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Premier voyage en toute première classe

Je ne dispose pas encore de mon propre accès facilité à la mer. Le premier port de plaisance maritime est à six cents bornes de mon loft. C’est en partie la raison pour laquelle je n’ai pas encore envisagé de devenir propriétaire d’un yacht de luxe. Mais ce n’est pas non plus que je parte complétement de zéro : Je possède déjà une partie de l’équipement : Masque de plongée, tuba et palmes et tout ça, sur mesures. Et puis je peux me flatter d’être le capitaine et seul maître à bord de ma propre chaloupe pneumatique individuelle pour me préparer pour le jour du grand sur-classement.

La dernière fois que je m’étais offert un séjour en bord de mer, j’avais pu constater dans tous les ports qu’il y avait eu, depuis ma visite précédente, une prolifération de navires tape-à-l’œil surdimensionnés … Hébin ! Ça se démocratise, me suis-je dit… Et puis, c’est super pour ceux qui les conçoivent aussi : ils se font plaisir.

A ce rythme, il ne saurait tarder que je puisse voguer en toute première classe sur le pont supérieur du mien ! Mais bon, ça ne presse pas. Et puis en restant un poil logique, il faudrait commencer par faire l’acquisition d’un jet privé pour raccourcir mon accessibilité à mon futur port de plaisance. Mais comme la multiplication des jets d’affaires semble aujourd’hui être une évidence, ça devrait bientôt se réaliser. Ça se démocratise, donc il y aura forcément un jour ou chacun aura le sien. Et puis c’est génial pour ceux qui les construisent aussi : ils se font plèze, je me dis.

D’ailleurs, tout ceci n’est plus qu’un processus naturel qui fait ses preuves de longue date. A un moment donné dans l’histoire ancienne, tout le monde devait s’entasser dans des trams et des autocars. Et soudain, arrive l’automobile privée et voilà que petit à petit, ça se démocratise. Et même que j’en ai une rien qu’à moi ! Et puis, quand même je me dis, c’est franchement top, si on pense une seconde à ceux qui les fabriquent. Je ne peux pas m’empêcher de les imaginer tous ravis.

Hier, j’ai fait mon tout premier vol à bord de mon jet privé flambant neuf. J’avais décollé avec l’intention d’aller faire le tour des chantiers navals haut de gamme. Avec une arrière-pensée d’acquisition. Confortablement installé dans mon fauteuil inclinable derrière mon hublot, J’admirais la vue d’en haut, quand est survenu un problème technique : L’appareil s’est mis a piquer du nez ! En une seconde, mon baptême de l’air privé n’était plus du tout conforme avec un plan de vol de rêve. J’ai du ouvrir les yeux en sursaut et c’était moins une. J’étais à deux doigts de devoir me réveiller mort, plongé dans un bassin privatif ou planté dans une pelouse de terrain de golf hors de prix…

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La double escapade

Je crois que ce n’est pas tous les matins, sur une plage de sable fin, que la vie t’offrira un voilier flambant neuf. Une vagabonde impatiente qui à la faveur de la nuit, en a profité au gré des courants pour se carapater aussi loin que possible, de la morosité de son port d’attache.

Et ce n’est pas tous les jours non plus, que tu saisirais cette aubaine et grimperais à bord de cette aventurière et fugueuse embarcation. Que tu te retrouverais maître à bord sur le pont à larguer les amarres pour de bon ! Que tu hisserais à ta guise et en personne toute l’envergure d’une grand-voile. Que tu te risquerais à t’emparer de la barre pour pleinement profiter de tous les plaisirs et les promesses d’un imprévisible voyage.

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