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Le parquet ( The Parquet Floor )

 

Le parquet_sunOf.net

Matière, surface et senteur boisés, le tout issu de l’un de ces rêves marquants

Faites donc de beaux rêves vous aussi …

Ou alors réveillez-vous !

La tigresse et la rivière

La tigresse_600

Aujourd’hui, comme piqué d’une sorte d’énergie printanière, je dévoile un inachevé !  Ce tableau reste comme ça dans l’état accroché au mur depuis plusieurs mois. Étrangement, il y a des créations que je suis beaucoup trop pressé de mener à leur terme, au risque de bâcler le résultat final et d’autres qui s’éternisent, qui sauront trouver le temps long…

Le monde est une jungle. Parfois il faut s’imaginer puissante comme la tigresse qui bondit pour traverser la rivière …

 

 

 

 

Choupette is famous !

Salut !

En ce moment, je code une application en lien avec une base de données relationnelle. Ça faisait longtemps que ce domaine particulier m’intéressait et que je souhaitais l’explorer par la pratique.

Comme il faut que je teste mon programme pour voir s’il n’y pas un os quelque part en le nourrissant de données,  j’ai pensé qu’il serait dommage de me passer d’un petit délire !

Hé oui maintenant Choupette est une célébrité elle-aussi !

famous dogs database_choupette_SunOf.net

 

 

That’s a very good sign

dream big signAujourd’hui simplement, la photographie d’un panneau que nous avons trouvé sympa, aperçu dans un resto/bistro, lieu alternatif et charmant comme nous les adorons et qui proposait des produits locaux dans un cadre simple, durable et décoré avec beaucoup de goût.

Ce panneau me semble être un excellent résumé de ce qui peut constituer l’essentiel de nos bonheurs respectifs, à nous terriens.

Je le poste ici, pour que ceux d’entre nous qui ont en quasi permanence les pupilles rivées sur leurs petits écrans portables obtiennent une chance de plus, de ne pas passer à côté.

 

Le Pouvoir des Notes

J'ai pris note_sunof.net

J’ai aligné des notes sur le papier

J’ai tenu la note sans trop m’égosiller

Je suis resté sourd à tes fausses notes

Me gardant bien d’être à ta botte

Et je suis parti sans jamais me retourner

Emportant les annotations tant reprochées …

Des notes j’en prends, mais j’en donne et j’en joue aussi

Un zéro pointé, un la mineur et parfois même un mi

Plus tard j’ai transformé ces quelques notes en chanson

Ai su composer avec ce qui ne rimait à rien, au fond

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Note de la rédaction : Ca faisait un sacré bail que ce sujet là était en gestation !

Explication : En général lorsque que j’ai un truc un peu lourd sur le râble ou une idée fixe qui tourne en boucle dans ma tête, je dois trouver un moyen de le/la traiter, de mettre des mots ou des traits de crayon dessus et en plus si possible, tant qu’à faire, de rendre le sujet abordé le plus positif possible. C’est une recette qui marche plutôt bien croyez-moi parce qu’ensuite, il est digéré apaisé, ou vite oublié. Voilà et puis merci d’être passé aussi ! 

 

Interview d’un con

– Pour vous quelle est la raison profonde de la présence humaine sur cette planète ?

– Comme je n’ai pas reçu de cahier des charges agrafé à mon certificat de naissance, j’ai longtemps enquêté pour en arriver à la conclusion suivante : A mes yeux, nous sommes sur terre pour nous dépasser ! Nous dépasser sur les autoroutes de la connerie humaine !

– Et vous-même, sur ces autoroutes là, circulez-vous le plus souvent à grande vitesse sur la file de gauche, impatient de pouvoir doubler, la calandre dans le parechoc du con qui vous précède ?

– Oh je n’ai pas un esprit de compétition particulièrement développé ce qui fait que je préfère libérer de l’espace pour que les cons puissent se dépasser entre eux. Lorsque qu’il y a trop grande densité de ces chauffards, j’emprunte la prochaine sortie et je passe par les petites routes. En vérité, je suis plus volontiers spectateur qu’acteur, plutôt le passager curieux du paysage, que le chauffeur qui malaxe son volant et qui veut se faire un nom sur le circuit ! Je fais partie des cons qui se trainent un peu, mais qui pestent aussi lorsqu’il se trouvent bloqués derrière un congénère.

– Pensez-vous qu’on devrait les élargir ces autoroutes, construire des voies supplémentaires ?

– Oui en effet, je pense que trois voies par destination serait un minimum ! Si notre but commun ici-bas, est bien qu’on se dépasse, comme mon enseignement semble me l’indiquer ! Et puis il faudrait à mon sens également ajouter des péages et appliquer des tarifs dégressifs. Ceux qui appliquent mon cahier des charges à la lettre et qui se dépassent vraiment, devront payer un peu plus cher pour soutenir les pauvres cons qui n’arrivent pas à se dépasser et pour contribuer au frais de dépannage de ceux qui restent en rade sur la bande d’arrêt d’urgence.

