Au jour le jour d’un soir
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Autant changer chaque jour
De béguin et de chagrin d’amour
Autant bouleverser chaque soir
Ses rêveries et ses faux espoirs
Autant laisser tomber la nuit
Les chimères et les démons de minuit
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Autant changer chaque jour
De béguin et de chagrin d’amour
Autant bouleverser chaque soir
Ses rêveries et ses faux espoirs
Autant laisser tomber la nuit
Les chimères et les démons de minuit
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Accroche-toi fermement au cœur de ton petit univers
Cramponne-toi à califourchon sur le rail de ton orbite
Passe tes jours et tes nuits en confiance dans ton désert
Fais tourner ta routine qui te retient de prendre la fuite
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Un texte qui traînait depuis trop longtemps dans le grand désordre de mes brouillons et qui était à l'origine destiné à devenir un jour un dessin... Devant les mots qui ont protesté avec véhémence, les crayons de couleur se sont inclinés...
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Déchiffre entre les chiffres
Danse jusqu’au bord du gouffre
Invente une réponse au problème
Rayonne dans l’opacité du système
Perce l’épaisseur du mystère
Contrôle tes émotions et tes nerfs
Avance jusque dans l’obscurité
Endure l’inévitable contrariété
Ignore le détracteur qui menace
Dépasse ce qui te dépasse
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Découvre l’éraflure dans reflet de la glace
Reprends ton bagage rempli de plus d’audace
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Un texte parti de pas grand chose au départ : une seule petite phrase, qui au final n'y apparaît même plus. J'apprécie particulièrement aujourd'hui, lorsque je m'adonne à ce genre d'exercice, de pouvoir en modifier jusqu'au thème abordé au cours des différentes évolutions qu'il subit. J'aime les fruits du hasard
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Ce matin étincelant lorsque je me suis réveillé
Dans l’air flottait comme une odeur de café
Des draps chauds inhabituellement froissés
Où j’ai égaré le souvenir de m’être déshabillé
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De l’oreiller émane un parfum de renouveau
Un léger courant d’air frais parcourt ma peau
Un grand jour vient tout juste de commencer
Je vais bondir hors du lit plutôt que d’y traîner
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Ce matin éclatant lorsque je me suis rendormi
Dans l’air il y avait comme un désir de sursis
Un duvet chaud inhabituellement hospitalier
Où j’ai égaré le souvenir de m’être réveillé
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De l’oreiller émane une incitation à la sérénité
Un léger frisson de plaisir caresse ma lascivité
Un grand jour ne devrait pas tarder à commencer
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Je suis tombé en désinvolture
Je suis atteint d’impertinence
Débarrassé du poids d’une armure
Affublé d’enthousiasme et d’aisance …
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Je suis chargé d’une tonne de légèreté ….
Je ne me sens transporté que par ma chance
Délivré de l’entrave d’un bouclier
Revêtu d’audace et d’innocence…
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Si je devais me permettre quelque familiarité
Si je m’affranchissais du respect des convenances
Submergé par un entrain nullement entravé
Couvert de confiance et d’assurance …
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Est-ce que vous pourrez me le pardonner ?
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Mais oui, séduis-moi encore !
Inscris chacun de tes assauts dans mon livre de bord !
Ensorcelle-moi à volonté !
Jette moi un sort auquel il est impossible d’échapper !
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Mais oui, envoûte-moi encore !
Amadoue sans aucune retenue cette statuette de cire !
Eblouis-moi davantage !
Apprivoise mon être parfois farouche et sauvage !
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Mais oui, fascine-moi encore,
Attire-moi au plus près de la sculpture de ton corps !
Câline-moi à volonté,
Accorde-moi tes faveurs que je ne cesse de désirer !
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Mais oui, attrape-moi encore …
Trouble-moi davantage …
Bouscule-moi encore …
Consomme-moi à volonté …
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Il m’arrive de ressentir la sensation de m’envoler
Que mon corps, mes jambes n’ont plus besoin de le porter …
Il m’arrive de percevoir le sentiment de m’être délesté
Que le sol, mes pieds n’ont plus besoin de le toucher …
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Source image Internet
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Je suis comme suspendu, verrouillé
Je suis comme inabordable, inaccessible
Je me suis en moi-même enfermé !
Et je persiste à vouloir dissimuler les clés !!!
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Mais il reste ce possible accès par la brèche…
Ce passage magique et secret où personne ne t’empêche…
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J’étais comme emmuré, barricadé
J’étais comme hermétique, imperméable
Je m’étais en moi-même emprisonné !
Et me condamnais à ne pas m’accorder la liberté !!!
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Mais il y avait ce piquant détour par la brèche !
