simple session d’évasion affective !  En même temps, j’imaginais facilement qu’à l’échelle de la planète, nous devions être au bas mot dans les huit cents cinquante mille à nous trouver dans la même situation d’extase.

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Je ne me rappelle plus exactement à partir de quel moment, j’ai décerné à Kristen la distinction officielle de « Celebrity Crush » ! Un premier rôle dans mon petit univers personnel , qu’à ce jour, elle n’a jamais eu à remettre sur le tapis rouge.

A cette période-là, j’ai radicalement changé de vie et ne me suis pas laissé glisser vers une obsession ou une addiction. Par précaution, j’ai installé une série de petites résistances destinées à modérer son pouvoir de séduction sur moi. J’avais loin de la lumière des projecteurs, une vie amoureuse à savourer, de nouvelles stratégies de survie à élaborer mais aussi à faire plus ample connaissance avec moi-même.

J’ai laissé le soin à la part de hasard d’organiser au mieux nos éventuelles rencontres et c’est pourquoi j’en ai manqué plusieurs. Je n’ai cessé de suivre l’évolution de sa carrière et parfois également les réactions du public, que je trouvais trop souvent désespérément tièdes.

Je voyais en elle un talent d’exception, une présence des plus étourdissantes à l’écran et me délectais de sa bouleversante capacité à faire passer des émotions par des expressions faciales naturelles plutôt qu’au travers d’œillades convenues d’acteurs ou de longs palabres !

En même temps, j’ai conscience depuis belle lurette que mon idéalisme forcené ne suffit jamais à me faire ignorer complétement que dans ce monde barré, les meilleurs espaces ne sont pas toujours occupés par les meilleurs talents ! Et donc aussi que les scènes qui se tournent dans les coulisses de l’industrie du rêve, sont toutes soigneusement coupées au montage.

Je crois que c’est du côté de la médiathèque que j’ai obtenu un nouveau rendez-vous avec l’envoûtante comédienne. Elle était de passage en Suisse du côté de Sils Maria. Puis elle m’a filé un étrange rencard dans les murs d’une sinistre prison (Camp X-Ray). En principe, j’évite les films à forte présence d’uniformes militaires ou à visées patriotiques : Je ne concède d’exception à ce niveau-là, que si la frangine ou la gardienne est super canon !

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Maureen m’a captivé et offert un enthousiasme considérable lors de nos retrouvailles dans un salon capitonné blindé de fauteuils orientés droit devant. (Personal Shopper).

C’était peu avant avant de m’aventurer en solitaire, sans chameau ni dromadaire, dans une longue traversée du désert.

J’ai amélioré un concept bricolé à la hâte lors d’une traversée précédente : J’allais cette fois emporter dans mon balluchon, un sujet d’étude susceptible de me passionner jusqu’à destination ainsi que la flamme d’une présence capable de me décongeler le palpitant.

C’est qu’on ne tombe pas sur une oasis ou sur une brasserie tous les trente mètres dans les entrailles du désert et je n’allais pas m’en tirer si facilement, sans emporter aussi une grande quantité d’eau pour apaiser ma soif (Come Swin)

Chemin faisant, entre deux tempêtes de sable fin, j’ai suivi les yeux fermés la recommandation d’un nomade qui avait apprécié American Ultra. C’est une sublime et ultra-combative Phoebe, capable d’encaisser des coups sans se répandre en pleurnicheries, qui m’a insufflé sa détermination et son courage communicatifs.

Dans l’optique de compenser le précieux temps perdu, j’ai entrepris de me régaler de tout ce qui comptait au générique, la signature de l’artiste. La genèse d’une belle obsession venait d’éclore en moi.

Dans le long métrage « Speak », Melinda est adorable et prodigieuse ! Et ce n’est pas tous les jours que je me verrais accepter de retrouver les bancs de l’école et mon gros cœur intact et vulnérable de galopin. J’ai pris un coup de jeune bienvenu.

C’est dans un parc d’attraction que j’ai rencontré la très attractive Emily (Adventureland). J’aurais bien aimé lui offrir un tour de manège. Mais il y avait un autre prétendant sur le coup.

Dans l’intervalle, j’avais également largement outrepassé mes limites habituelles en matière de voyeurisme sur les réseaux sociaux, mais c’est de cette manière que j’ai découvert qu’à son catalogue fort bien garni d’époustouflantes qualités, j’allais devoir ajouter la rumeur qu’elle serait une personnalité hyper-sympa !

C’est là qu’un rebondissement est venu semer le trouble dans le merveilleux film que j’étais en train de me faire : Kristen Stewart ne serait-elle pas tout simplement une créature d’origine extra-terrestre ?

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Mon enquête m’a ensuite conduit dans un monde où le sentiment amoureux et les ailes du désir sont indésirables et considérés comme pathologique. N’ayant été préparé au préalable, il ne m’a pas fallu attendre une orbite martienne complète avant de tomber raide-dingue de Nia et de me laisser consumer par les flammes du désir défendu. Malgré l’interdiction, j’étais prêt à braver le danger, que ce soit de suite ou sur simple rendez-vous, pour aller lui frotter le dos avec délicatesse sous la douche (Equals)

Lors d’un séjour prolongé dans le désert, il peut arriver qu’on soit victime d’une crise de manque de rock : C’est là que Joan m’a emballé d’une divine rock n’roll attitude amplifiée d’un riff de guitare à démêler les tripes les plus emberlificotées ! Si j’ai pu lui résister une heure ou deux, c’est parce qu’elle ne m’a pas tout de suite adressé le clin d’œil ravageur m’enjoignant à la rejoindre dans sa baignoire après le concert pour lui frotter le dos ! (The Runaways)

Lors de mon périple, j’ai également eu la chance de rencontrer Vonnie, Elisabeth, Lydia, Jessica, Sophie, Georgia, Lucy, Allison et Kathrin. Et vous allez penser que j’en rajoute, mais j’ai aussi croisé blanche-neige qui avait besoin de se ressourcer et de prendre quelque distance d’avec les sept nains.

