Un colossal merci à ma prof de griffonnages et de barbouillages !
( sans qui ce genre de fantaisie ne serait évidement que fantasme inabordable )
Un colossal merci à ma prof de griffonnages et de barbouillages !
( sans qui ce genre de fantaisie ne serait évidement que fantasme inabordable )
Une histoire vraie de la vraie vie réelle véritablement vécue par des gens qui existent !
L’autre jour, en terrasse, aux alentours de midi-tapantes
Nous fûmes témoins de la discrétion loin d’être évidente
De nos plus proches voisins de table eux aussi affamés !
Un couple de tourtereaux, bavards et passionnés !
Ayant probablement fraîchement fait connaissance
Lui fort entreprenant, une fois rassasiée sa panse
Semblait ne point disposer de la semaine pour conclure
Aussi, à l’instant de régler la raisonnable facture :
Il se voyait déjà selon des manifestations qui s’aiguisent
Consommant dans la minute avec fougue et gourmandise
Les charmes de la séduisante dame en guise de dessert
Avec moult délectations et une bien grosse cuillère
Mais Madame, qui ne l’entendait pas de pareille esgourde
Lui annonça qu’elle n’était point une si peu farouche gourde
Et qu’il ne croquerait sa vertu ni ne goûterait à l’amour
Avec empressement et largesse d’un simple plat du jour !!!
Quand je n’étais encore qu’un brave petit têtard,
Je n’imaginais pas une seconde qu’au delà de mon nénuphar,
A l’autre bout de mon marécage sur la rive de la grande mare
Attiré par le parfum de la fleur inconnue en goûtant au fruit du hasard
Comme si j’étais subitement devenu le plus chanceux des veinards
Un jour plus rien ne me paraîtrait étrange, inquiétant ou bizarre…
Je ne ressens presque plus de peurs
Sans doute par la magie du bonheur
Je me baigne dans le bonheur alors que je ne sais pas nager
Plonge la tête la première dans un océan de plaisirs déchaîné
Coule des jours heureux, par les tumultes des flots, me laisse emporter
Et noie mes peurs dans les courants de chaque nouvelle marée.
Mais lorsque les larmes du ciel martèlent le pavé
Quand soudain le fond se dérobe et je n’ai plus pied,
D’un coup sec je déploie mon grand parapluie
Et je me réfugie dans ma petite bulle de nostalgie.
Je frôle les murs de la ville déserte tant que s’abat l’averse
Sur moi toutes les calamités du monde se déversent
Les eaux sont troubles et je ne vois plus que gouttes
Qui emplissent à ras bord le réservoir de mes doutes
Elle m’avait dit que les orages je devrais les affronter
Prendre conscience qu’il serait temps de me mouiller
Qu’il n’y a rien de plus rafraîchissant dans la vie
Que de courir au devant d’un torrent de pluie
Nul besoin de grimper au dessus des nuages
Pour échapper à cette crainte obsessionnelle du naufrage
Alors j’embarque quelques bonnes doses d’audace
Et me déleste de cette épaisse et lourde carapace
Myself , croqué par Loulou
Encore victime de l’un de ces énormes coups de barre…
Des paupières trop lourdes, fermer boutique, une pause, là, tout de suite!
Un cœur qui bâille le dernier ballon d’oxygène avant une phase de ralenti
Me laisser emporter dans une de ces merveilleuses petites coupures de paresse
Un roupillon des plus plaisants, à la bonne heure, celle de la sieste !
Cette vie peut bien attendre un peu qu’à pleine quenottes, je la croque encore…
Tiens, c’est étrange, subitement je suis capable de voler
Je n’aperçois nulle part aucun obstacle d’aucune sorte
Le ciel est bleu et la terre un paradis lumineux, fleuri et parfumé
Pourtant, j’ai un peu peur de ne pas me réveiller…
C’est volontiers que je vous lâche quelques explications quant à la source d’inspiration qui m’a mené à dessiner la scène (un peu brutale) ci-dessus…
En ce moment, (sur un autre site internet, somewhere in the dark) je me bats contre un bataillon de robots (de spam) aussi intrusifs que crapoteux.
J’observe leurs actions et réagis au besoin à leurs fort minables stratégies, pour leur barrer le passage vers un contrôle total de notre planète.
Au départ, je me suis dit que sauver le monde de la domination des machines, c’est un truc sur mesure pour ces épatants héros en costume sombre voire bigarré, qui nichent la tête en bas dans des grottes peu engageantes, confondent des cabines téléphoniques avec un dressing room, ou s’abritent le jour dans le corps boudiné d’un poupin étudiant en mal d’amour. Mais voilà, je me suis mis en tête de les affronter en personne et à visage découvert. Et soyez en certains, mon carnet d’adresses est bien rempli et au besoin, si ça devait se gâter, niveau stratégique, je ferais immédiatement appel à la hotline 24/24 et aux pouvoirs de l’un ou l’autre d’entre eux…
Suite à l’analyse des adresses IP de ces amas de ferraille et de silicium de douteuses provenances souffrant de carences de mise à jour ( frustrations techniques qui en ferait bugger plus d’une ) , les protagonistes de ce réseau de « vilains en bande organisée » seraient disséminés , dans les quatre coins de notre belle riche, bleue, fragile, et néanmoins accueillante planète.
Ces robots malintentionnés empruntent sans permis de « bien se » conduire, un réseau d’autoroutes (dites de l’information) que nous avons nous-même édifié ! Et pas le moindre flic proche de la retraite en patrouille sur le bas-côté de la highway, qui serait tiré d’un somme au kilomètre 102, et qui leur balancerait LA contravention salée et rédhibitoire pour un quelconque excès ou pour une conduite inadéquate sur la voie publique !
A ces chauffards du fond du panier, il ne leur faut que deux fractions de seconde pour traverser les frontières et les océans, pour tenter une attaque alternative qui pourra, avec un poil de maigre espoir, mener vers un quelconque profit ou tout au moins une toute relative victoire d’étape.
Oui, tremblez humains, car pour l’heure, nous supposons que ce sont encore des “semblables – bien que certainement pas la crème d’entre eux – ” qui se cachent derrière ces machines et les détournent de leur noble fonction d’origine.
Et si un jour, les robots s’inspiraient des plus sombres motivations de leurs mentors et se mettaient à leur propre compte !!!???
L’un de mes tous premiers essais au fusain, lors du dernier cours de dessin