Author Archives: SunOf

Aaah le temps…

Passé faire un tour à la taverne des poètes, 
le temps de capter un léger souffle d’inspiration... 

Aaah le temps…

Celui qu’on perd

Celui qui presse l

Celui de comprendre !

Celui qui passe tout simplement …

Aaah le temps…

Celui qu’on passe

Celui qui a passé

Celui qu’il reste

Celui qu’il faudrait savoir laisser au temps

Aaah le temps…

Celui qu’il faut

Celui qu’il faudra

Celui qu’il a fallu

Celui qu’il faut même tuer parfois

Aaah le temps…

Celui qu’on n’a plus

Celui qu’on prend

Celui de vivre

Celui qu’il nous reste en provision

Aaah le temps…

Celui qu’on s’accorde

Celui d’une chanson

Celui qu’il pourrait faire demain

Celui qu’on aime surnommer le vieux bon …

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Le téléphone potable

Le téléphone potable

Certains navibotellistes, comme par exemple des gardiens de phare, introduisent patiemment par le goulot des bateaux miniatures en bouteille. Quant à moi, j’ai décidé d’expérimenter le  télébotellisme …

Mais c’est uniquement en attendant que de meilleures idées que celle-ci émergent …

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Le tour de la question

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Le tour de la question

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Je pense avoir enfin pu faire le tour de la question !

Même si je réalise qu’il peut s’agir d’une question de point de vue

Et que du vôtre vous pouvez considérer que la question n’était pas là !

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Rétrospective d’une première rencontre

Rétrospective d’une première rencontre

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Tu serais déjà là à attendre arrivée en avance

Tu jetterais continuellement un coup d’œil à ta montre

Tu serais impatiente que nous fassions connaissance

C’est ainsi qu’aurait pu se dérouler notre première rencontre.

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De mon léger retard je commencerais par m’excuser

Puis me présenterais avant d’entamer la conversation

Ne manquerais pas de te remercier d’avoir souhaité m’inviter

Sans te blâmer pour avoir oublié de me lancer cette invitation.

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La féline silhouette  
m'a été inspirée 
par un clipart déniché 
sur la toile

Mon pavillon de complaisance perso

Voici un tout nouveau pavillon de complaisance de ma propre conception, pour compléter l’offre actuelle que font aux armateurs, les États qui aujourd’hui en proposent. Notez au passage que certains de ces pays ne possèdent pas de façade maritime.

Ce drapeau m’a été inspiré par un documentaire vu à la télévision que j’ai trouvé choquant.

  • Je vais essayer de relayer ici pour vous en quelques phrases ce que j’en ai retenu :

L’émission parlait des énormes quantités de containers scellés qui circulent dont les différents transporteurs eux-mêmes, ne connaissent pas le contenu. Des cargos-porte-conteneurs, dont la tendance est au gigantisme effréné dans le but de baisser encore les coûts de transport du fret. Cette industrie opaque pratique des prix de transport de marchandises si bas, qu’un simple article en cours de production peut voyager plusieurs fois d’un bout à l’autre de la planète simplement pour subir une succession de traitements.

Ces bateaux polluent énormément car la gamme possible de leurs carburants va du fuel ou de  l’essence (cher) aux boues résiduelles bon marché dont sont satisfaites de se débarrasser les raffineries de pétrole. Ainsi la haute mer, qui n’appartient à aucun État, est le théâtre d’évènements qui nous sont totalement inconnus car située loin de tout regards. La durée de vie de l’un de ces bâtiments, par ailleurs parfois très mal entretenus, est d’une trentaine d’années et il serait impossible de tous les mettre en conformité avec des normes actuelles ou à venir avant au moins ce nombre d’années là ! Les populations qui vivent à proximité des grands ports de fret souffrent de la piètre qualité de l’air.

Les pavillons de complaisance permettent aux cargos, dès qu’ils se trouvent en haute mer de dépendre des lois du pays qui le leur a délivré et donc de ce fait de se soustraire aux lois de leur véritable pays d’origine. Ceci permet en outre évidement d’exploiter le personnel qui travaille à bord.

