Author Archives: SunOf

Experts reconnus au fil du temps (mise à jour)


Il était grand temps de faire une petite mise à jour de ce graphisme amusant que j’avais trouvé sur internet et qui n’allait à l’origine pas encore au-delà des années 2010. Car je crois qu’il est désormais assez clair pour à peu près tout le monde, qu’en 2020, Karen et Facebook se sont pris une giga-pâtée en matière d’expertises diverses et variées, que ce soit sur réseau social ou dans des conférences de presse.

Pour bien faire, il faudrait encore associer sur l’échelle des décennies, les courbes de quantité et de qualité des divers rapports d’analyses et conclusions présentées par ces différents experts. Ceci dans le but de réduire le nombre d’éventuelles interprétations qui iraient dans le sens qu’en fin de compte, les choses ne font que de se bonifier avec le temps.

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Chambre à part mais ménage partagé !

Depuis le début de la quarantaine, avec Luigi, nous avons convenu de faire chambre à part. Il faut dire que ce n’est pas parce que nous vivons sous le même toit que nous serions ce qu’on peut appeler des inséparables. Si je devais “l’avoir dans les pieds” au quotidien et à longueur de journée, je crois que notre binôme ne pourrait pas survivre à cette déjà longue période de confinement. Il faut dire que tous les deux, nous n’avons pas vraiment été “taillés dans la même poutre” ! Mais il peut nous arriver d’être tout à fait complémentaires et de très bien nous entendre. C’est que je serais peut-être un peu du genre trépignant, alors que la spécialité de Luigi, c’est le farniente et le plus souvent possible.

Dans des moments festifs, j’apprécie de m’ouvrir une bonne bière artisanale bien fraîche dans une ambiance calme et apaisante alors que lui son truc, ce serait plutôt la moquette, les cérémonies tapageuses et si possible celles, où il se réveille enfin et où il court dans tous les sens. Et là pour changer, ou peut dire qu’on entend plus que lui !

Ça n’arrive pas très souvent, mais il nous arrive de nous disputer. Je lui reproche par exemple, de ne jamais prendre l’initiative de s’occuper du ménage. Si je ne le pousse pas un peu, il reste immobile dans son coin et feint d’ignorer ma présence. Lorsque je suis décidé d’entreprendre des tâches ménagères et que je lui demande de m’aider un peu, d’y participer activement de son côté, il me répond que ça tombe mal, parce qu’il n’a pas l’énergie nécessaire pour ça…

J’ai beau tenter de l’appâter en lui parlant de cette appétissante couche de poussière partout sur le parquet, de tenter de le faire saliver en lui décrivant ces ragoutantes friandises disséminées sur le carrelage et éparpillées sur les tapis et que, pour le remercier de faire un effort, je serais une fois de plus prêt à lui céder ma part du pique-nique. Mais rien n’y fait. Pour se défiler, il peut même aller jusqu’à faire mine de ne pas avoir faim. Lors de notre dernier conflit, je l’avais même menacé que s’il ne se décidait pas enfin à se bouger un peu les roulettes, je pourrais être tenté de vouloir le remplacer par l’un de ces colocataires modernes qui ne se fait pas prier. Un modèle plus remuant et surtout bien plus motivé que lui…

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Luigi 1er

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Mon petit musée (8)

Toyota Corona Mark 2 Wagon

Aux alentours de l’an 1980, notre voiture familiale était une Toyota Corona Mk2 wagon. (Année de construction environ 1970)

Dans la famille, il pouvait nous arriver de personnaliser nos véhicules. Mon paternel s’occupait volontiers du tuning peinture et moi, alors trop jeune pour être le détenteur d’un permis de conduire pour automobile légère (mais qui exécutais déjà toutes mes cascades en personne) je me chargeais volontiers des crash-tests

Je vous laisse apprécier le style de cette fière calandre, encadrée par ces deux ailes pointant comme des flèches affutées en soufflerie en direction d’une destination lointaine… Ben… un jour votre narrateur a maladroitement rectifié ce design sophistiqué contre un mur de parking historique. Distance parcourue : un mètre et demi grand max, déformation structurelle du véhicule comprise. Le mur de plus de deux mètres de hauteur qui faisait partie de l’enceinte d’une vieille église et qui en avait vu d’autres, n’a pas bougé d’une brique. Je précise au passage que je n’étais pas et n’avais jamais été au bénéfice d’un accord parental formel pour m’installer à l’avant.

