Osborne

Cet hiver, j’ai décidé d’adopter un animal domestique.

J’ai longuement hésité sur la nature du spécimen idéal à accueillir, investigué des heures pour sélectionner au mieux, l’espèce avec laquelle je pourrais tisser quelque affinité sous un même plafond.

Matériellement, quelques limitations n’étaient pas à exclure de la phase des nominations, ne possédant dans mon inventaire, ni niche, ni cage, ni bocal, ni caissette à litière, ne trouvant nulle part alentour de quoi improviser un vivarium, ma modeste trésorerie m’empêchant d’inviter à ma table une créature vorace en pitance et ne disposant d’aucun morceau de terroir pour y cultiver une verdoyante plantation ou y construire un enclos.

C’est assisté par le hasard que j’ai pu élire un convive adéquat pour une hibernation commune : une coccinelle égarée. Une cox à robe rouge, aisément repérable, ce qui présenterait un avantage certain dans l’opportunité d’une cohabitation au vu de notre grande différence de taille physique.

J’ai baptisé mon nouveau “flatmate” Osborne.

C’est inspiré d’Osborne Cox, le patronyme de l’un des personnages d’un long-métrage des frères Coen. ( Burn After Reading )

 

Cox

Mon colocataire Osborne , ici sur le point de prendre le contrôle des lieux (Ctrl)

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