Ma première breloque

Une toute première tentative de design horloger que je situerais quelque part à mi-chemin entre la tradition et la fantaisie.

Ce fût une expérience bien plus passionnante que je n’avais été en mesure de l’entrevoir : Un libre exercice de personnalisation esthétique, très riche en diverses options et possibilités.

Si elle est dépourvue d’une aiguille des secondes, c’est parce que j’estime, même si je suis volontiers ponctuel, qu’on ne devrait pas être à une minute près !

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La bête de course

Mon chériiii ? As-tu pensé à aller faire les courses aujourd’hui ??

-Évidemment ma colombinette ! J’ai passé l’essentiel de mon après-midi à faire les 500 miles d’Indianapolis et les 24 Heures du Mans…

-Oui, mais non… Je veux dire… As-tu pensé (- et même éventuellement pas que – ) à t’occuper du ravitaillement ?

-Je confirme ! Mais après ces moults saisons de championnat, comment peux-tu encore douter de mon esprit d’équipe : Alors je résume pour toi: le premier Pit-Stop, c’était au 29ème tour et puis, changement des pneumatiques au 58ème , un coup de torchon anti-moustique sur la visière et puis après, à fond les papillons, dès la sortie des stands…

Halala ! Non mais non, Là moi je te parle de la nourriture et des boissons, tu sais… ces autres choses essentielles à notre survie, quoi !!!

-Mais je crois me souvenir ma colombinette, que c’est justement pour ça que tu as épousé THE BEST champion du monde du circuit, celui qui connait toutes les tactiques de course sur le bout de ses gants à cinq doigts:  Alors je résume pour toi : un centimètre de barre de céréales chocolatée tous les deux tours quand il n’y a pas de duel engagé et une petite lichette de boisson énergisante en synchronisation millimétrée avec le petit coup de gaz qui fait toute la différence à la sortie de la dernière chicane avant de pouvoir enfin aplatir le champignon dans le fond du châssis, pour assurer au plus grave, dans la longue ligne droite…

Dis-moi mon chéri, histoire de maintenir le régime moteur de ton ingénieure de course préférée en dehors des limites de la zone rouge, pour notre repas du soir, il ne nous resterait pas encore une dernière botte de paille au fond de ton écurie, avec éventuellement pour l’arroser, un petit fond de bidon d’huile pas trop dégueulasse ?

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Comme toujours, Je me décline toute responsabilité dans 
le cas où suite à la lecture de cet article, un divorce 
devait être déclaré dans une quelconque écurie du monde !

J’ai une nouvelle secrétaire !

J’ai récement accueilli une ravissante créature extra-terrestre. Je me suis dit qu’avec son intelligence supérieure, elle pourrait aisément m’assister dans mes tâches administratives.

Mais je crois qu’elle est encore un peu fatiguée du voyage. Elle n’a pas encore retrouvé son plein potentiel cosmique. Par contre, son appétit vorace pour les boîtes de petits-pois est vraiment stupéfiante !

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La Table Basse trop tendance

Table basse Vladolf REF : 460 89 7523-VP

Par les terribles temps qui courent, j’aurais moi aussi tendance à n’être qu’un simple observateur de la connerie humaine à l’œuvre, au lieu de lever le moindre petit doigt pour être l’un de ses nombreux créatifs moi aussi…

Mais entre deux pertes d’espoirs existentiels et deux angoisses indéterminées, je me suis dit que ça ne devait pas pour autant complétement m’empêcher de continuer de meubler quelque peu cet espace…

Alors voici en exclusivité, pour vous, la table basse Vladolf : Du mobilier de style simpliste à monter soi-même, comme d’habitude… Parce que la vie en kit, c’est bien mieux que du tout cuit et précuit livré sous cellophane dans une barquette en plastoche.

Cette pièce en bois aggloméré contreplaqué est disponible chez votre fournisseur habituel : Donc à peu près partout dans ce monde qui, on est bien d’accord, est encore bien plus dingo, que nous n’avions osé l’imaginer jusqu’à présent.