Jusque-là, je m’étais limité à titiller la dangerosité de l’existence en mouvement sur deux roues. Mais j’ai été piqué d’une lubie : Qu’une bagnole, ce n’était finalement rien d’autre qu’une mobylette avec une carrosserie, deux roues et deux vitesses de plus. Que ce serait probablement une expérience grisante de tourner la clé de contact et d’en faire rugir un peu le moteur. Après quelques appuis répétés sur les gaz, j’ai jeté un coup d’œil au levier de vitesse qui m’a paru parfaitement vertical. J’en ai déduit que j’étais au point mort et j’ai retiré mon pied de la pédale d’embrayage…

Le jour du drame, nous étions invités à une réunion familiale. Quand mon tonton, un solide et impressionnant boucher-charcutier au teint hâlé et à la coupe de cheveux en brosse est arrivé sur les lieux de l’accident pour tenter de détordre la tôle froissée avec une barre à mine géante, il m’a lancé un de ces regards noirs à la Lino Ventura en me lâchant sèchement qu’il y avait vraiment de gros pieds au cul qui se perdaient… J’avoue que j’en tremble encore en y repensant…

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Mon petit musée (7)

Une petite photographie sympa de 4 cm sur 5, que je n’avais jamais remarqué jusqu’ici parce qu’elle était vraiment bien cachée au milieu de centaines d’autres.

Je ne connais pas la petite histoire qui va de pair avec cette photo mais quelque chose me dit que ma mère n’a pas du rester comme ça toute penaude bien longtemps. Parce que la commande n’a pas été annulée et que ma livraison sur cette planète a bien eu lieu dans le courant de l’année suivante.

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La Sculture de la Pocalypse (2)

C’est en occident, en l’an de disgrâce 2020, que se déroula la plus dramatique crise du carton que le monde dit moderne ait été amené à affronter.

Pour rappel, cette année-là, on apprenait que la filière du recyclage du carton était en grande difficulté car son business modèle de base ne rapportait plus une thune par tonne. Et comme une mauvaise nouvelle ne surgit jamais seule au carrefour de la rue des Soucis et celle du boulevard des Emmerdements, une subite et forte demande de carton sur le marché mondial, menaçait d’en faire s’écrouler le cours à un niveau encore jamais atteint ! Une frange non négligeable de la population pétrifiée d’effroi à l’idée d’avoir à se passer de cette matière vitale, par instinct de conservation, se précipita en grand nombre sur tous les produits qui pouvaient en contenir. La demande en carton était alors telle, que des foules paniquées achetaient tout article encore disponible pouvant incorporer un fragment de ce matériau. Ceci même si le précieux devait être emballé dans des kilomètres de papier et s’il fallait, pour assurer sa survie, aller jusqu’à en acquérir des quantités de grossistes.

Ce n’est pas suite à un pressentiment portant sur l’imminence du déclenchement d’une crise que pour ma part j’avais accumulé un impressionnant stock de cette substance là en particulier. C’était dans l’unique but d’un jour mener à bien un vague projet de sculture utilitaire susceptible d’égayer ma salle de bains. Il s’agissait de meubler un grand vide à proximité du trône de céramique, d’une pièce d’ornement pouvant apporter un peu d’originalité et de couleurs dans une salle d’eau un peu terne et pragmatique.

A cette époque, il n’était pas rare de pouvoir apprécier une nature morte accrochée dans une cuisine, un tableau panoramique envahissant le mur d’un salon, une photographie encadrée paradant au-dessus d’une cheminée, mais on ne rencontrait alors que trop rarement de sculture originale destinée à s’imposer dans l’espace d’un petit coin.

Cette pièce de cartonnage était ici en cours de réalisation. Il s’agissait encore d’en rigidifier la structure pour qu’elle soit en mesure de tenir plusieurs décennies. A ce moment là, le développement de ce projet était malheureusement freiné par une pénurie de certaines matières de base nécessaires, comme par exemple plusieurs nuances de peinture. Au niveau du carton j’étais couvert : j’en possédais encore en réserve un vingt-quatre pack à peine entamé..

A suivre éventuellement

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Boarding pass(e) ton tour

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S’il fait un peu la grimace, ce bon vieux moyen-courrier

C’est qu’au sol durant des semaines, il est resté cloué !

Et si la taxe de séjour de l’aéroport est aussi élevée

Que celle de son parking longue durée au forfait journalier

Il ne semble pas près de pouvoir la payer avant de redécoller !

