Author Archives: SunOf

Une envie d’exploration …

Quelque part le long de la Corniche d’Or dans le massif de l’Estérel sur la Côte d’Azur … Une route sinueuse dans un paysage montagneux volcanique au bord de la Méditerranée, formé de roches d’un rouge presque martien. Une très belle région dont je ne me lasse pas à chaque visite…

Je rejoins en contrebas une petite plage de galets déserte en empruntant une suite de sentiers à travers une dense végétation… C’est là que mon attention est attirée par un objet étrange, au loin là bas à droite du rocher qui se dresse presque au centre de la photo ci-dessous, …

Vous voyez l’objet ?

Bien entendu, la curiosité et l’envie d’explorer, qui ne m’a jamais quitté depuis mon enfance l’emporte encore ! J’y vais, quitte à sauter de rocher abrupt en récif glissant. ( Ça tombe bien, j’adore ça )

Vous voyez ce que c’est maintenant ?

Eh oui, c’est une carcasse de bagnole qui a du tomber de la route qui surplombe cette crique… Il n’y a aucun accès direct, pas même un sentier.

Il est évident que je ne suis pas le premier sur les lieux : L’autoradio a déjà été récupéré !

Par contre, cette expédition m’a coûté une paire de “Birken” presque neuves !  Je vous fait grâce de la photo de l’état de mes pompes maltraitées ! Sur le chemin du retour, en remontant en direction de la route à travers la végétation, je suis tombé sur le tout premier marcassin en liberté de ma vie ! Si ça continue comme ça, je vais finir par croiser mon tout premier dragon !

 

Un risque par jour sinon rien …

J’ai  failli laisser mon porte-vélo et ma bécane dans ma suncave pour ne pas m’encombrer !!!  Alors que selon des renseignements frais du jour, il est possible de longer à bicyclette la côte de Cannes à Saint-Tropez, en grande partie près des plages et des calanques !

Attention, je n’ai jamais dit que j’allais m’y attaquer ! D’ailleurs voyez-vous même, ça m’a tout l’air d’être sacrément dangereux comme périple…

Vue de la guérite

A gauche , il s’agit de la guérite du diable de l’impressionnante citadelle de Sisteron. La vue tout autour de là haut est absolument incroyable et le chemin de ronde vaut bien … une ronde. La guérite s’appelle comme ça, parce que le maçon qui l’a construite, lui aurait vendu son âme en échange de son aide. Malheureusement, l’histoire ne nous renseigne pas exactement sur le type d’aide apportée. Si ça se trouve le filou là, il s’est seulement contenté assis dans l’herbe de répéter en boucle à l’ouvrier de ne pas regarder en bas et ce, jusqu’à ce qu’il ait donné son tout dernier coup de truelle. Ensuite le maçon ayant changé de patron, il aurait été engagé sur le long terme pour un boulot assez éprouvant en sous-sol.

A droite, c’est une vue depuis la guérite de celui qui a bien négocié le prix de sa collaboration, sur entre autres, mon parking et ma chambre d’hôtel. Pour les lecteurs qui seraient friands de moult détails, ma voiture est sur le parking la deuxième de la rangée du haut à partir de la gauche  et je passe la nuit dans la chambre dont la fenêtre apparaît en façade au deuxième étage (qui en compte trois) en première position du côté de la Durance…

Vous avez sans doute remarqué qu’en ce moment, j’ai tendance à faire une fixette sur les vieux murs, les remparts, les citadelles, les châteaux-forts et les cités médiévales. La raison en est assez simple : Comme on le disait à l’époque des preux chevaliers, il ne faut pas sans cesse réinventer le donjon ! J’ai décidé de faire un peu de reconnaissance sur le terrain car j’envisage de me faire bâtir une belle petite forteresse pour mes vieux jours…

>.<

Agir sur les réseaux quantiques …

Je reviens de la librairie. J’aime beaucoup les librairies et même si je suis loin d’être un rat de bibliothèque, j’espère qu’elles ne disparaîtront pas toutes au profit de plates boutiques en ligne…

Parfois je ne m’y attarde que pour découvrir les géniales trouvailles dont les auteurs et les éditeurs ont fait preuve sur les titres et pour m’extasier devant l’originalité, parfois racoleuse, des différentes couvertures.

Aujourd’hui, en supplément de l’enchaînement de mes curiosités habituelles, ce sont le chaînon désir d’acquisition et le maillon plaisir de m’offrir qui ont su me retenir prisonnier dans les rayons du bouquiniste.

Le temps était-il peut-être venu pour moi d’approfondir mes lacunaires connaissances en physique quantique ou de me forger enfin, une solide maîtrise des réseaux sociaux ?  De tenter à l’aide d’une formation de poche, de dépasser ma sobriété actuelle, celle de me contenter de dresser ici et là, quelques  petits pouces bleus et de coller parcimonieusement par ici et par là, de jolis petits palpitants rouges. Le temps était-il peut-être venu pour moi d’apprendre à ne plus me reprocher à postériori des commentaires indiscrets voir embarrassants et de m’instruire, page après page, sur la meilleure manière de polir mon reflet digital, comme j’étais encore à peu près en mesure de le faire, du temps des forums de discussion.

