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Vive la fin du Dry January et place à l’Offline February !
Parce que ça me saoule trop ces réseaux sociaux et ces intelligences artificielles.
Et aussi parce qu’il me faut une bonne vidange d’huile !
Et puis avec un peu de chance, en mars, je m’offrirai une peinture neuve …
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– Voilà, nous sommes connectés et je vois clair dans ton esprit tortueux !
– Vraiment ? Vous titillez ma curiosité ! Alors faites moi vite part de vos observations ...
– Je vois que tu t’es systématiquement mis à contourner tous les problèmes que tu as rencontrés… Par exemple, je vois que tu n’as plus à endurer de trouble obsessionnel compulsif… Je constate aussi que ta dernière crise aiguë de paranoïa date d’il y a plusieurs années déjà… Et pour compléter ce sombre tableau, je vois que tu as su élaborer une méthode pour te libérer de tes idées noires et de tes pulsions autodestructrices ! Je dois bien le dire, ce rapide bilan superficiel est assez effrayant : Il était temps de venir me consulter !
– Houlalà, je ne m’attendais pas à ça ! Dois-je en conclure que ma santé mentale est défaillante ?
– Voyons voir ! Lorsque tu as cessé de broyer du noir, cela n’a pas généré de signaux d’alerte ?
– Ça ne m’a pas sauté au yeux en tout cas… Aurais-je du m’en inquiéter ?
– Je ne vais pas te cacher que ton cas particulier me submerge d’un pressentiment morose… Je ne vois que quelques demi-journées très espacées passées à lutter contre de légers états dépressifs ! C’est une fréquence anormalement basse de ce type de symptômes sur une période pourtant particulièrement chahutée. Pire, je détecte une tendance inquiétante à l’indifférence chronique face à la noirceur de ce monde ! Alors que toutes les conditions sont réunies pour que tu puisses te sentir au plus mal…
– Ah, oui c’est possible, à force… Dites, pendant que vous y êtes, jetez aussi un coup d’œil sur mes niveaux de déprime et sur les variables de mes sautes d’humeur…
– Voyons cela… En effet… j’en vois, mais malheureusement ce ne sont que des valeurs négligeables et des quantités insuffisantes ! Rien de suffisamment lugubre pour me rassurer … Je n’observe pas non plus la présence d’animosités viscérales à digérer, ni de haines profondes à canaliser… Aucun cauchemar récurrent à … Non mais attends ! Je vois que c’est l’une de mes concurrentes qui t’envoie dans le but de me faire perdre mon temps ??? Alors là, je n’en crois pas mes yeux !
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C’est en cherchant à illustrer les molécules biochimiques qui se mettent à valser positivement en moi au cours mes péripéties créatives que j’ai obtenu (entre-autres) cette image étonnante. Maintenant je vous laisse deviner qui sont Dopamine, Sérotonine et Ocytocine…
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Au fil des années, j’ai malheureusement développé des allergies alimentaires.
Quelques effets secondaires inconfortables comme des inflammations de la gorge qui évoluent en toux puis en rhume ou des éruptions cutanées, m’ont contraint à cesser de consommer certains de mes plats favoris.
L’un des exemples les plus marquants étant mon intolérance à la crème (de vache) et aux lard (de cochon) qui m’a contraint à me priver durablement de spaghettis alla carbonara !
En tant qu’allergique sceptique, ma philosophie est que toutes ces réponses immunitaires défavorables ne se sont pas incrustées ad vitam æternam…
Ne risquant pas de choc anaphylactique, il ne s’agit pour moi que de “bogues” qui pourraient être corrigés à la prochaine mise à jour. Des chances de rémission plus que probables à revérifier régulièrement, en me laissant retenter par “le menu interdit ” en ré-acceptant l’ensemble des risques encourus.
D’ailleurs les résultats des mes récents réexamens ne sont pas totalement négatifs ! Pour ce qui est de la crème et des lardons dans les carbonaras, ce n’est pas encore gagné ! Par contre et j’en suis ravi, on dirait que mon allergie à l’ananas semble être passée à la trappe ! Au point que je sois partant pour confirmer cette bonne nouvelle en allant dévorer une bonne “pizzouille” Hawaii à la pizzeria du coin …
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Sauf coup de théâtre de dernière minute, voici en exclusivité le portrait officiel du nouveau président du Loompaland. (Une île située dans l’océan Pacifique ou quelque part par là-bas)
A son actif, une expérience de presque quatre-vingts longues années de chapiteaux ! La légende prétend même qu’il aurait fait ses classes en compagnie du réputé fin gastronome Ronald “big” MacDonald, celui-là même qui vient d’être désigné pour diriger le ministère stratégique des boissons hypercaloriques et des barres chocolatées !
De toute évidence, les Loompalandais vont se régaler !
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J’ai rêvé qu’il n’y aurait plus jamais de pommes sur terre !
A la source de cette subite extinction, un pépin d’ordre climato-biologique aggravé par des niveaux excessifs de pollution d’origine humaine.
A l’échelle du globe, toutes les variétés de pommiers s’en trouvèrent brutalement décimées.
Dès lors nous autres consommateurs lambda en étions réduits à croquer des cornichons ou des biscuits !
Immédiatement l’opinion publique fut divisée en deux camps distincts et irréconciliables : Ceux qui ne s’imaginèrent pas vivre sans pommes et prêts à tous les efforts nécessaires pour les sauver et ceux pour qui, la disparition d’un fruit ne serait qu’une fatalité inévitable au cours de notre évolution…
Très vite le proverbe « une pomme par jour éloigne le médecin » fut remplacé par « un cornichon par jour bannit ton généraliste ».
Le terme « fuit défendu » quand à lui, substitué par celui de « sucrerie de l’illégalité »…
La bonne vielle pomme historique fût rapidement remplacée par une gamme de fruits de synthèse génétiquement modifiés et heureusement… que c’est déjà la fin de cet épisode !
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Quand à moi je m’en vais déguster les quatre dernières pommes qu’il me reste avec délectation !
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