Rassurez-vous, la procédure d’assemblage n’est pas une mer à boire : Aucune cheville ni aucune chenille n’iront se paumer sur le terrain !

Cette table basse simplissime peut s’échafauder sans complications dans n’importe quel bourbier de la planète et en outre, elle est bien assez grande pour inviter jusqu’à deux apôtres à sa table ! Par exemple en organisant un petit “espresso event” pour palabrer en catimini sur des sujets délicats comme celui du moral de ses troupes et aussi pour faire le point sur d’éventuels imprévus logistiques : Des thématiques parfois susceptibles de soulever moult agacements dans le feu de l’action, comme par exemple encore : lorsqu’on est pas trop manuel ni rompu à la lecture de plans.

Sachez que si vous ne possédez pas cette table dans vos boudoirs et petits salons guindés dans des délais peu raisonnables, vous pourriez fort bien passer à côté de votre éligibilité, d’un jour devenir l’un maîtres du monde ayant laissé son empreinte dans votre époque, avec en corolaire ce pénible revers que serait l’absence d’une quelconque mention honorable ou durable de votre passage dans des livres d’histoire !

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Ah ben ça défoule toujours autant, mais... 
Est ce que ça, ça suffira à me réamorcer ? 
C'est pas sûr

Mais ça m'aidera à glisser vers autre chose
Et ça, c'est déjà sûr et certain...

L’arbre qui pourrait cacher la forêt

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Très librement inspiré par la série d’animation la Linea et par les statues Moaï de l’île de Pâques. C’est l’une des terres les plus isolées du monde, où il n’y a plus de forêts, vraisemblablement suite à un déboisement progressif destiné à gagner des terres arables…

Un petit délire repêché dans ma boîte à idées, qui se prêtait à une série d’expérimentations.

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Un petit effort sur la ponctualité

-Permets-moi de te féliciter, parce j’ai constaté que tu es sur une très bonne série en ce moment. Je sais bien qu’on n’est pas des machines, mais j’ai noté que ça fait une semaine que tu es arrivé à l’heure chaque matin !!

Merci beaucoup chef ! J’apprécie le fait que ça ne soit pas passé inaperçu !

-Pour tout te dire, je n’étais pas loin d’avoir perdu tout espoir. Alors je salue tes efforts avec force de conviction !

Oh moi c’était pareil niveau espoirs. Mais la bonne nouvelle, c’est que je n’ai pas eu à fournir d’effort : je n’ai rien fait d’autre que d’accepter de participer à un projet pilote.

-Ah ? Quel genre de projet ? Une nouvelle boisson énergisante ? Un traitement hyper-vitaminé révolutionnaire ?

-Non, rien de tel : je teste un prototype d’exosquelette qui est aussi léger et invisible qu’il est efficace : Il se charge de compenser une partie des défauts humains. Par exemple avec lui, c’est terminé de trainer au lit au réveil… Un manque de motivation ponctuel ? L’exosquelette apporte son assistance. Une envie de flâner en chemin ? L’exosquelette s’occupe de presser le pas et d’optimiser les trajectoires. Une sensation de faiblesse physique avec intention de se déclarer hors service ? L’exosquelette bardé de capteurs analyse l’employabilité du porteur en temps réel et adapte les solutions de renfort nécessaires. De plus, ce système te permet d’assurer une productivité constante, même en cas de coup de mou, de défaut de concentration etc… Et comme tu l’as remarqué, il apporte également toute son expertise en terme de précision...

-Wouaw ! Mais je l’adore déjà cette technologie ! Et en plus, cet équipement ne génère aucun supplément de mauvais stress chez toi ???

-C’est bien cela… Dedans, je suis toujours le même que la semaine passée… Ah ! … Mais là je suis forcé de t’abandonner une petite heure : mon exo vient de m’informer qu’il fallait aller recharger nos batteries à la cafétéria… Il faut dire que ce matin, ça a été particulièrement dur pour lui...

