Ma résidence secondaire d’automne

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Ces derniers temps, j’avais plus souvent les doigts dans le cambouis que sur le clavier et la souris de mon ordinateur ou le long d’un crayon de papier.

C’est que j’apprécie être le bricoleur du dimanche, qui se glisse sans hésitation sous le capot de son antiquité roulante pour se livrer à quelques jongleries manuelles.

Il m’arrive encore de me soustraire à l’indiscutable confort de ma mansarde pour aller passer une nuit à la dure dans ma résidence secondaire ambulante.

Elle avait grand besoin de soins intensifs pour se sentir quasiment irréprochable pour survivre au prochain contrôle technique. Pour éviter de devenir un citoyen purement sédentaire, prisonnier de ses quatre murs de briques et de ciment, je me devais, avec une priorité absolue, d’intervenir en sa faveur.

J’ai donc investi tout le temps nécessaire à me documenter et à apprendre ce qui pouvait, avec le temps, aller de travers dans la salle des machines de mon vaisseau special. A quoi sert ce bidule ? Comment on règle ce machin ? Ce tuyau là, mais pourquoi faire ? Comment fonctionne ce truc là ?

Et c’est ici que j’adresse un énorme merci à toutes ces personnes qui donnent de leur temps dans de l’entraide sur internet en partageant leurs expériences personnelles. Elles m’ont à maintes reprises déjà sauvé la vie lorsque je me trouvais coincé sur un dépannage par mon manque de connaissances ou par mes limites techniques !

Car c’est sur les précieux conseils de spécialistes que mon super-T4 de l’an 2000 ronronne à nouveau comme un chaton, alors qu’il me paraissait arriver à la fin de l’automne de sa durée de vie !

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Un nouveau prototype de chien

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Par nature, je militerais toujours en faveur de la protection de la biodiversité.

Cependant cette question doit encore être tranchée, lorsqu’il s’agit de celle des humains et de celle des chiens ! De toute évidence, on compte parmi ces deux espèces, de très vilains spécimens qu’on a pas franchement envie d’adopter…

Le principal rôle du chien étant d’être “le meilleur ami de l’homme” et de coller à l’expression populaire “tel maître, tel chien ” l’astreint, pour mieux se vendre, de largement s’inspirer de ses plus proches bipèdes. Cette contrainte ne garantit pas toujours la genèse de chefs-d’œuvre biologiques !

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Ci-dessus, ma tentative d’esquisse d’un futur prototype de chien. Je parie un os à moelle que quelque part dans le monde, son futur maître ébloui par son port de tête altier, court déjà les chenils et les refuges à la recherche de son alter-ego tout poilu !

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Maintenant t’as plus qu’à pagayer [2]

Ce n’était pas gagné d’avance qu’un beau jour, j’adopte sur le long terme, le modèle de vie sédentaire standard assorti de ses objectifs sportifs minimalistes.

Lorsque ce jour arriva, ce fût pourtant sans effort particulier que je puis m’adapter à une navigation en Père Peinard sur le long fleuve paisible.

Ça faisait belle lurette, que je ne m’étais plus projeté dans un périple de l’extrême et que je laissais mon instinct de conservation prendre du bon temps.

C’est une force étrangère à ma volonté, probablement déboussolée par cette soudaine débauche d’indolence, qui anticipa mon adaptation à l’imminence d’une période de survie sur une banquise digne d’une ère glaciaire. J’étais en outre prié de renouveler ma garde-robe et de décaler le curseur de mon ceinturon de quelques perforations en faveur d’une certaine générosité.

Je me mis en quête de méthodes pouvant contrecarrer cette abusive expansion dans les plus brefs délais. Il m’était entre-autres recommandé de manger une pomme par jour comme les top-models et en cas de détresse, d’envisager de me livrer à de régulières gesticulations sur un rameur d’appartement

L’évaluation comparative sur catalogues de ce type d’instruments de torture resta suspendue à leurs prix d’achat conséquents. C’est par défaut la variante du régime fruité qui fût retenue.

La consultation du doyen et grand sorcier de ma tribu me révéla que tant qu’à faire, il resterait toujours préférable d’aller ramer sur un plan d’eau plutôt que sur un parquet …

Au printemps, grace aux multiples efforts consentis, j’avais fondu comme une banquise contemporaine sans avoir été contraint de souquer.

C’est entre-autres dans le but de me préparer aux prochaines échéances saisonnières que j’ai fait l’acquisition d’un kayak. D’ailleurs, j’en profite pour signaler à cette force étrangère à ma volonté, que le climat hivernal s’est adouci et qu’il serait bienvenu qu’elle adapte ses anticipations aux normes actuelles …

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Maintenant t’as plus qu’à pagayer [1]

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Ramer, que ce soit sur galère ou canot pneumatique, que ce soit sur mer d’huile ou en eaux troubles, c’est fait ! Et l’année passée, je me suis offert une heure de stand up paddle pour élargir mon éventail d’expériences en navigation.

C’est donc en toute logique que cette saison, j’ai décidé d’apprendre à pagayer sur mon kayak flambant neuf qui répond au nom de code provisoire de “Le Redoutable”.

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Un faisceau d’indices compromettants mais peu concordants [1]


Son petit air innocent pourrait faire croire qu’elle n’est pas la suspecte numéro 1 dans cette enquête…

Pourtant elle est soupçonnée d’avoir grignoté tous les câbles d’allumage de mon véhicule à la faveur de la nuit ! Sabotage !!!

Pour l’instant, en qualité de lésé et de limier chevronné, je me refuse de classer l’affaire, faute de preuves …

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A ce stade, mon enquête n’avait pas encore avancé d’un centimètre carré !

Mais alors ?

Le, la ou les coupable(s) de cet odieux forfait restera(ont-il(s) à jamais impuni(s) ?

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