Et puis, c’est plus loin dans une autre section que je suis tombé sur « agir et penser comme un chat » et me suis décidé de l’acquérir dans le but d’en comparer quelques chapitres aux nombreuses nuances de mon individualité de matou curieux, furtif et rêveur.

Le thème de la physique quantique ainsi que mon assiduité à vouloir me profiler plus socialement sur la toile, dépendront des conclusions tirées de ce premier choix de lecture…

One smiling fish

J’ai longuement hésité a poster cette tentative de bricolage graphique, réalisée à partir de l’une de ces photos ratée d’aquarium de restaurant…

Sur la prise de vue originale, on peut distinctement me voir dans les reflets du verre de l’aquarium avec mon smartphone blanc à la main… Il aurait fallu passer plus de temps à la retravailler pour obtenir un résultat plus convaincant…

Mais au final, je me suis dit que c’est la mine réjouie de ce poisson de se faire photographier qui reste l’élément le plus important… Surtout que les deux autres à côté, ils tirent un peu la tronche…

La paillote de la plage

Aujourd’hui c’est le 1er mai et c’est le jour de la fête du travail ! Enfin ça l’est pour ceux qui en ont encore un de travail et surtout, un de ceux qui, dans les grandes lignes, leur convient. Pour les autres, on va dire que ça peut aussi être à choix la fête de l’enthousiasme dans l’activité alimentaire, celle des candidatures cadencées pour en décrocher un, celle du pétrin voire même celle de la mélasse…

Ce matin, motivé par l’allégresse de la fête officielle du jour, je me suis levé tôt et me suis rendu à la paillote de la plage dans le but de fêter dignement les jobs de ceux qui en ont un, en compagnie de ceux qui n’en ont pas encore, ainsi qu’avec tous ceux qui ont pu prendre un congé exceptionnel pour festoyer dans la liesse de l’économie de marché !

Comme vous pouvez le constater sur la photo, je suis arrivé le premier sur place ! Il faut dire que cette année ce n’est pas idéal, la fête du travail tombe sur un mardi ! C’est toujours mieux qu’un lundi, mais ça reste un choix du calendrier plutôt discutable ! De plus en ce moment, les matinées sont encore un peu fraîches et il faut veiller avant tout à ne pas risquer un refroidissement qui pourrait se transformer en un congé maladie potentiellement mal vu au bureau ou à l’atelier ou pourrait conduire à une incapacité à se rendre suffisamment éblouissant à un providentiel entretien d’embauche…

C’est en me sacrifiant à quelques heures supplémentaires non rémunérées à attendre l’arrivée d’autres fêtards, que je me suis dit qu’on devrait peut-être songer à fusionner le jour de la fête du travail avec celui de “Miss & Mister Camping” quelque part en août. Cela motiverait probablement la présence aux festivités de plus de bosseurs en vacances à cette période et de demandeurs d’emploi se sachant clairement en phase creuse au niveau des perspectives d’embauche…

J’en profite pour féliciter celle, celui ou ceux qui a (ont) repeint la paillote de la plage en rouge ! La couleur de l’amour et celle du travail bien fait ! Et J’estime que ça se fête !

 

Super Carton

Les laboratoires SunOf viennent d’annoncer la production en série de leur dernière création : Le Super Carton !

Il s’agit, comme son appellation marketing le laisse aisément deviner, d’un carton de déménagement augmenté d’aptitudes spéciales, toutes inspirées des dernières innovations en matière de super-pouvoirs.

Ce carton peut être rempli à ras le couvercle de tout objet pouvant tenir à cœur le plus ambulant de ses acquéreurs ! En outre, l’avantage de cet emballage révolutionnaire est qu’il demeure étonnamment robuste et extrêmement léger lorsqu’il s’agit ensuite de le transporter à bras d’homme au travers des arrière-cours, dans les méandres des corridors et des cages d’escaliers.

Désormais, lorsque vous solliciterez de l’aide, sans oublier de faire référence au Super Carton, nul invité trié sur le volet, destiné à venir physiquement prendre part aux réjouissances de votre changement de domicile, n’osera plus esquisser la moindre grimace embarrassée ni ne trouvera d’assez crédible justification pour envisager sa non-participation au plus fastoche et distrayant jour de déménagement de toute son existence !

Autre avantage : Les super-cartons peuvent être empilés sans risque de conflit pseudo-hiérarchique et n’ont pas été conçus avec une obsolescence programmée dans leur capacité de collaboration ! Ils sont réutilisables !

Laissez-vous convaincre maintenant : Commandez dès aujourd’hui un kit de bienvenue de dix super cartons et vous multipliez instantanément par dix, dès la réception de votre colis, vos attentes en matière de vivacité et d’efficacité lors de votre prochain changement d’adresse !

Vous êtes Super Matérialiste ? Alors, pourquoi ne pas faire immédiatement confiance à Super Carton ?