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Il se prend à rêver de se recycler en navette spatiale à dos de fusée

Pour aller plus loin encore, en embarquant plus de passagers

Et si une taxe sur le kérosène n’en venait pas soudain à tout encadrer

Il ira jusqu’à vendre des looping lunaires et des piqués dans la voie lactée !

Mais il ne semble pas près de vouloir se poser pour se reposer…

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Je profite de l'actualité inédite pour me permettre un petit délire 
aéronautique pas vraiment supersonique, mais qui peut conduire à
un moment de réflexion. C'est parce que j'ai une pensée profonde 
pour tous ces pendulaires qui habituellement vont bosser au 
quotidien en aéroplane ou ceux qui retournent chaque semaine en vol 
low-cost passer le week-end dans leurs foyers en pays voisin. 
Je compatis aussi avec tous ceux qui sont privés d'une ou 
l'autre de leurs journées de shopping express dans une capitale 
étrangère et qui prennent des avions comme on prendrait des  
escalators de supermarché...

Le pion scorpion

Mieux vaut ne pas sous-estimer ceux qui s’alignent en première ligne

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C’est un peu une manie chez moi de bricoler autour de pièces de jeu d’échecs.

Ci-dessous quelques liens vers des anciens articles qui en témoigne !

Garde la pêche en avril aussi !

Garde la pêche ! Et malgré le réchauffement climatique, en avril, ne te découvre toujours pas d’un fil. Ce n’est pas du tout le moment idéal pour attraper un rhume ou une pneumonie !

Désolé, pas de poisson d’avril aujourd’hui ! D’une part, parce que j’en ai déjà livré un à la mi-mars (lien ci-dessous) et d’autre part, parce que procrastine dans mon salon…

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Le menu du jour de fermeture

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En ce moment par ici du moins, tous les restaurants sont fermés pour cause d’épidémie et ce, déjà depuis belle lurette maintenant…

C’est une période oppressante et étrange. Comme le sont cette petite mise en scène, cet échange verbal et la curieuse ambiance qui assaisonne cet article.

  • C’est certain, je réserverai encore une table ici et sans attendre la fin du monde !
  • Et alors, quand allez-vous vous l’offrir ce fameux dîner aux chandelles ?
  • Garçon ? C’était délicieux ! Remerciez le chef et toute sa brigade en cuisine !
  • S’il vous plaît, apportez-moi encore un espresso et l’addition !
  • Bonne continuation !

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Je crains fort qu’aujourd’hui, j’étais en train de faire ma première petite déprime de cette période de confinement. C’est certainement le trop-plein de nouvelles inquiétantes qui avait été atteint. Alors j’ai improvisé un petit resto virtuel en compagnie d’un ami imaginaire immunisé par nature. Un invité qui aime jouer avec les mots, se montrer rassurant et à l’écoute. Nous avons partagé la simulation d’un agréable moment de proximité en dégustant un délicieux repas.

Reste ce dessin là en haut qui me laisse encore un peu sur ma faim. Je ne le trouve pas assez à mon goût dans cette recette. Je vais devoir en faire une nouvelle mouture qui m’apporte plus de satisfaction…

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Et voilà, ce dessin là, me semble moins expérimental et plus festif que le premier !

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Copain comme Cochon

Ce n’est pas l’animal dont on parle le plus en ce moment. Même pas en ragoût sauté au wok !

J’aime bien régulièrement en dessiner un : Il s’agit d’un proche cousin du sanglier en moins sauvage : Le cochon domestique.

On pourrait penser qu’il a été conçu dans les mêmes ateliers que l’éléphant. Mais que les concepteurs lui coupé la trompe avant qu’elle ne s’allonge trop.

On entend souvent dire que “tout est bon dans le cochon”. Alors chez certains, il fera immédiatement penser à une bonne choucroute et à d’autres, il évoquera le souvenir nostalgique de leur tirelire du bon vieux temps où ils avaient encore quelques économies.

Il a son hashtag perso et Il a son virus grippal bien à lui : la grippe porcine.

En ce qui me concerne, je n’en consomme presque plus et depuis des années : Son système de défense fonctionne assez bien sur moi : Si j’en mange, j’attrape dans l’heure des plaques et des boutons disgracieux sur le faciès. Mais on est quand même restés bons copains, en partant du principe qu’on se défend comme on peut ! A la condition qu’il ne se mette pas à chanter bien sûr…

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