L’oignon qui pleure

Ah l’oignon ! On pourrait penser qu’il est particulièrement prédestiné à fondre en larmes ! Surtout qu’il est destiné à être coupé en rondelles ou haché menu sans pitié. Pauvre légume !

C’est une question d’interprétation. Une vision toute personnelle des choses.

Il y a un bonne vingtaine d’années, on m’avait annoncé que je faisais du délire interprétatif. Je l’avais remarqué, mais ne savais pas ce que c’était. Surtout que c’était réglé sur la puissance maximale avec overdrive. Alors ça m’avait conduit à aller consulter pour voir si c’était réparable…

Je n’ai naturellement ensuite pas eu d’autre choix que d’apprendre à maîtriser ou à contourner ce problème. A éviter les raccourcis, à faire du tri sélectif et à remettre en question la moindre de mes interprétations. Et mes observations m’ont permis de constater que les erreurs d’interprétation et les spéculations étaient monnaie courante chez les autres aussi. Et parfois c’est amusant, parfois c’est embarrassant… Et s’il vous prenait la mauvaise idée de vouloir jouer avec mes difficultés d’interprétation, il se peut que je réagisse assez mal à votre encontre… Attention réflexe défensif inside, selon seuil de tolérance du jour !

Pour ma part, je pars du principe qu’avec le soutien actif de mon imagination, j’en fait simplement plus que la moyenne et que je dispose assez souvent d’un gros bouquet d’interprétations allant d’une version potentiellement évidente jusqu’à son exact contraire. Je retiens la plus plausible tout en laissant planer un doute sur mon choix. Parfois ça se bouscule un peu lors de l’épreuve de sélection. Parfois le résultat s’inverse complétement, mais plus tard. Pour une éventuelle décision d’un retour à la version d’origine… J’appelle ça “des inversions”. Et tout cela dépend encore de la position momentanée du curseur.

Aujourd’hui, je peux aussi les apprécier mes troubles de l’interprétation. Parce que je les trouve drôles, absurdes, inattendus, inspirants etc… Et je peux comprendre que parfois pour les autres, ça doit être chiant, embarrassant, agaçant, consternant etc…

Pour en revenir à mon oignon qui sanglote, sachez qu’il n’est pas triste : Il pleure de joie !

Hier, je suis allé faire quelques courses de l’autre côté de la frontière et en revenant, la douanière m’a demandé si j’avais quelque chose à déclarer. Je lui ai affirmé que non. Alors elle m’a demandé ce que j’avais acheté… En tentant péniblement d’énumérer mes achats, c’est à l’oignon que j’ai pensé en premier : Une rareté j’imagine, de déclarer un oignon jaune tout ce qu’il y a de plus légal à l’importation. Ça a tellement touché mon bulbe adopté que je le place en tête de liste, qu’il en a pleuré à chaudes larmes…

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Une tardive remise en état

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Je vis au centre de la grande forêt de conduites et de tuyaux.

Mon travail consiste au quotidien à poser des vannes et des robinets sur ces canalisations afin de pouvoir en réguler les flux avec soin. Je n’ai moi-même pas toujours connaissance de l’exacte teneur de ce qui circule à l’intérieur de ces canalisations et il faut chaque jour procéder à de nouvelles analyses.

En fonction des résultats obtenus, j’ajuste ici et là les débits d’approvisionnement de mon installation afin d’obtenir les dosages optimaux en veillant à prévenir une potentielle catastrophe. S’il le faut, en cas d’alerte, comme par exemple lors de livraisons en quantités excessives qui risqueraient de noyer le dispositif, je réduis sans hésitation, tous les apports problématiques à leur strict minimum. Et les réactions en chaîne sont proscrites dans tout le périmètre !

Lorsqu’il y a fuite, je colmate. Je remplace les joints lors d’entretiens préventifs. Je m’occupe des filtres aussi, puisqu’il arrive qu’ils s’encrassent prématurément. Parfois il y a des siphons qui se bouchent, des bulles d’air à purger, ce genre de choses…

Vous l’aurez compris, il s’agit d’une mission qui n’est pas de tout repos chaque jour.

