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Loup solitaire charmant et aimant, médaillé et pucé,
cherche chaperon, pour partager de longues promenades en forêt.
Voire plus, si affinités.
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Loup solitaire charmant et aimant, médaillé et pucé,
cherche chaperon, pour partager de longues promenades en forêt.
Voire plus, si affinités.
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Je vois tout et j’entends tout !
Et à l’occasion, il peut m’arriver de glousser un peu …
Mais alors caqueter et cancaner, je laisse ça à d’autres !
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Vous l’aurez sans doute remarqué, de nos jours, de plus en plus d’expressions présumées être d’un autre temps, tendraient à basculer dans l’obsolescence…
C’est par exemple le cas de ” fumer comme un pompier “.
A une époque lointaine et révolue, le commun des mortels pouvait être considéré comme “cool” voire “héroïque” s’il présentait un profil de fumeur dans le feu de l’action.
C’est ainsi qu’un pompier de choc, débarquant avec son gros camion sur les lieux d’un sinistre, pouvait se payer le luxe de s’allumer une ou deux cigarettes, avant d’aller s’époumonner à lutter contre les flammes.
De plus, en son temps, l’octroi d’une pause clope entre deux délicates manipulations d’extincteurs et de lances à incendies, n’était pas mal vue, ni même décriée sur les réseaux par le commun des badauds !
[…]
Je ne voudrais pas peindre un brasier de plus sur la muraille, mais il me semblerait que si nous poursuivions sur cette voie, nous pourrions tous être cuits à point, avant la fin de ce siècle.
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Pour trouver la véritable origine de cette curieuse expression, servez-vous de votre moteur de recherche …
Cette semaine, un lanceur d’alerte étasunien à dévoilé devant le congrès, qu’il avait eu vent de l’existence jusqu’ici tenue secrète, de la dépouille d’une entité biologique extra-terrestre, conservée dans un congélateur confidentiel, planqué dans une zone aussi reculée que nébuleuse.
De notre côté, nous n’avions évidement pas attendu l’invention des réseaux sociaux et l’avènement de retransmissions en live d’obscures et théâtrales audiences politiques pour apprendre que cette malheureuse créature venue d’ailleurs s’était en réalité faite dégommer au cours du 19ème siècle dans le grand ouest. Le drame s’était déroulé dans la rue, devant un saloon de thé, lors d’un duel provoqué sur un simple coup de tête par un garçon-vacher acariâtre et imbibé.
La disparition de cette entité biologique fût hélas, une grande perte pour la communauté, même si on sait aujourd’hui qu’à cette époque-là, ce type de règlements de comptes inopinés étaient monnaie courante dans le secteur !
Par contre, nous sommes à ce jour toujours dans l’expectative en ce qui concerne le devenir de son cheval volant, disparu lui-aussi, et dont certains autochtones auraient souhaité faire l’élevage…
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La plupart du temps, à l’heure de l’apéro en réunion familiale, il reste préférable d’éviter d’aborder des sujets politiques ou religieux.
C’est la règle d’Or, si l’on souhaite maintenir intacte l’entente cordiale au sein de la troupe, au moins jusqu’à ce que soit franchie la ligne d’arrivée de l’étape du passage à table.
Entre deux lampées d’un délicieux élixir liquoreux offert par la maison, nous philosophons donc volontiers à propos de chips ou de flûtes, quand nous ne nous égarons pas rien qu’un instant sur quelques rivalités de préférences, entre friandises sucrées et amuse-gueules salés.
Ce jour-là, nous avions tôt eu fait de constituer une unanimité solide autour du sujet des chips. Elles ne furent l’objet d’aucun point de désaccord au sein de notre assemblée.
Par contre, au moment de l’inspection des flûtes, une rumeur se propageât comme une trainée de poudre : La confiserie examinée serait aromatisée au fromage !
Comme toujours, chaque invité et membre de l’assistance, pris naturellement la peine de se soumettre à sa séance de dégustation, dans le but de vider son sac de grains de sel, avant que la toute dernière miette de l’amuse-bouche décortiqué, ne fusse engloutie à jamais.
Prélude pour une Dégustation :
– Eh bien, si vraiment, elles sont “au fromage” ces flûtes, ne serait-il opportun dans ce cas, de nous dévoiler lequel ? Ca manque cruellement de transparence tout ça, c’est louche.