  • Voilà en résumé, j’espère avoir été le plus fidèle possible aux informations que j’ai reçues.

Un peu d’humour peut parfois ensuite contribuer à relativiser les choses insensées qui se passent sur notre joli petit monde bucolique. Aussi mon drapeau de complaisance perso s’inspire à la fois du pavillon noir des pirates et des corsaires, sans les tibias car la mondialisation c’est quand même pas encore tout à fait la mort et d’un détournement assumé du symbole des trois petits singes de la sagesse

Le capitaine et l’équipage du bateau qui sans hypocrisie aucune, hissera mon pavillon de complaisance en échange d’une  modique somme en devises, saura fermer au moins un œil sur ce qu’il se passe, se trouvera sur le pont par tous les temps même s’il doit s’avérer qu’il s’agit d’une affaire qui pue. Il n’écoutera que ce qu’il voudra bien entendre et saura si nécessaire rester muet comme une tombe…

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Définition : La complaisance dans les relations humaines est le fait de s’accommoder au sentiment, au goût de quelqu’un pour lui plaire.

 

Paréidolie ( épisode contemplatif )

Paréidolie ( épisode contemplatif )

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Avant que nous ne soyons réduits à n’être plus que de simples marchandises

Avant que la diversité de nos fantaisies créatives et insouciantes ne s’épuise

Allongeons-nous vite dans cette herbe encore verte et scrutons les nuages

Prenons le temps d’y reconnaître des formes et d’y deviner des paysages…

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Paréidolie : définition

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Solution

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Ultimate Mobbing

J’ai enfin acheté la mise à jour d’un logiciel pour réaliser de la bande dessinée que je n’utilisais presque plus, parce qu’installé sur mon ancienne machine tombée en désuétude.

Et c’est aujourd’hui par temps pluvieux, réfugié au rayon bandes dessinées d’une bibliothèque publique, inspiré par la présence de nombreux chefs d’œuvre du neuvième art, que je me suis décidé à le reprendre en mains…

P.S. : J’espère que personne dans ce monde du travail sans pitié, ne s’inspirera de cette idée de mobbing pour aménager les combles de la boîte dans le seul but de calmer les ardeurs conquérantes d’un jeune cadre trop ambitieux… Sinon qu’il se contente simplement d’imprimer sur papier recyclé, un exemplaire de cette bédé pour ensuite discrètement la déposer sur sa place de travail…

Attention relookage !

C’est sans faire appel à aucun intermédiaire et en exclusivité mondiale, cher lecteur de cet espace de créativité, que je te dévoile LE scoop de la semaine : Hier j’ai pris rendez-vous chez la coiffeuse et je suis ressorti totalement méconnaissable de son salon !

Sois tranquille, si nous devions un de ces jours prochains nous croiser par hasard dans une rue mal éclairée, c’est alors moi qui me manifesterai le premier par un geste amical en déclinant clairement mon identité. Ceci avant même que tu n’aies le temps de te juger piètre physionomiste !

Ça te la coupe peut-être un peu, mais j’ai bel et bien renoncé à mon épaisse crinière en pagaille du moins jusqu’à nouvel ordre ou imminente repousse. Et cette décision n’a pas été prise sur un coup de tête ni de crâne. La semaine dernière, j’ai soigneusement analysé les avantages, inconvénients et risques potentiels pouvant découler de ce remaniement de dégaine. Et ceci, sans prendre le moindre conseil auprès d’un spécialiste du relookage !

Il est vrai que j’aurais pu d’entrée de jeu me mettre officiellement à poil en publiant en primeur cette breaking news sur les réseaux sociaux et en mettant à jour ma photo de profil avec un cliché de ma récente métamorphose capillaire. Mais hélas, j’ai pour principe de ne pas vouloir être plus qu’il n’en faut de « mèches » avec ces fouineurs de tous poils, qui se permettent de passer toute notre substance au peigne fin. En procédant de la sorte, j’aurais peut-être pu m’éviter à l’avenir cette publicité répétitive pour des shampoings démêlants pour ne conserver que les réclames vantant des lotions retardant miraculeusement les préjudices fâcheux d’une calvitie. Les logiciels de reconnaissance faciale auraient immédiatement pu entreprendre de scanner ma trombine de ce jour en y incluant les données manquantes concernant la topologie de mes oreilles devenues visibles ainsi que procéder au recomptage du nombre de rides d’expression qui se cachaient, hier encore, derrière ma frange.