Durant ces nombreuses années de service, je me suis investi pour connaître en détail les caractéristiques les plus complexes de cette installation. Mais j’évite de m’assoupir aux commandes. Les excès de confiance ne sont pas admis.

Lors de mes tournées d’inspection, il arrive encore que je découvre une nouvelle conduite qui ne s’était encore jamais trouvée là auparavant. Et évidemment, il n’y a jamais personne pour me prévenir à l’avance ! Je n’apprécie pas ces situations-là, ayant déjà fait l’expérience qu’ensuite, c’est encore le même type d’erreur humaine qui pouvait se répéter…

Et l’autre alors de m’ordonner de ne toucher à rien dans l’immédiat. De mesurer toutes les incidences dans les nouvelles conditions et de n’intervenir qu’en cas de nécessité. De surveiller de près l’évolution des choses, de garder un œil critique et de consigner les éventuels dysfonctionnements dans le journal de bord. Comme si cette nouvelle configuration n’allait en rien remettre en question, ma subtile gestion de notre système !!

Mais dans cette activité, je traverse également de belles périodes de paix intérieure et peux profiter de phases de grande sérénité ! En particulier lorsque de simples touches de dextérité sur la précision des réglages suffit. C’est quand tout est parfaitement fluide, que les conditions qui peuvent garantir le meilleur mélange sont réunies. C’est un savoir-faire indispensable pour faire tourner une usine comme celle-ci.

C’est en général durant ces périodes de calme, qu’on peut penser que je ne suis pas en forme. Alors que je m’emploie à éviter de perturber les réglages optimaux dans l’intention de la laisser durer…

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Un texte qui n'a plus été finalisé comme prévu.

Ma figurine favorite du Monopoly vintage

J’ai retrouvé mon jeu de Monopoly vintage dans un carton d’archives.

Je ne m’attendais pas, depuis mon dernier passage dans le coin, à ce que ce secteur du pays se soit enrichi d’autant de nouvelles constructions ! Et surtout que les prix aient à ce point pu prendre l’ascenseur ! Rien qu’une simple nuit à l’Hôtel sur place, c’est déjà le coup de fusil !

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Ma figurine favorite du Monopoly de mon enfance était le cochon. Cet animal était probablement un symbole porteur de chance local à l’époque sachant que l’autre figurine dont je me souvienne était un petit ramoneur portant une échelle sur son dos. Mais la figurine porcine n’existe plus. Pas même dans ma bonne vieille boîte de jeu personnelle : Une réelle déception en ouvrant la boîte. Et je n’ai pas trouvé de photo souvenir nulle part sur la toile, pouvant attester de son existence historique ! D’où ce dessin inspiré de ce souvenir lointain et mis au goût du jour…

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P.S. : Ha ! Mystère élucidé ! Je viens de trouver ma réponse sur internet :

“Avoir eu de la chance se dit en allemand «Schwein gehabt», (avoir eu du cochon) “

( Je connaissais cette expression, mais n’avais jamais pu faire le lien avec la figurine )

La boîte de jeu de mon enfance était une version suisse-alémanique !

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C’était la tasse de trop, mais je limite la casse !

Caramba j’ai encore raté mon “prochain” dessin ! Ce dernier n’avait pas dépassé un indice de satisfaction de -12 en comptant large ! Le piètre score de cette réalisation ne saurait suffire à me mettre suffisamment en joie pour mériter une procédure de publication dans l’espace public !

L’objectif visé n’a pas été atteint pour la seconde fois déjà et je dois l’admettre, sur le moment, j’en ai bu la tasse jusqu’au calice !

Je vais maintenant surmonter les effets secondaires négatifs de ces cuisants échecs, avant de remettre, une fois de plus, l’ouvrage sur le tapis !

En général, lorsque je suis fort désappointé, je ne casse pas de vaisselle ! Mais au contraire, je sors prendre l’air et vais en acheter de la nouvelle ! Comme le prouve aujourd’hui cette jolie petite tasse d’amour lifestyle, qui ne manque pas de piquant.

