Tu es vraiment à croquer !

Certains m’ont déjà demandé s’il m’était déjà arrivé en marge de mes délires courants de me livrer à des expérimentations sur le vivant. Ma réponse a été claire : Jamais ! (enfin presque)

Je m’étais chargé du développement de la partie électronique et du codage du logiciel embarqué d’un gros projet qui comportait une expérience sur des souris de laboratoire ! Mais le chef de projet, devant ma mine embarrassée en m’apprenant la nouvelle, m’avait certifié, que les rongeurs testeurs n’étaient pas sacrifiés au nom de la science et que, mis à part une inévitable poussée de stress, ils s’en tiraient sans mal à la fin.

Par contre, je le concède, il m’est arrivé de me consacrer à des expériences invasives en laboratoire sur des cornichons. Mes recherches portaient sur l’optimisation du croquant de mes sujets d’étude. J’ai donc par la force des choses été amené à torturer voire sacrifier quelques cucurbitacées, mais c’était pour la bonne cause. En dehors de cela, si ça peut rassurer certains, je ne ferais pas de mal à une mouche ni même à un petit pois innocent.

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Le syndrome de la page verte

C’est un peu l’équivalent du syndrome de la page blanche : le blocage que peuvent connaître des écrivains ou d’autres artistes, pour débuter ou poursuivre leur œuvre.

J’ai adapté ce concept à notre inquiétante incapacité en tant qu’espèce et sociétés, à faire face avec efficacité aux défis écologiques et climatiques auquel nous devons faire face.

Pour l’heure, ce n’est encore qu’une vignette de petit format et je n’ai pour le moment rien trouvé d’autre à glisser dessus que ce grand point d’interrogation et cette ligne rouge à ne pas dépasser.

Si j’exclus le greenwashing et d’autres formes d’hypocrisies verdâtres, je vois bien dans les divers médias, qu’il existe déjà ici et là de bonnes intentions et d’excellentes idées pour trouver plus d’inspiration et écrire l’histoire…

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Bavardages indélicats dans une autre dimension

Je venais de m’installer sur une terrasse de restaurant quasi déserte et faisais face à l’océan. J’étais seul, loin de chez moi, à profiter d’une vue magnifique, avec l’intention prioritaire de combler une fringale devant une bonne assiette.

Après avoir passé ma commande, arrive un jeune couple venu s’attabler juste derrière mon dos. Ils étaient de ceux que j’appelle des “seuls au monde” : Ceux dont les discussions sont également destinées à tout le voisinage.

Je n’allais malheureusement plus pouvoir me laisser bercer par le bruit des vagues en attendant mon repas et espérais qu’ensuite, ce duo de bavards n’en gâcheraient pas toute la substance.

A ma grande surprise, ces deux inconnus semblaient me connaître sans me reconnaître et avaient une vision d’ensemble assez précise de certaines spécificités de mon existence. Et ils avaient un peu trop à mon goût pour des anonymes, cette capacité suspecte à se comporter en maîtres de mon destin ! Mon souci était surtout qu’ils y allaient cordialement de leurs opinions narquoises quand elles n’étaient pas carrément déplacées !

Une fois de plus, j’étais entré dans la quatrième dimension ! J’en suis un habitué et depuis que je le suis, je ne m’en lasse pas, à condition qu’il ne s’agisse pas d’un voyage sans retour.

S’agissait-il d’une rencontre imprévue due à un hasard malheureux ou avait-je été tracé et localisé par smartphone par un couple de comédiens participant à une vaste farce savamment orchestrée ?

Une fois encore, j’avais été saisi de cette curieuse impression que je n’avais que peu de maîtrise sur un scénario prédéfini par d’autres : le script de planification du déroulement de mon avenir.

Un doute subsistait néanmoins encore dans mon esprit et cette situation hors du commun ne m’a nullement coupé l’appétit. Ne me prétendant pas « unique au monde » au point de perdre tout sens des réalités, il restait toutefois possible que mon chemin de vie soit très similaire à celui d’un autre bipède évoluant sur place.