– Mmm.. Je peux confirmer qu’elles ont un arrière-goût plutôt bizarre, ces flûtes… Mais c’est peut être parce que de manière générale, je ne suis déjà pas très fromage à la base !
– Alors moi je ne vois absolument aucune trace de fromage dans ce produit. C’est du grand n’importe quoi ! On s’est une fois encore fait rouler dans la farine !
– Vous ne trouvez pas que la seule question à nous poser, c’est quelles ont été les raisons suspectes qui ont pu pousser l’industrie agroalimentaire à glisser du fromage dans des flûtes au beurre et au sel ! Surtout qu’il est de notoriété publique qu’une majorité de consommateurs lambda n’ont même jamais pensé à ne rien demander de tel ?
-Comment cela ? Elles ne sont pas bio ces biscottes apéritives ? Alors, désolé mais ce sera sans moi : Je préfère repartir sur des valeurs sûres. Comme par exemple les chips !
-Pour moi c’est évident : Le seul but du département marketing agressif de cette marque du côté obscur, était de positionner ce produit en concurrence sur le marché des cubes de fromages d’apéritif ! Mais nous ne sommes évidement pas dupes !
Symphonie pour un Packaging :
– Haha ! Non mais visez moi un peu la tronche de cette meule de fromage sur cette illustration ! Ca ne peut pas faire sérieux. On est bien d’accord non ? Ah bon ?
– En effet ! Ce n’est pas le morceau de frometon le plus appétissant du siècle. On n’est clairement pas sur du haut de gamme dans le segment des produits laitiers transformés !
Ballade pour une Partition d’Ingrédients :
– Non mais regardez ! Il est écrit que ce produit est à base de fromage en poudre ! C’est révélateur de ces pratiques qui sont de l’ordre du recyclage industriel d’excédents de trous de fromage hors calibre ça !
– Ha et regardez moi ça : Il est inscrit presque noir sur blanc et en tout petit caractères que ça peut contenir des traces résiduelles de pamplemousse ou de cacao… Ouais ! Tout ça c’est un peu la loterie en fait !
Oratorio pour une Galette Finale :
– Si elles n’ont pas franchement un goût de fromage ces flûtes, c’est parce que le jour ou elles ont été produites, le mage sensé effectuer son habituelle procession en longeant la ligne de production avec sa meule de fromage à bout de bras était en congé maladie …
– Bon, écoutez vous tous ! Nous n’allons plus tarder à passer à table ! Et je peux vous annoncer que je nourris l’espoir que vous adorerez la délicieuse quiche au fenouil qui nous attend au moment de notre grande célébration du dessert… Quelque chose me dit que cette expérience inédite risque de vous plaire !
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-Docteur, vous avez vu ? On a un problème !! Voyez, ici et là...
-En effet, j’ai vu ça ! Même si en 30 ans de bloc opératoire, je n’avais encore jamais vu ça ! Passez-moi le micro-tournevis cruciforme…
-Voici votre outil. On n’a pas trouvé de donneur à 100% compatible ? Sommes-nous encore en présence de l’un de ces cas d’obsolescence programmée ?
-Je ne pense pas. Ce patient-là avait un Pentium Core I7 à quadruple cœurs de 7ème génération du millésime 2017. Et ce modèle de circuit est introuvable sur le marché, même dans les brocantes d’organes. Mais il fallait tenter l’impossible, alors on s’est rabattu sur un Core I3, très proche d’un point de vue mécanique. Il fallait tenter de sauver ce qui avait une chance de l’être. Passez-moi la pince à long bec à 45 degrés…
-Tenez là voilà. Est-ce que je peux couper le circuit d’alimentation auxiliaire ?
-Oui, coupez tout, avant que le module de rechange implanté ne se mette à surchauffer. On va au plus vite devoir chercher un autre donneur compatible, qui nous fournirait un ventilateur adapté. Passez-moi le tube de pâte thermoconductrice…
-Et voilà. Et maintenant, qu’allons-nous faire du patient ? Est-ce qu’on informe ses proches que nous avons été confrontés à des complications ou alors est ce qu’on les prévient qu’ils doivent commencer à envisager d’acheter du neuf ?