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Quelques liens piquants également :

Portrait d’une belle jeune fille pensive

En ce moment, je suis en formation sur les logiciels de graphisme et de PAO, Illustrator, Photoshop et InDesign. Comme j’utilise de longue date les alternatives open source que sont Inkscape, GIMP et Scribus, ça me permettra d’élargir mes connaissances et mes expériences dans ce domaine.

C’est le résultat d’un exercice du cours Photoshop, que j’ai ensuite légèrement “flouté” avec l’un des filtres magiques G’MIC installé en plug-in sur mon GIMP. Alors c’est aussi un peu l’aboutissement d’un jonglage logiciel …

Sur la photo d’origine, il s’agit de Kristen Stewart. Mais j’imagine qu’elle se reconnaitra ! 😉

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Menu asiatique du jour (préliminaires)

Ce soir, j’ai décidé de me faire plaisir parce que j’ai une très bonne raison pour ça !

C’est la photo “avant” mais ne comptez pas sur moi pour la photo “après” ! Parce que je ne me sens pas l’âme d’un influenceur à casseroles et parce que je salive déjà…

Bon allez hop, je passe en cuisine, je me régale et puis après, bonne nuit tout le monde !

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Ma première breloque

Une toute première tentative de design horloger que je situerais quelque part à mi-chemin entre la tradition et la fantaisie.

Ce fût une expérience bien plus passionnante que je n’avais été en mesure de l’entrevoir : Un libre exercice de personnalisation esthétique, très riche en diverses options et possibilités.

Si elle est dépourvue d’une aiguille des secondes, c’est parce que j’estime, même si je suis volontiers ponctuel, qu’on ne devrait pas être à une minute près !

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La bête de course

Mon chériiii ? As-tu pensé à aller faire les courses aujourd’hui ??

-Évidemment ma colombinette ! J’ai passé l’essentiel de mon après-midi à faire les 500 miles d’Indianapolis et les 24 Heures du Mans…

-Oui, mais non… Je veux dire… As-tu pensé (- et même éventuellement pas que – ) à t’occuper du ravitaillement ?

-Je confirme ! Mais après ces moults saisons de championnat, comment peux-tu encore douter de mon esprit d’équipe : Alors je résume pour toi: le premier Pit-Stop, c’était au 29ème tour et puis, changement des pneumatiques au 58ème , un coup de torchon anti-moustique sur la visière et puis après, à fond les papillons, dès la sortie des stands…

Halala ! Non mais non, Là moi je te parle de la nourriture et des boissons, tu sais… ces autres choses essentielles à notre survie, quoi !!!

-Mais je crois me souvenir ma colombinette, que c’est justement pour ça que tu as épousé THE BEST champion du monde du circuit, celui qui connait toutes les tactiques de course sur le bout de ses gants à cinq doigts:  Alors je résume pour toi : un centimètre de barre de céréales chocolatée tous les deux tours quand il n’y a pas de duel engagé et une petite lichette de boisson énergisante en synchronisation millimétrée avec le petit coup de gaz qui fait toute la différence à la sortie de la dernière chicane avant de pouvoir enfin aplatir le champignon dans le fond du châssis, pour assurer au plus grave, dans la longue ligne droite…

Dis-moi mon chéri, histoire de maintenir le régime moteur de ton ingénieure de course préférée en dehors des limites de la zone rouge, pour notre repas du soir, il ne nous resterait pas encore une dernière botte de paille au fond de ton écurie, avec éventuellement pour l’arroser, un petit fond de bidon d’huile pas trop dégueulasse ?

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Comme toujours, Je me décline toute responsabilité dans 
le cas où suite à la lecture de cet article, un divorce 
devait être déclaré dans une quelconque écurie du monde !

J’ai une nouvelle secrétaire !

J’ai récement accueilli une ravissante créature extra-terrestre. Je me suis dit qu’avec son intelligence supérieure, elle pourrait aisément m’assister dans mes tâches administratives.

Mais je crois qu’elle est encore un peu fatiguée du voyage. Elle n’a pas encore retrouvé son plein potentiel cosmique. Par contre, son appétit vorace pour les boîtes de petits-pois est vraiment stupéfiante !

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