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Flotte ou crève !

Bouée de sauvetage géante et son accessoire porte-bougie pour les situations de sauvetage nocturne

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Ça y est ! J’ai encore nettement augmenté mes chances de survie sur notre planète saturée de dangers !

J’ai fait l’acquisition d’une bouée de sauvetage géante aux soldes ! Elle était prête à l’emploi, bien gonflée mais à prix dégonflé ! C’est que par les temps qui courent, je préfère être au moins un peu préparé à tous risques de montée brutale des eaux. A me sentir mieux prédisposé à me maintenir à flots en cas de vague scélérate ou de tsunami… Parce qu’à ma connaissance, personne n’a récemment investi le moindre kopeck dans la construction d’une arche qui permettrait à quelques clampins de survivre à un déluge et ainsi de sauver un échantillon éventuellement représentatif de notre espèce en voie d’extinction ! Aujourd’hui, nous préférons viser la lune, ou mars, qui ne sont pas réputées pour leurs inépuisables réserves de liquides. Et puis, il faut aussi anticiper d’une quelconque manière, cette élévation du niveau des mers et ces érosions qu’on nous annonce à cors et à cris.

Ça faisait déjà six mois que je n’était plus capable de nager ! Faire des longueurs dans une piscine olympique en crawlant ou à la nage-papillon, c’était devenu pour moi de l’histoire ancienne  ! Et faire la planche-pédalo n’a jamais été ma discipline de prédilection en natation. Pendant ces derniers mois, je pouvais encore tout au plus flotter deux ou trois minutes en surface, en m’inspirant de la brasse canine, avant de me sentir couler comme un pavé dans une mare…

Alors terminé les croisières, le canyoning, le rafting, le snorkling et la plongée sur nos derniers récifs de corail ! Une sortie à bord d’un hors-bord à plus de vingt mètres de la côte ? Je devais déjà faire une croix dessus lors de la phase d’évaluation des risques !

Durant tout ce temps, j’ai souffert d’une restriction aggravante de l’usage de mon bras droit. Et nager en agitant que le bras gauche et les orteils, même en synchronisation parfaite, n’est pas d’une efficacité ahurissante, hydro-dynamiquement parlant…

Tout cela est du à une douleur mal placée au niveau de mon épaule qui met une éternité à guérir. Je ne sais pas du tout ce qu’il m’est arrivé, sachant que je n’ai pas pour habitude d’enfoncer des portes à coups d’épaule ni de me livrer à d’autres gesticulations dévastatrices de ce type !

Au cours d’une enquête destinée à coincer le coupable de ce handicap de nageoire, j’ai fini par incriminer le seul suspect qui n’avait aucun alibi vérifiable aux yeux de la science: Après plus de vingt longues années de pratique quasi-exclusive de la boîte automatique, le principal suspect a du se réhabituer en changeant de véhicule, à la boîte manuelle à cinq rapports ! Et c’est son épaule droite qui a du en subir les séquelles en se réadaptant pour encaisser la lourde charge additionnelle que représentait la manipulation de ces nombreux branlottages de levier de vitesse…

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Une bouée de sauvetage révolutionnaire

Je ne sais pas si vous êtes déjà, une seule fois dans votre vie, tombé à l’eau contre votre plein gré. Votre serviteur et employé du mois des laboratoires SunOf, a été le témoin direct du plongeon involontaire et spectaculaire, la tête la première dans les eaux troubles et rafraîchissantes d’un lac, de l’une des passagères du frêle esquif dont il a été, il y a bien des années maintenant, le capitaine .

Une fois repêchée, la malheureuse prisonnière de près d’un mètre de vase dense au fond du plan d’eau a eu la vie sauve grâce à un sauvetage en règle et à une batterie de gestes de premiers secours d’urgence déployés par l’ensemble de l’équipage.

Une enquête a néanmoins révélé que l’équipement de sécurité à bord de l’embarcation était insuffisant et n’était plus du tout conforme aux normes en vigueur. La seule bouée de sauvetage présente à bord était dégonflée et aussi inutilisable que l’était la bravoure déficiente du capitaine et seul maître à bord au moment de l’accident.

La passagère victime de cette trempette forcée et imprévue, passablement refroidie et désappointée par cette expérience, n’a depuis plus jamais été en mesure de naviguer en père peinard. Ça lui a coupé l’envie de retremper un seul de ses nombreux orteils, ne serait-ce que dans un pédiluve ou dans une baignoire peu profonde !

Les laboratoires SunOf, dans l’espoir de pouvoir se racheter d’avoir à l’époque négligé les prescriptions de sécurité à bord du seul navire battant pavillon de la compagnie et d’avoir mis en péril la vie d’une passagère, ont développé la bouée de sauvetage révolutionnaire la plus sûre du monde : un modèle qui ne se dégonfle jamais et qui est toujours prêt à être jeté à l’eau.

Cette bouée est révolutionnaire parce qu’elle est équipée de quatre petits propulseurs destinés à éviter à la personne en fâcheuse posture aquatique de devoir à la fois, agiter les bras dans l’eau pour se mouvoir efficacement en direction de la berge, et dans le même temps en l’air pour attirer l’attention d’un maître nageur secouriste…

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[Note] Un plouf mémorable dont j'assume l'entière responsabilité
et que je devais absolument ajouter dans mon album de souvenirs 
inoubliables! Cette histoire authentique a ici bien entendu été 
romancée à outrance.