– Et vous, quand vous êtes-vous dépassé la dernière fois ?

– Eh bien juste là maintenant lors de cet interview, il me semble ! Je suis à peu près certain que tout ça vous a quelque part un peu dépassé, non ?

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Osborne

Cet hiver, j’ai décidé d’adopter un animal domestique.

J’ai longuement hésité sur la nature du spécimen idéal à accueillir, investigué des heures pour sélectionner au mieux, l’espèce avec laquelle je pourrais tisser quelque affinité sous un même plafond.

Matériellement, quelques limitations n’étaient pas à exclure de la phase des nominations, ne possédant dans mon inventaire, ni niche, ni cage, ni bocal, ni caissette à litière, ne trouvant nulle part alentour de quoi improviser un vivarium, ma modeste trésorerie m’empêchant d’inviter à ma table une créature vorace en pitance et ne disposant d’aucun morceau de terroir pour y cultiver une verdoyante plantation ou y construire un enclos.

C’est assisté par le hasard que j’ai pu élire un convive adéquat pour une hibernation commune : une coccinelle égarée. Une cox à robe rouge, aisément repérable, ce qui présenterait un avantage certain dans l’opportunité d’une cohabitation au vu de notre grande différence de taille physique.

J’ai baptisé mon nouveau “flatmate” Osborne.

C’est inspiré d’Osborne Cox, le patronyme de l’un des personnages d’un long-métrage des frères Coen. ( Burn After Reading )

 

Cox

Mon colocataire Osborne , ici sur le point de prendre le contrôle des lieux (Ctrl)

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Sopor Culpabilis

sopor culpabilis_sunof.net

– Paul racontez nous donc ! Quelle bonne farce avez-vous commise durant la nuit passée  ?

– Eh bien, pour marquer le coup (car c’était une nuit de pleine lune sans nuages) je me suis introduit aussi discrètement que possible, dans la chambre à coucher du plus grand escroc connu de la planète …

– Intéressant ! Votre souffre-douleur assoupi était-il sur ses gardes et s’est-il réveillé au moment de votre intrusion ?

– Il n’a pas agité le moindre cil. Il roupillait tel le bienheureux ! J’avais été briefé que celui-là, rien ou presque ne l’empêcherait de pioncer comme une souche.

– Et quelle fût alors la nature du bon tour que vous lui avez joué ?

– J’ai commencé par réveiller sa conscience mais uniquement celle-ci. Croyez-moi, ce ne fût pas chose aisée, puisqu’elle était profondément endormie ! Et ce depuis plusieurs dizaines d’années,  …

– Vous n’avez pas fait dans la dentelle Paul !

– Vous imaginez l’affreux cauchemar qu’il a fait : de toute sa vie, c’était probablement le tout premier de cette ampleur. Il s’est vite trouvé très agité et prisonnier de ses draps. Imaginez, il s’est même mis à parler durant son sommeil, lui, réputé être l’un des filous les plus taiseux. Mon canular nocturne a dû sensiblement le changer de ces rêves de splendeur, de pouvoir et de puissance dont il était coutumier.

– Je dois avouer que vous vous êtes dépassé Paul. Continuez, nous sommes impatients de découvrir la suite de ce récit …

– Je crains fort que dans son délire, il n’ait dû revoir en personne de nombreux revenants truandés, quantité de spectres vengeurs, pléthore d’ombres glaçantes. C’est là que comme souvent, sa conscience a tenté de réveiller sa colère, dans le but de se décharger sur elle de toutes ses hantises. Mais je suis intervenu à temps et ai pu bloquer le processus de transfert !

– Vous maîtrisez parfaitement votre sujet Paul. Bravo ! Je vous félicite !

– Merci Maître ! Se voyant pressée de toute part, sa conscience a ensuite cherché à réveiller l’agressivité. L’expression faciale de l’ensommeillé s’est considérablement durcie. Mais pas la moindre trace de regrets ni de remords a témoigner aux visiteurs de son rêve. Alors, j’ai réveillé un à un quelques souvenirs de ses plus vilaines actions passées, ai ré-intensifié de vieilles amertumes, ai agité une belle série de ses casseroles ! Ce qui a du produire un tintamarre assourdissant dans sa tête ! A ce moment-là, j’ai constaté une légère surchauffe de sa conscience, qui n’a plus trouvé d’autre alternative que d’entreprendre de réveiller les glandes lacrymales…

– Vous voulez dire que vous vous êtes attribué le mandat de faire se larmoyer de culpabilité le plus grand escroc de la planète ? Nous en sommes très impressionnés Paul !