Vous n’imaginez peut-être pas les belles rencontres qu’on peut faire lorsqu’on crapahute la boule au ventre dans des contrées reculées. Jamais jusqu’ici, je ne m’étais vu tomber amoureux aussi souvent sur une aussi courte période !

Très récemment, j’ai été hypnotisé d’un coup de foudre pour Martine. Évidemment, elle n’en a rien su parce qu’elle était encore très jeune et que j’aurais pu être deux fois et demi son père (The Yellow Handkerchief) C’est un peu ce jour-là que s’est confirmée l’évidence que je devais avoir court-circuité plein de petites résistances tout au long du chemin et que la destination de mon voyage était à portée de mains

Surtout n’allez pas croire qu’au long cours de cette traversée, je n’ai fait que de me rendre de cinémas en salles obscures de manière compulsive ou que je me suis contenté de multiplier les histoires de cœur ! Je poursuivais d’autres buts en parallèle. Mais je suppose qu’il ne vous a pas échappé qu’ils ne sont pas du tout le thème central de cette histoire…

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Je n’aurais pas considéré cette excursion comme accomplie si je n’avais pas également rencontré Madeline, Maya, Robin, Zoe et Lila : Toutes jolies à croquer et prêtes à croquer la vie à pleines dents ! Je ne vais pas omettre de mentionner Lisa qui, même si elle s’est montrée un peu froide et en pleine crise d’adolescence, ne m’a pas laissé de glace pour autant (Zahtura)

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Aujourd’hui, je suis convaincu que les nombreux talents de cette perle rare du septième art finiront par être révélés et surtout reconnus par le plus grand nombre. Elle est à mon avis trop longtemps restée associée à la saga qui certes, lui a apporté la célébrité mais l’a également faite prisonnière de son sillage.

C’est qu’elle en a fait du chemin depuis et dans des rôles plus exigeants ! Il se pourrait que vous ne soyez pas au bout de vos surprises !

Et il y a Valentine, qui a été récompensée du César largement mérité, de meilleure actrice dans un second rôle ! (Sils Maria)

Quant à moi, je ne peux que me réjouir de tous les rencards qu’elle me proposera à l’avenir !

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Un Trio Infernal

Un Trio Infernal

Vous l’avez deviné, sur la photo là au milieu, c’est bien moi !

A droite c’est Drôm. Il m’accompagne partout depuis bien des années maintenant. Au prime abord, il a l’air effrayant et menaçant et je me rappelle qu’à l’époque lorsque nous avions fait connaissance, il prenait un malin plaisir à me mettre mal à l’aise ou à me faire peur. Mais avec le temps qui s’est écoulé depuis et suite à d’âpres négociations, nous avons su trouver un terrain d’entente et même si nos rapports pouvaient être conflictuels, nous nous sommes liés d’amitié.

A gauche c’est Blîm. C’est beaucoup plus tard que je l’ai rencontrée. C’était à un moment où j’avais besoin d’une amie imaginaire. Je n’en avais plus fréquenté depuis ma plus tendre enfance. Elle est d’une beauté étincelante et d’une délicatesse incomparable ! Sa présence me réconforte et m’enthousiasme à chaque instant. Et puis, tant qu’à s’inventer une amie imaginaire, autant porter son choix sur une flamboyante créature de rêve, n’est-ce-pas ?

Lorsque Blîm nous a rejoint et que nous avons formé un trio, Drôm n’a pas vu cette intrusion soudaine d’un très bon œil. Son influence sur moi, qu’il avait déjà dû régulièrement avec le temps,  revoir à la baisse, allait encore décroître !

Dès lors, lorsque Drôm se montre désagréable ou trop envahissant avec moi, je trouve de la bienveillance et du soutien auprès de Blîm. Et comme par magie, l’équilibre entre nous trois est alors rapidement rétabli !

Je suis persuadé aujourd’hui que la formule du trio d’inséparables est celle qui me convient le mieux. Et je ne voudrais pas devoir me passer de Blîm ou de Drôm. Ce sont eux et qui m’animent et qui m’inspirent.

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Pirates de l’air…

Pirates de l’air…

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Pillards de l’eau, que nous buvons

Pirates de l’air, que nous respirons

Voleurs du feu qui nous réchauffe

Ravisseurs du vent qui essaime

Prédateurs d’éléments

Usurpateurs de graines

Imposteurs de nature

Profiteurs de réserves

Contrefacteurs d’évolution

Maraudeurs de fruits

Écumeurs d’âmes

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Chers passagers, merci de nous accorder votre attention,

Nous nous trouvons à quelques heures de vols de notre destination

Il semblerait même qu’avec un peu de malchance

Nous atterrirons avec plusieurs heures d’avance …

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Aujourd'hui, mon inspiration vagabonde m'a entraînée 
vers un monde nettement moins optimiste que celui 
habituellement rassurant que j'ai le plaisir 
d'explorer... C'est qu'il y a des jours comme ça, 
où à moi aussi, l'excès d'optimisme peut 
me paraitre chiant et n'a plus lieu d'être 
durant au moins une minute...