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Virevolte fasse

> Papillon hibou et colibri

Pour moi ça sonne la fin des vacances, mais bon allez courage, ce n’est pas comme si ça sonnait le glas des toutes dernières !

Au début de celles-ci, j’avais écrit sur ce blog que je me déguiserais en papillon bleu plutôt qu’en citrouille de minuit et que j’irais virevolter sans plan de vol où bon me semblerait.

Donc ce matin pour achever mon périple en beauté et en légèreté, je me suis rendu au Papiliorama.

Il s’agit d’une coupole au climat et à la végétation tropicale où virevoltent des papillons multicolores en compagnie de quelques autres espèces, dont moi. Ce n’est pas pour faire du favoritisme, mais je voulais à tout prix prendre un cliché de l’un de ces magnifiques morphos bleus, mais ils semblent ne jamais vouloir s’immobiliser ou prendre la pose. Il faut dire que certaines espèces de papillons mettent parfois six mois à éclore pour ensuite ne vivre que trois jours ! Alors cette envie de papillonner sans répit se comprend facilement.

Alors comme pour la photo perso c’est devenu objectif bredouille, j’ai été chercher celle-ci sur internet.

> morpho bleu

Accroché à un grillage, il y avait un renard volant qui dormait la tête en bas bien enveloppé dans ses ailes. Je lui ai demandé s’il faisait de beaux rêves et ça devait être le cas puisque qu’il n’a pas daigné l’interrompre pour de si bête question. Oui c’est que j’ai récemment commencé à plus communiquer avec les animaux. C’est vrai on parle facilement aux chiens mais qu’en est il des autres espèces vivantes ? Elles se sentent peut-être un peu discriminées ! L’autre jour par exemple, je suis allé converser avec un cheval d’élevage de mon voisinage. Je lui ai demandé s’il était bien traité. Il m’a répondu par une série de trois coups de sabot. Ce qui je le crois veut dire : Je n’ai pas à me plaindre ! Et puis il y a pas si longtemps, il y a aussi ces deux oiseaux qui sont venus se battre au sol à mes pieds devant l’Hôtel de la plage, ils avaient juste besoin d’un arbitre neutre mais drôle d’oiseau lui aussi, qui les remette un peu à l’ordre, chose qui était naturellement dans mes cordes.

Mais je m’égare là. Ensuite je suis allé au Nocturama, une autre coupole dédiée à la vie animale nocturne située juste à côté. Sans surprise, il y fait sombre comme lors d’une nuit sans demi- lune. Je m’y suis senti un peu comme dans les années 80, dans la lumière des néons ultra-violets, au moment de danser une série de slows avec la silhouette d’une cavalière. On ne se voyait presque que le blanc des yeux et quelques crocs, lorsque qu’on se lâchait un sourire. Il y a là des tatous, des paresseux et d’autres espèces qui font de préférence la fête la nuit. Mais je n’ai pas été en mesure de discerner grand-chose. J’ai également eu la confirmation que je ne serais jamais un bon prédateur carnivore nocturne ( un peu comme dans les années 80 d’ailleurs ) et que probablement je finirais par crever de faim ou dévoré par une sale bête plus évoluée que moi équipée d’une vision infra-rouge.

Là aussi pour la photo perso c’était objectif bredouille.

Mais au shop, je me suis trouvé un ami aussi paresseux que moi pendant ces vacances…

> paresseux branché

 

Nota benêt : Trouver un titre moins naze à l’occasion

 

Le premier de classe

J’ai encore fait un petit tour aux archives et y ai retrouvé ce dessin qui n’avait jamais été publié.

Je ne vous rassure pas, ce petit bonhomme qui connaît les réponses, n’a rien en commun avec moi à l’époque de ma scolarité et je n’ai jamais été en mesure d’atteindre le statut, peu envié à l’époque, de numéro un, à part peut-être en rédaction. J’avais déjà une imagination assez fertile au bout de ma plume, mais également pour faire des conneries et chahuter, des talents précoces qui m’ont sacré recordman absolu de ma volée, en heures de sanctions punitives derrière la porte de la classe…

Des mises à l’écart sévères qui m’ont d’ailleurs fait manquer des cours importants, des leçons qui auraient radicalement pu changer mon avenir. C’est probablement pour cela, que je ne suis pas, par exemple, devenu professeur d’algèbre ou astrophysicien. Mais je dois bien avouer qu’aujourd’hui, je m’en tape.

 

Un monde entier tout à refaire

 

Une nuit sans étoiles

Un ciel sans nuages

Un bateau sans voile

Un océan sans plage

.

Un verrou sans clé

Un cœur mutilé

Un paradis un peu perdu

Un royaume corrompu

.