Ce passage intime et discret où personne ne te repousse…
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Une texte traitant du sujet de l'ouverture aux autres par exemple, suite à une rupture sentimentale, lorsque on peut se trouver refermé sur soi-même et sur la défensive... Un grand merciiii à ceux qui m'ont révélé l'existence de ma brèche à moi...
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Il y aura toujours en toi ce que tu ne peux pas voir
Et devant toi ce que jamais tu ne parviens à prévoir
Et si tu camouflais ces balafres au fond de ta mémoire ?
Et si tu estompais ces plaies qui retiennent tes espoirs ?
Alors sans doute ,
Que brillera soudain dans ton regard l’euphorie de l’invisible
Que subitement ta route croisera le bonheur de l’imprévisible
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C’est une histoire qui se découvre par sa finalité,
Une histoire pas banale qui n’a ni queue ni tête
C’est une histoire qui n’a pas encore commencé
Une histoire inventée pour vous faire perdre la tête
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Impossible pour l’heure d’essayer de vous la raconter
Car je ne sais pas où ni à quel moment elle commencera
Mais elle se finira bien si ça peut vous aider à patienter
Et son récit s’enrichira d’un traditionnel il était une fois
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A trop vouloir s’emparer de ton identité
Il en oublierait presque de respirer
Et il ne sait plus sur quel pied danser
Pour perdre toute notion de ta réalité
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A trop vouloir s’approprier sa liberté
Tu te pardonnerais presque de l’étouffer
Et tu ne sais plus sur quels pieds marcher
Pour piétiner les traces de son itinéraire périmé
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Est-ce que tu perçois la flamme d’une inhabituelle présence ?
Est-ce que tu détectes ma tendresse étourdissante et intense ?
Est-ce que tu vacilles entre euphorie et opposition hésitante ?
Est-ce que tu te retranches derrière des défenses rassurantes ?
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Est-ce que ce que je perçois, c’est bien le feu qui brûle en toi ?
Est-ce que ce que je détecte, c’est bien l’ardeur de tes sentiments pour moi ?
Est-ce que ce qui me fait vaciller, c’est bien ce doute qui émane de toi ?
Est-ce que ce qui me retient, c’est bien ce fossé qui te sépare de moi ?
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J’ai toujours eu très peur du vide…
Mais faisons semblant d’être intrépide !
Allez je retiens mon souffle et je regarde en bas…
Bon, je vois de l’eau, c’est déjà ça !
Va falloir que je plonge avec grâce
Sans me prendre un plat en surface
Et pour ajouter un peu d’élégance
Un double périlleux arrière de grande audace
Attention à ne pas toucher le fond de la piscine
Ne pas oublier de me boucher les narines
Et me jeter comme si je pouvais m’envoler
Donnant l’illusion que dans l’air je serais le plus léger
Voilà que je me balance sur la planche
Sur cette phobie je tiens enfin ma revanche
Je prends ma respiration la plus profonde
Allez juste encore quelques secondes…
Il n’y a rien à faire je ne parviens pas à m’élancer
J’ai bien trop peur de lamentablement m’écraser
De me rompre le cou sur le bord du bassin
Je ne peux pas croire une seconde que je ne risque rien !
Alors je m’invente et me rassure de mille excuses,
Que de mon courage il ne faut pas trop que j’abuse
Elle est bien trop froide et je suis piètre nageur
Et je n’ai vraiment pas l’étoffe d’un cascadeur…
Si je l’avais fait, j’aurais pu y laisser des plumes
Ou pire, on m’aurait décerné médaille à titre posthume
[ nouvelle publication d’un billet de 2012, voire plus ancien ]
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Trouve un passage vers de nouvelles attentes
Cherche un chemin jonché de moins de craintes
Pour ne plus avoir à te laisser hors d’atteinte
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Créé un itinéraire sûr sans freiner ton imagination
Explore des pistes pavées de milliers d’ambitions
Pour ne plus avoir à subir le trafic des déceptions
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Construis une solide passerelle pour relier des sentiments
Visite les sentiers intimes qui mènent à la passion
Pour ne plus avoir à douter avant même le commencement …
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J’ai bien du entendre deux mille conversations
J’ai du me parer d’une plus épaisse protection
Endurer, des clichés sur un parcours de princesse
Surmonter, des récits d’aventures dans la presse
J’avais cru pouvoir comprendre que nous étions à égalité
J’avais pensé pouvoir simplifier ce qui me paraissait compliqué
Mystifier, lorsque qu’on devait me poser trop de questions
Éluder, quand il fallait se débarrasser d’outranciers chaperons
Mais moi j’aime, le rayonnement de cette créature qu’on dit sauvage !
Mais moi J’adore, l’intensité de l’espoir et cette profondeur qu’elle dégage …
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