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L’attaque des clones présumés

Je poussais mon chariot en me dirigeant vers la soute de chargement de mon astronef dans le parking d’un centre commercial, quant un bambin installé dans le cockpit du caddie qui me précédait, m’a désigné en affichant un large sourire et en criant :

– Papaaa !!!

C’est sans vouloir le contredire, que je l’ai cordialement salué à mon tour d’un profond et caverneux :

– Hello… Luke ! 

Il faut dire que je portais mon masque respiratoire noir, mon long manteau d’hiver noir et mon couvre-chef noir. Ce qui n’était évidement pas d’une grande originalité sous les étoiles…

De toute manière, de mémoire de maître de l’univers, je ne m’étais jamais encore aventuré sur une orbite proche de celle de cette progéniture autoproclamée et toute évidence, ne m’étais jamais approché non plus du champ d’attraction de sa génitrice. Et puis cette descendance présumée comptait en tout et pour tout déjà trois têtes blondes fort remuantes. C’était carrément une trilogie ! Un escadron de triplés, visiblement prêt à venir foutre le boxon dans mes quartiers si ce n’est jusque dans les confins les plus reculés de l’Empire !

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Le prix du danger

Hier, j’ai fait une lourde chute en pleine rue. Une dangereuse et spectaculaire gamelle, insuffisamment comique pour déclencher l’hilarité du seul spectateur attentif. Ça s’est passé tellement vite, que personne n’a trouvé le réflexe de filmer la scène avec son smartphone : Tant pis pour mon bêtisier et pour le nombre de vues qu’elle aurait totalisé sur ma chaine.

Oh, rien de grave : une toute petite défaillance de l’adhérence de mes ventouses sur surface glissante, combinée à une subite altération spatio-temporelle de la pesanteur, associés à une instabilité saisonnière de la tectonique des plaques. De mémoire, il me semble que je me déplaçais normalement par léger vent contraire, tirant pleinement profit d’un taux de confiance de 87%.

Il y a des jours comme ça, où simplement vivre, c’est déjà casse-gueule : Heureusement qu’avec les années, on en prend conscience et qu’on apprend à limiter les risques !

C’est pourquoi je m’étais équipé de mon parachute dorsal. Évidemment, je me trouvais déjà trop près du sol au moment du décrochage fatal, pour qu’il puisse se déployer et amortir efficacement les dernières centaines de millimètres de mon vol plané ! Mais ça reste un équipement rassurant surtout que j’y avais stocké un six-pack de bières. Car deux précautions valent mieux qu’une.

Comme ça fait déjà un bout de temps que je suis prisonnier de cette dimension instable, j’estimais y avoir considérablement perdu en élasticité et dilapidé en capital agilité, mais en réalité, pas du tout : C’est propre en ordre que je me suis réceptionné sur le plancher des entrecôtes, avec la souplesse d’un jeune félin qui s’écraserait sur une descente de lit en alpaca synthétique.

Bilan : Pas la moindre ecchymose. Pas même une douleur résiduelle due à la violence de l’impact. Dans le crash, je dois tout de même déplorer la perte d’une bouteille de carburant sur six. Quoique qu’on en dise, quoi qu’on fasse et même si on est en droit d’estimer qu’on est bien tombé, il y a toujours un prix à payer !

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Faites progresser l’enquête en identifiant le coupable parmi cette brochette de suspects !

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Bilan d’étape au cours d’une tournée d’inspection

Une petite improvisation sans but fixé qui a bien tourné ! Enfin… qui a mal tourné. Ou les deux à la fois si on veut. J’ai depuis longtemps abandonné l’idée de m’aventurer dans la réalisation d’une bande dessinée. Mais bricoler une case par ci par là, ça me convient parfaitement ! Et puis de toute manière, dans cette histoire-là, le personnage principal arrive trop tard sur les lieux du drame.

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