J’ai encore viré ma souris !

Je préfère ne pas héberger de souris non-informatique ! Mais je n’ai jamais posé de trappe ! Je l’attrape délicatement pour ensuite la relâcher à l’extérieur. Le premier mulot que j’avais saisi en parfait débutant, c’était en camping et il m’avait mordu les doigts. J’avais appris en autodidacte qu’un animal ultra-miniature pouvait mordre beaucoup plus fort qu’il n’en a l’air. Le second rongeur s’était égaré dans ma salle de bains. Il en faisait désespérément le tour en boucle à la recherche d’une sortie de secours. Sans doute découragé, c’est sans discuter qu’il s’était volontairement enfilé dans l’Impasse de la Chaussette que j’avais placée sur son parcours. Plus tard, j’avais découvert dans un cagibi de stockage, qu’une famille nombreuse de souris s’offraient un festin dans les sacs de restes de pain sec que je conservais dans cet endroit avant recyclage.

Je pouvais donc me féliciter d’une certaine expérience dans l’expulsion de souris !

Et jusqu’à hier à l’aube, je n’en avais plus rencontré à l’intérieur du périmètre de mon territoire privé. Comme d’habitude, j’ai intercepté le visiteur et d’un geste prompt, l’ai jeté avant tout réflexe de morsure dans mon panier à linge sale avant d’en rabattre le couvercle.

L’animal captif se montrant extrêmement remuant dans sa prison, je suis sorti de la maison en toute hâte pour l’exfiltrer. Relâchée, la petite bestiole a tracé comme s’il y avait le feu en direction de la route, au risque d’aller se faire écraser dans la circulation. Mais à ma grande surprise, elle s’est arrêtée sur le trottoir et s’est subitement transformée en oiseau gris coloré de rouge et de bleu, pour ensuite majestueusement prendre son envol…

Une fois de plus, mon cerveau de veille a fait preuve de plus d’imagination que mon cerveau de fonction. Même si de toute évidence le premier s’inspire généreusement des aventures de l’autre.

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