Une marmite sans couvercle

Une amitié sortie de son cercle

Une bouteille vide à la mer

Un monde entier tout à refaire

,

Puis un jour des cartes redistribuées

Un passé devenu plus léger

Et un matin nouveau qui se lève

Sur un départ vers un autre rêve

Un texte oublié que j'ai retrouvé dans mes archives non publiées et qui date 
d'avant 2013. Je l'ai finalement assez peu retouché aujourd'hui...
Et si vous aimez revenez, j'en ai encore plein d'autres en stock ;-)

 

Le Poisson Zombie ( the zombie fish )

J’avais dessiné ce poisson mort-vivant peu de temps avant d’aller passer quelques jours au bord de l’océan. Si je ne l’ai pas terminé ni publié à l’époque, c’était dans l’unique but de partir en vacances dans les meilleures conditions, sans être hanté. Vous comprenez ?

Et si je publie ce dessin aujourd’hui même, ce n’est absolument pas pour gâcher les vacances de qui que ce soit qui passerait enfin du bon temps sur la plage en ce moment même.,,

 

Le Jouet démodé

Tu devrais peut-être enfin songer

A cesser de vouloir me manipuler !

Et me ranger derrière la vitrine

De mon emballage d’origine.

A cet âge là tu ne devrais plus jouer

Avec un vieux guignol désarticulé !

Allons, enferme-moi au fond de ta penderie,

Avec ta dînette obsolète et toutes tes Barbies

Composition de Rythmes

Ce soir, je me sens encore un petit peu en mode “bad mood“.

C’est que je me suis levé ce matin en trouvant un arc en ciel juste derrière mes volets !

Et j’ai parcouru des centaines de kilomètres et subi une météo qui se dégradait.

Une fois rentré, j’ai bricolé ce truc bizarre avec des cliparts dénichés sur internet.

 

 

 

Océan 17 { Départ }

Ce n’est vraiment pas facile de tourner le dos à l’océan, même déchaîné ! Hier, j’avais préparé un petit texte à finaliser aujourd’hui. Mais je ne parviens plus à le trouver ni assez intéressant ni assez marrant… Je dois avoir attrapé une dépression post-maritime foudroyante.

En attendant, je vous présente Otto Focus , le poiscaille aguicheur …

 

 

Océan 17 { Rencontre }

Lorsqu’il m’a invité à boire ma bière à sa table, il était déjà posé là à observer la ligne d’horizon surlignant l’océan. Il était arrivé sur le front de mer en surfant sur sa planche à roulettes, une longboard joliment décorée.

« Ce sont des vagues pour les enfants aujourd’hui ! » me renseigna t’il.

« Mais… tu vois là-bas ? Lorsque cette longue barre de nuages s’étendra jusqu’à la montagne de ce coté, ça va démarrer ! »

Il semblait habité par l’intensité d’un suspense dirigé par les caprices de la météo mais modéré par l’inévitable inertie de la toute puissante nature. Et moi, j’aime bien les passionnés ! Et puis il m’a expliqué les spots de surf de la région, la vapeur « qui brouillarde l’atmosphère » à cause de la différence de température entre l’air et l’eau, l’effet du gouf de Capbreton, les championnats d’Europe…

C’est quand j’ai pris congé de mon pote le surfeur, que je me suis rendu compte que nous avions oublié de commencer par les présentations d’usage. Même si à ce moment là, il m’a salué chaleureusement comme si je faisais déjà partie des initiés de la planchouillette et des intimes de la glisse aquatique !

Ça c’était hier. Je venais de couper le sillage de l’homologue local de Brice de Nice et d’Igor d’Hossegor !

Sur le chemin du retour, pour qu’il trouve une bonne place dans mon annuaire mémoire, je l’ai baptisé Gaston de Capbreton !

Durant la nuit, s’est mis a souffler un vent à décorner le Viking. Ce matin intrigué, je me suis rendu à  Hossegor à la découverte de l’un des ces fameux spots de surf. En effet comme Gaston me l’avait prédit : Ce fût une expérience des plus décoiffantes ! Impossible dans des conditions pareilles de planter mon parasol ni d’espérer étendre un linge de bain sans le lester d’un phoque de taille adulte. Mis à part un fêlé de kite-surfing , personne n’était sorti affronter ces éléments en furie. Dans la foulée, je me suis laissé contraindre de remettre à des cieux plus cléments, l’éventualité d’enrichir ma collection de coquillages …

 

Océan 17 { Fruits }

Toute la matinée, je n’ai rien trouvé de mieux à faire,

Que de parcourir la plage au plus près du fracas des vagues

A marée basse, sous un soleil indécent…

J’ai eu beau chercher et chercher encore,

je n’en ai pas trouvé de plus excentriques que ceux-là.

..

.

Pas d’amoncellements d’algues parasitées de déchets en plastique multicolores

Sur la totalité de la plage ici.

Il s’agit d’une station de vacances réputée !

Le ménage devait avoir été fait bien avant ma cueillette

Seuls un océan ou un déluge m’arrêteront !

Seuls un océan ou un déluge m’arrêteront ! Ça, c’était ma devise pour ces trois derniers jours.