Heureusement je n’ai pas à me faire de cheveux blancs : Cette décision n’est irréversible que pour très peu de temps. Je troque pour une période d’essai, mon aspect d’hurluberlu surmonté de « cheveux aux quatre vents » contre une allure de quidam monté en gamme fraîchement coiffé comme un poney de concours.

Et au pire si ça se trouve, j’ai peut-être une tête à chapeau ? Mon potentiel succès auprès de la gent féminine est-il dès lors susceptible d’atteindre des niveaux records ? Voyons voir …

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Comme je peine toujours à bien dessiner les tignasses de mes personnages, j’en ai profité pour réaliser à la va-vite cette illustration à la chevelure minimaliste pour fêter ma nouvelle coupe de cheveux ! Ça pourrait même inspirer favorablement quelques footballeurs vous ne trouvez pas?

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Certains savent mieux

Certains savent mieux

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Dans mon petit monde fantastique

Tout est malléable tout est élastique !

Dans les grands espaces de mon petit univers

Tout est à découvrir rien n’est ordinaire !

Certains savent mieux rêver que vivre

Dans notre petit monde tragique

Où tout est calculé tout est narcissique !

Dans la délicieuse excentricité de mes illusions

Rien n’est absurde rien n’est extravagant !

Certains savent mieux se mentir pour survivre

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Mon autre bureau

Enjoyable Home[less] office in the very open space

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter mon autre bureau. Je n’en suis pas le propriétaire, ni même le locataire exclusif. Parfois le matin lorsque j’arrive sur place, il se peut qu’il soit déjà occupé par d’autres employés, ce qui m’évite de prendre trop d’habitudes et de finir par faire partie des meubles. Il présente des avantages certains : Le parking est situé juste à côté et il est gratuit. Pas la moindre trace visible ni audible de pollution atmosphérique et sonore pour troubler ma concentration et ma productivité. Dans cet open space là, il y a des oiseaux qui sifflotent dans les arbres. Une brise légère et irrégulière mais ô combien agréable balaie toute la pièce. Quelques chaleureux rayons de soleil trouvent leurs chemins au travers du plafond de branches de pin. L’ambiance de travail est ici très bonne : Parfois, ici une volée d’enfants de l’école passe dans le corridor de gravillons en chantant et là, un groupe de collaborateurs se contorsionne en s’adonnant à ce que j’imagine être du team-building. A ma gauche à l’instant, un collègue stressé de la logistique passe sans me remarquer, le lez dans le guidon de sa bicyclette de fonction et à ma droite, j’aperçois un groupe des confrères qui s’initient au standing-paddle sur le lac, probablement dans le but de rebooster leur motivation et de consolider leur esprit d’équipe.

La machine qui produit le jus de chaussettes en gobelet a ici été remplacée par une grande terrasse de café orientée plan d’eau et à la place de l’automate à barres chocolatées, c’est un kiosque qui vient au secours des petites fringales de la pause et qui délivre les récompenses pour tout travail présumé bien fait.

Pour me rendre à cet autre bureau, j’évite tous les transports en commun bondés ainsi que tous les bouchons sur les routes des pendulaires. Je suis de ce fait à l’abri de la potentielle mauvaise humeur pouvant naturellement en découler et qui pourrait en partie me gâcher ma journée de travail et celle de mes petits camarades invités à la subir.

La sérénité et le bien-être que me procure mon autre bureau, me permet parfois d’intensifier ma créativité et d’augmenter la facilité de trouver les mots précis qui me manquaient pour finaliser un travail. Ici, je suis en mesure de réduire très efficacement le nombre de longues heures que je serais contraint de passer entre les quatre murs de mon autre-autre bureau et de plus, j’ai le pouvoir de m’en aller aussitôt que j’en ressens le vital besoin.

Bon allez,  j’ai terminé ma journée là ! Salut à tous et à demain !