C’est bien cela Maître! Et pour finir je me suis dirigé vers la porte de la pièce, l’ai ouverte, ai claqué des doigts pour que le cauchemardeur se réveille bien en sueur. J’ai à haute et intelligible voix éclaté d’un rire angoissant* pour être bien certain qu’il m’entende avant de claquer la porte de sa chambre à coucher et disparaître dans la nuit comme si je n’avais jamais existé !

– Eh bien Paul, reste à espérer que le sujet ait su apprécier cette bonne farce autant que nous et qu’il en gardera comme nous un très bon souvenir !

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* Ecoute en exclusivité le rire angoissant* de Paul :

Le rire angoissant*

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[ n.d.l.r. ] L’auteur n’a jamais suivi une seule leçon de latin et ne connaît personne dans son entourage qui soit de langue maternelle latine. Ce titre là-haut est uniquement supposé faire intello…

La plus belle des fleurs

Mon lieu de travail d’alors, était situé à grande distance de ma résidence principale.

Pressentant que la cadence du pendulaire entreprendrait de m’accabler avant que le renouvellement de mon abonnement mensuel aux transports ne soit à l’ordre du jour, j’ai pensé préférable à l’incessant va et vient, de me porter locataire d’une modeste résidence secondaire à distance plus raisonnable de mon employeur.

Partant du vieux principe maintes fois confirmé que de fuguer hors de sa zone de confort reste la meilleure chance de l’élargir, je me suis alloué un bon petit coup de jeune et me suis mis en quête d’un loyer modeste pour un espace meublé en colocation. Dès lors, en semaine je passerais quelques soirées et quelques nuits dans ma mansarde, loin de ma bien-aimée, avant de m’en retourner trépignant la rejoindre tout là-bas pour la chérir encore, le vendredi soir venu,

Et puis s’en suivit une période de vacances qui me fît déserter ma piaule auxiliaire durant plusieurs semaines.

Lorsque la fin de ma période de congé me signala l’heure du retour vers mon petit refuge sous les toits, j’en repris le chemin. Arrivé devant ma porte, je me suis un court instant mis à voyager dans mes pensées :

Allais-je retrouver chaque chose à sa place ? Quelqu’un était-il entré durant mon éloignement ?

Un peu comme si j’allais pénétrer dans une caverne secrète inviolée depuis mille ans, j’ai introduit ma clé dans la serrure et l’ai faite tournailler. La porte s’ouvrit…

C’est en franchissant le seuil, que mon visage a été effleuré par une infime caresse, par un fil horizontal invisible, juste avant qu’il ne se rompe, un fin fil qu’avait du tendre en guise de message de bienvenue, une araignée gardienne. J’en frissonne encore à chaque fois que j’y repense !

Ce fût une si délicieuse émotion que je souhaite la partager avec vous.

Lorsqu’une aussi délicate réponse à vos tourments vous est ainsi personnellement adressée à l’instant opportun par dame nature , c’est qu’elle vient de vous faire la plus belle des fleurs !

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Allez, on s’accroche tous comme d’hab !

deuxmillseize_sunof.net

Cette fois-ci, c’est vrai, je vous l’avoue,

Pour marquer la nouvelle année,

J’ai failli ne rien poster du tout !!

Pour une fois, Je m’étais dit  :

Houste, les abus de couleurs,

Basta, les indécents contrastes !

Finito les phrases grandiloquentes…

Une résolution que je n’ai pas pu tenir…

Pour 2016, accrochez-vous !

Attention départ !

Le Type au Chapeau

Le type au chapeau_sunof.net

Travailler du chapeau

Une expression qui signifie ” avoir des troubles psychiques ( trouble qui se situe dans la boîte crânienne ) , être du genre à délirer, à être plus ou moins fou, taré, cinglé, cinoque, foldingue maboul voire même carrément siphonné “

Bien entendu, il s’agit de bien savoir différencier les bons barjots des mauvais fadas ! Car il y a des loufoques qui sont très utiles à la société. Le Roi en personne, en avait un perso, pour lui et sa cour. Faites l’essai pour vous faire la main, en enquêtant dans votre entourage et parmi vos proches : Vous devriez en trouver un sans problème. Mais attention, Il existe aussi des fous furieux ! Ne vous y frottez pas ! Ceux là, sont réservés aux experts.

Mais elle vient d’où cette étrange expression m’sieur ?

Les sels de mercure utilisés autrefois pour feutrer les chapeaux, intoxiquaient les chapeliers qui pouvaient ensuite souffrir de pertes de mémoire, d’insomnies, d’instabilité nerveuse et de petits délires en vrac, dans les cas les plus graves !

De nos jours, cette expression aurait été remplacée par : Fermenter de la casquette

Merci au Wiktionnaire, sans qui ce petit travail du chapeau n’eût point été possible !