-On va maintenir le client en coma artificiel jusqu’à ce qu’éventuellement, on puisse trouver la pièce conforme. Et on informe les proches qu’on va tenter l’impossible et qu’ils ne doivent pas perdre tout espoir. Passez-moi une petite boite, pour les vis…
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J’ai un fort penchant pour la réparation. C’est une manie chez moi qui peut friser l’acharnement thérapeutique. Techniquement tout est toujours d’abord potentiellement réparable, comme “dans le bon vieux temps”. Et je peux faire preuve d’une obstination déraisonnable à vouloir dépanner des objets qui dysfonctionnent. Je pense que les batailles d’ordre technique, libèrent chez moi un niveau de dopamine comparable à celui qui anime ceux qui ont une forte addiction au jeu. Et je ressens une certaine jubilation, lorsque je suis parvenu à prolonger la durée de vie “de mon patient”. Et ce, que ce soit avec ou sans avoir eu à recours à de l’aide extérieure.
J’ai baptisé cette habitude pathologique le syndrome de MacGyver. C’est inspiré de la série originale du même nom. C’était un type futé et ingénieux qui bricolait de petits miracles avec les moyens du bord, comme par exemple un cure-dents, deux boulons et un élastique de pot de confiture..
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On pourrait croire que je suis un électron libre d’astreinte à toute conformité, mais c’est entièrement faux ! J’ai été domestiqué très jeune déjà. J’ai même dû me soumettre à une autorité parentale assez stricte parfois. J’ai par exemple longtemps été contraint de fréquenter les bancs de l’école alors que j’avais beaucoup mieux à faire. Ils ont du profiter d’un instant de somnolence pour me capturer et m’enchainer à un radiateur du collège ! Et évidemment, captif de ce long processus qui n’était pas dans ma vraie nature, j’y ai au final un peu perdu en authenticité.
Lorsqu’ils m’ont enfin libéré pour mauvaise conduite de mon formatage scolaire , il ne restait en moi déjà plus grand-chose du flâneur-cueilleur pré-conditionné.
A peine le temps de souffler un peu que je tombais cette fois dans le piège de la technologie : ” -Tu vas apprendre un métier d’avenir avec sérieux et tu n’iras folâtrer à volonté dans la nature, qu’ensuite !” Une fois de plus c’était entre parenthèses que j’avais dû brider ma prometteuse trajectoire d’électron désinvolte.
Quand ce fût chose faite, j’avais été appelé à me plier à apprendre à servir mon pays la pâquerette au bout du fusil. A exécuter des ordres les yeux-fermés, sans rouspéter et à marcher au pas de charge en rangs d’oignons. J’avais célébré le jour de mes vingt ans en faisant les vingt pompes réglementaires devant la caserne. Je n’avais pas d’autre choix sinon la désertion.
Une fois libéré de mes obligations patriotiques et conditionné à marcher droit, je suis retombé dans le piège de la technologie. C’est que ma profession me rappelait les jeux de briques de construction danoises de mon enfance mais avec un supplément d’électrons remuants dedans. Des électrons qui se bousculaient plus ou moins intensément dans des fils de cuivre multicolores : Je me sentais à nouveau évoluer dans un espace quasi illimité. Cette fois, ça pouvait être moi, le maître des électrons. Je pouvais à tout instant décider de les libérer tous. Devenir le roi du court-circuit, si d’aventure l’envie devait m’en prendre !
Et puis un jour, j’ai eu la visite du préposé au respect des normes. Celles qu’on disait être en vigueur. Il parcourait plus d’un millier de kilomètres pour venir inspecter mon travail. Il passait chaque détail en revue à la loupe et dressait une liste de tout ce qu’il fallait corriger. La terre devait être bien à la masse mais pas de n’importe quelle manière ! Il était pointilleux, procédurier mais aussi de contact agréable. Une fois de plus, j’étais prié de me plier à des normes strictes et préétablies ! De menotter l’électron libre en moi. Au mieux, de le remettre au frais, pour plus tard.
D’un côté, je comprenais très bien la raison d’être de toutes ces fichues normes mais de l’autre, je voyais également proportionnellement fondre mon espace de liberté et de créativité ! Cruel dilemme : Pour bien faire, il me fallait encore déplacer le curseur à contrecœur.
