Le (beau) temps des cerises

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Le temps était au beau fixe pour les cerises et

pour les contemplatifs de chefs d’œuvre de la nature !

Et si tout se passe bien d’ici là, il se pourrait qu’il en reste quelques-unes,

à déposer parcimonieusement sur au moins autant de gâteaux…

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Le vent du boulet

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Il était une fois, à une époque bien plus glorieuse que celle-ci

Un vieux boulet qui, de son bagnard malodorant enfin débarrassé

S’était empressé d’aller se faire greffer une girouette dès sa sortie

Pour ne plus jamais rater le moindre souffle de ce vent de liberté

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Machine arrière toute !

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– Machine-arrière toute, matelot !

– Impossible Capitaine ! On ne peut plus reculer maintenant !

– Connaissez-vous une quelconque avarie en salle des machines matelot ? Seriez-vous l’annonciateur d’un sinistre d’importance systémique qu’il faille me notifier, au moment même de l’une de nos manœuvres les plus délicates ?

– Négatif Capitaine ! Mais je me dois de vous signaler que sommes à deux doigts d’un retard incompressible sur l’horaire prévu !

– Il ne vous a sans doute pas échappé, matelot, que la priorité de notre mission est d’arriver à bon port en un seul morceau ?

– Soyez en rassuré, Capitaine ! Je me dois pourtant d’attirer votre attention sur le fait que si à ce stade nous ne maintenons pas notre vitesse de croisière, la légendaire ponctualité de toute notre compagnie risque fort d’en pâtir !

– Sachez matelot, que vu du pont supérieur, c’était la dernière minute pour ralentir la cadence ! Mais dites moi, histoire de nous resynchroniser, quelle heure est-il en ce moment au niveau des chaudières ?

– Ici nous nous trouvons à environ une heure de notre destination, Capitaine !

– Alors laissez moi vous surprendre à mon tour, matelot : Vous retardez d’une bonne heure !

– … ? … Pouvez-vous me confirmer cette nouvelle donnée Capitaine ?

– Affirmatif matelot ! Parce que pour votre gouverne, nous avons “accosté” depuis plus de cinq bonnes minutes !!!

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La boutique aux mille facéties

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– Héé mais ça tombe bien que j’te rencontre : J’étais passé à ta boutique, mais elle était fermée … Et il n’y avait pas d’horaires d’ouverture affiché…

– C’est parce que ça fait des mois que je l’ai fermée au public. Et donc que mon inventaire d’articles est réservé à mon usage personnel…

– Oh que c’est dommage ! J’avais l’intention de revenir y chercher quelque inspiration en vue de l’achat d’un cadeau amusant.

– Alors n’hésite pas à retourner y faire un tour et à toute heure : De l’inspiration, il y en a encore plein la vitrine !

– D’accord, mais… tu es sérieux là ? … ou c’est une farce ?

– 🙂

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