Et voilà qu’un long défilé de paysages d’automne lumineux balise ma route…

Et c’est l’océan grand vainqueur qui le premier a freiné ma course folle, alors qu’une épaisse couverture nuageuse s’était formée. J’ai pris une chambre à l’auberge des grands oiseaux et suis immédiatement sorti trahir ma fatigue et rassurer ma fringale…

C’est tout à fait innocemment, en passant devant un pub irlandais que le déluge mauvais perdant s’est abattu sur mes épaules. Et les éléments, ils sont au parfum me concernant : Je ne suis pas de ceux qui s’arrêtent pour une verveine au Café des Arts, épouvanté par les provocations d’une pluie fine ! Alors tant qu’à faire, ils se déchaînent et je n’ai alors d’autre choix que de trouver refuge !

Retenu par la météo défavorable, j’ai éclusé quelques pintes de bière noire en regardant un match de balèzes friands de placages offensifs et obnubilés par le seul ballon ovale disponible. J’étais en bonne compagnie de connaisseurs autochtones. Et comme le déferlement au dehors était loin de se calmer, je me suis constitué prisonnier acceptant la sanction, au moins jusqu’au dénouement de la partie. A un chouia près, l’équipe locale a perdu le match. Ça a cassé l’ambiance et fait cesser la pluie.

En chemin, après consommation d’un jambon beurre et au bénéfice d’une heure de sieste à l’auberge, je me suis senti revigoré pour une sortie nocturne en centre-ville.

Une impressionnante jonque battant pavillon russe était amarrée dans le port. Certainement le fruit de l’excentricité d’un oligarque. Une coquille de noix tape à l’œil, appartenant probablement au tout dernier ministre des vents et marées de l’ère soviétique. Étrangement ce navire porte le même nom de baptême que leur station spatiale ! C’est malin ça, c’est encore des trucs à confondre. Imaginez-vous le bleu à qui on a donné l’ordre de partir en mission sur Mir et qui se pointe à l’embarcadère  avec sa combinaison spatiale…

Lors de cette vadrouille, j’ai croisé quelques membres de l’équipage dans leur uniforme de sortie, celui-là même sensé te garantir une femme dans chaque port, que tu sois ou pas du tout, le plus exquis des spécimens du personnel naviguant. Puis j’ai fait un crochet par la fête foraine pour sadiquement me délecter des cris de ces jeunes insensés qui, entre deux chatouillages d’écran, paient le prix exorbitant pour se maltraiter d’effroi et se mettre le buffet de traviole.

Ensuite retour au pub irlandais pour une soirée musicale. Un groupe formé d’un clavier d’un percussionniste, une chanteuse à voix et d’une violoniste (à qui j’aurais envisagé conter fleurette si elle avait été comme moi accoudée au bar et si elle ne portait pas le même prénom que mon ex) . Ils mettaient le feu aux spectateurs et déclenchaient nombre de soifs. La voix de cette chanteuse pouvait parfois dangereusement s’approcher de celle en or de Belinda Carlisle. Et moi, parcouru de frissons, un peu comme avec l’averse persistante, il m’était désormais impossible de quitter cette taverne enchantée avant que ne résonne la toute dernière note du récital.

Autre détail assez rassurant, je ne vais pas devoir m’inscrire tout de suite dans une agence matrimoniale. Si je ne suis plus, depuis belle lurette, membre de l’ordre des fougueux primesautiers, mon charme opère toujours, bien que le plus souvent, le trouble visible de la belle soit vite atténué par la présence du gueux repoussant déjà propriétaire de ses alentours immédiats. Et comme je penche toujours en faveur de l’harmonie des ménages, je me satisfais pleinement du plaisir de l’émoi et de la perspective éloignée de mon inscription.

Le lendemain, autre promenade cette fois matinale au port. Même si certains membres de l’équipage à bord de l’imposant rafiot se trainent un peu sur le pont les mains dans les fouilles ou la casquette sur soif, je peux vous confirmer de visu qu’il y en a qui grimpent vraiment par les cordes jusqu’en haut des mats exactement comme dans les films de pirates! Je doute que ces équilibristes aient osé abuser de la Vodka le soir précédant. Le navire appareille demain matin à six heures. Ça va en faire des mètres carrés de voiles à hisser. J’irai peut-être assister à cela…

Voilà, maintenant il faut que je trouve une devise valable pour ces trois prochains jours.

Ponctuations enlacées

Aujourd’hui, je n’ai fait que rêvasser ! Il est probable que ce soit l’un des meilleurs moyens de passer des vacances de rêves.. J’ai aussi reçu quelques sourires et eu la chance de profiter de jolis moments. Parfois je souhaiterais que certaines de ces séquences restent à jamais gravées dans le “cloud” …

 

 

Propage tes Couleurs ( Spread your Colours )

Suite à ma visite d’aujourd’hui au centre Paul Klee à Berne, je me suis laissé imprégner par bien plus d’abstraction qu’il ne me semblait à priori possible et raisonnable …