Le dé des priorités

Au cours d’une vie, Il arrive parfois qu’on perde au moins en partie le sens des priorités. Il n’est pas toujours chose aisée de se trouver à la barre d’une galère, ballotté par les flots tumultueux et périlleux d’une existence qu’on souhaite bien remplie ! A bon port, chaque timonier aura été lesté de son poids de responsabilités, chargé de son fardeau d’obligations, confronté à son lot d’emmerdements et angoissé par son catalogue de frousses et je m’arrête là, pour ne pas inutilement risquer de charger une frêle embarcation…

C’est dans le but de faciliter les prises de décisions, entre autres, en cas de vents contraires, de tempête annoncée, dans une  situation de naufrage imminent, que les laboratoires SunOf ont conçu pour vous le dé des priorités ! Une incertitude ? Une hésitation ? Un dilemme ? Lancez courageusement et énergiquement ce dé et laissez vous influencer !

Un ensemble de détournements et de manipulations de fichiers vectoriels 
dénichés sur la toile... Je laisse à votre imagination la symbolique 
qui serait gravée sur chacune des trois faces cachées de votre dé.


Autoportrait (1ère partie)

Pour la petite histoire :

Ce n’est pas que sois subitement devenu plus égocentrique, qui fasse que je me sois lancé dans le thème de l’autoportrait . Hier, je suis tombé dans mes cartons sur un gros tube de peinture acrylique de couleur chair et m’est venu l’idée saugrenue de m’en faire au sol dans la minute, une empreinte de pas sur papier épais. Ensuite, dans ce carton, il y avait d’autres tubes, d’autres couleurs et je dois dire que j’ai éprouvé un sacré panard à simplement rehausser cette trace au départ un peu terne, de couleurs et de fantaisie. Aussi, dans le but de multiplier l’intense facteur plaisir ayant résulté de ce concept simplissime, je nourris dès lors le projet de réaliser un triptyque (pied, main et autre encore à définir) en approfondissant au passage l’exploration de divers styles tout en préservant une certaine unité.

Ceci dit, vous* ne trouvez pas qu’il est sexy mon pied droit ?

* Cette question s’adresse exclusivement aux filles ! Ce n’est pas parce qu’il m’arrive parfois d’abuser de couleurs et de patiences, que j’aurais viré de bord !

Le voltigeur de l’aube

Je sens que les choses reviennent peu à peu au calme et à la normale et c’est une évolution qui me paraît extrêmement appréciable !

Et ce matin au saut du lit, avec l’élan de ce qu’il me restait de mes rêves, j’ai fait le point sur ce qu’il faudrait entreprendre encore, afin de reprendre le contrôle de ma réalité…

—<.>—

Voltigeur Définition Wikipedia :

Un voltigeur est aussi le nom donné à un acrobate qui effectue des exercices porté ou soutenu par un porteur.

 

C’est le printemps ! ( confirmation officielle )

Ça y est ! Le printemps a confirmé son grand retour !

Pour ceux qui vivent là où chacune des saisons impose clairement son emprise, ce bon vieux printemps demeure l’époque de la fin des mensonges que l’on a pu se faire à soi même au cours des frémissements de l’arrière-saison. C’est la désintégration soudaine des œillères qui masquaient sous d’épaisses nappes de laine ou de plumes, de confuses attirances et de farouches désirs. C’est le retour du temps des amours, le réveil de nouvelles curiosités, la circonstance où demeurera perpétuellement acceptable d’imposer sa fougue plutôt que de partager le propos de quelque affinité engourdie. S’il faut faire vite, c’est que l’été en personne se tient en embuscade et projette de sa sempiternelle détermination de s’imposer en assommant de chaleur et de soleil, un grand nombre de ces printanières arrière-pensées. Alors, durant la faste période de la renaissance de toutes les natures, il sera préférable de se laisser aller à bomber le torse où la poitrine et de déclencher sans compromis possible, la fuite d’opportunistes rivaux en tablant sur quelque ardent envoûtement…

— >.< —

je réside pour une semaine encore en face de la vieille tour que vous pouvez découvrir sur la photo qui est en bas à gauche. Ce matin (on est dimanche) je me suis rendu à pied en partant des remparts pour longer le lac de Neuchâtel, accompagné d’ambiances virtuoses de chants d’oiseaux, dans le but d’aller prendre un café ou deux, en lisant mon journal dominical au restaurant de la plage… En chemin, j’ai pu découvrir nombre d’autres petits recoins de cette charmante ville médiévale. J’imagine volontiers, tous les passages secrets que cette citadelle doit encore me cacher.

— >.< —

Comme tout n’est jamais tout rose comme une barbe à papa, j’ai également remarqué ce matin au début de ma promenade, que le tatoueur du centre-ville, qui a vraisemblablement du libérer sa belle arcade pour le motif d’un loyer dépassant d’un peu trop son chiffre d’affaires, a fait place à une terriblement mortifère vitrine d’entreprise de pompes funèbres… Quel contraste ! La mort des centre-ville est devenu une désolante réalité ! Heureusement pour moi, la suite du programme de la journée (au besoin, relisez ce texte depuis le début en omettant le dernier paragraphe) restera cette spectaculaire confirmation du grand retour du printemps…

— >.< —