Un jour, ce fût mon tour de parcourir le millier de bornes pour aller rendre visite au préposé au respect des normes. Il m’avait déjà transmis de nombreuses connaissances importantes ! Mais le mystère des origines et du parcours de domestication de ce présumé grand maniaque était resté entier.
Un soir, il m’a révélé qu’il vouait une véritable passion à ces vieux fourgons en tôle ondulée : Les Citroën Type H. Un véhicule utilitaire qui, au pifomètre datait de bien avant l’invention des normes internationales et du tout début de l’Ère des électrons. Une époque que je situerais approximativement à une semaine après le big bang ! Et j’ai découvert que lui aussi, quelque part, avait conservé de quoi s’accrocher encore un peu à ses grandes aspirations d’origine !
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Après avoir rédigé l’article ci-dessus, c’est dans le but d’y ajouter une illustration que j’ai tenté de dessiner l’un de ces fourgons à main levée. Mais je le voulais un peu déformé, plus fantaisiste. J’ai voulu lui apporter ma petite touche personnelle. En faire une caricature. Résultat : c’était complétement raté ! Affreux !
“- Il y a des cas où rien ne sera jamais mieux que l’original !” m’aurait alors affirmé l’expert en glissant les plans d’origine sous mes yeux… “- A respecter à la lettre près, sinon ce n’est même pas la peine d’essayer !”
Et moi, une fois de plus de m’incliner et de lui donner raison… ( Mais ce sera juste pour cette fois )
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Ou alors une espèce de centaure préoccupé ? Un zèbre de type caucasien absorbé ?
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Ne vous laissez point embobiner par ses habiles gesticulations lorsqu’il agitera ses clochettes. Car ce bouffon là ne rebattra ni ne redistribuera jamais vraiment les cartes pour les rejouer sur table !
Tout au plus prendra t’il la peine de les décoller les unes des autres en nous rejouant son tour habituel. Car pour lui, les jeux sont faits, rien ne va plus !
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Un article qui au final se révèle être assez décevant. Ce personnage de carte à jouer offrait pourtant une très grande liberté créative. Il pourrait danser sur une main en jouant de la flûte de pan qu’on ne s’en étonnerait pas. J’avais aussi l’espoir au passage d’en apprendre un peu plus sur le rôle de cette carte. Mais là aussi, il n’y avait pas véritablement de grand mystère à éclaircir. Son statut varie beaucoup en fonction du jeu auquel on joue, lorsque on ne le retire pas carrément du paquet avant une partie.
C’est après m’être laissé aller à dessiner ma version de ce fameux Joker, que je me suis aperçu qu’il aurait facilement l’air d’un mauvais joueur qui nous fait son tour de cartes en dansant le gangnam style… Peut mieux faire, moi j’dis !
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C’est le cinquième élément d’un team qui en compte cinq, éventuellement six.
Il est le chaînon tactile du gang. C’est le touche-à-tout à fleur de peau sur qui on peut toujours compter.
Il n’hésite pas à mettre la main à la pâte et dans le cambouis. Et il est également chargé d’applaudir. Il ne craint pas d’aller au contact, ni de gesticuler.
S’il peut lui arriver de tâtonner et de trembler, on lui reconnait aussi des doigts de fée.
S’il porte le numéro 5, c’est uniquement parce qu’il a tiré la plus courte des pailles.
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Quatrième membre d’une troupe qui en comptera cinq, peut-être même six.
Parmi les disciples de sa clique, il est celui qui a le fin nez pour tout et aussi celui qui flaire les entourloupes à distance.
Il est le garant d’une atmosphère respirable au sein du groupe. Il n’hésite jamais à mettre son nez dans les affaires et veille à ce qu’on ne le prenne pas pour une truffe.
S’il a souvent tendance à avoir le nez dans le guidon, à ses heures, il sait aussi le lever pour l’avoir dans les étoiles.
Il porte le numéro 4, un détail qui est sans importance. Mais sachez quand même qu’il préfère que vous ne lui parliez jamais de pic ni de péninsule.
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Un petit cœur tendre dans un corps de brute épaisse 🙂 Haha !
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