Je m’étais senti visé et même désigné dans leur conversation, mais c’était plus vraisemblablement cette autre personne, qui devait faire l’objet des leurs ragots indiscrets !

En tout cas, suite à cet épisode, j’avais définitivement intégré l’idée que ma géolocalisation pouvait être tracée en permanence et n’avais jamais hésité ensuite, à aller jusqu’à saboter les grandes lignes du script que les deux compères m’avaient (in)volontairement soufflé. Mais ça, c’était surtout parce qu’ils n’avaient pas été tendres avec moi au restaurant avec leurs présomptions et leurs commentaires désobligeants. Et puis, c’était aussi dans l’idée de ne laisser à personne, le contrôle des manettes qui dirigent ma destinée !

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Ces événements sont réels et datent d’il y a déjà quelques années. Et des épisodes de ce type là, j’en ai une longue liste en stock… Mais je ne les évoquerai pas tous ici. Je les conserve au frais dans la partie immergée de mon iceberg.

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Ce n’est que plus tard, en revisitant, en recoupant et en étudiant les scènes d’épisodes similaires de mon vécu, que j’ai enfin compris qu’il n’était pas du tout indiqué pour moi d’écouter des conversations qui ne se déroulent pas simultanément aussi dans mon champ visuel. Que ce type de situations pouvait m’ouvrir une porte vers une dimension d’ordre paranoïaque chargée d’hallucinations auditives. Et c’est en être conscient qui pourra permettre d’y échapper à l’avenir. Je sais aujourd’hui que je dois rester sur mes gardes avec tout ce qui est du domaine sonore. D’ailleurs c’est la radio qui peut me servir d’instrument de mesure pour me situer pour savoir dans quelle dimension je me trouve…

Je ne sais pas si ce genre de troubles est répandu. J’avais appris l’existence d’autres particularités cognitives étonnantes, mais encore jamais de celle-ci.

Liens vers des articles portant sur des sujets analogues :

Le Tétardosaure

C’est sur une plage discrète qu’un estivant aurait récement découvert le seul spécimen fossilisé connu à ce jour du “Tétardosaure“. Il s’agirait d’une créature à l’aise en milieu aquatique qu’on peut qualifier de préhistorique, ayant vécu à l’ère du Crétacé supérieur.

Selon les paléonto-spécistes, il s’agirait bien ici d’une bête curieuse encore au stade semi-larvaire. Probablement l’un des premiers spécimens de pré-amphibiens dont les évolutions actuelles sont plus connues sous la dénomination de “princes charmants“. Les pattes postérieures de cet aspirant crapaud vilain mais charmant, n’apparaissaient que beaucoup plus tard à un stade ultérieur de son développement, entre sa puissante queue natatoire et ses vigoureux membres antérieurs palmés.

Ces bestioles semblent avoir été inventées par dame nature, avec l’intention de favoriser un accès rapide de cette espèce à leur processus de reproduction.

Ce n’est qu’une fois biologiquement paralysé par simple contact salivaire sur des écailles sensitives situées entre ses deux globes oculaires que l’animal se métamorphosait sous les yeux de sa proie, en n’importe quelle autre créature irrésistible, faisant preuve d’une faculté d’adaptation inégalée à ce jour.

C’était peut-être un autre de ces projets un peu foldingue imaginés par dame nature qui aurait malheureusement fini par capoter, à la suite d’une pluie de météorites suivie d’une ère glaciaire qui n’était pas prévue au programme.

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Un délire paléontologique en cours de finalisation. 

Une petite raillerie intersidérale

Comme ça fait déjà un bout de temps qu’ils sont passés du format soucoupe au format dragée tic-tac, j’ai pensé qu’il était temps de remettre notre fusée au milieu du village…

De toute évidence, nous accusons un certain retard technologique. Mais peut-être qu’on fait quelque chose de faux à la base ?

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Ma baby-sitter virtuelle

Je n’ai jamais eu de baby-sitter ! Un seul salaire suffisait généralement encore à couvrir un budget familial ce qui faisait que c’était ma maman qui était toujours de permanence pour veiller à ce que je respecte les termes et conditions de l’harmonie familiale et ne mette pas le feu au foyer.

Elle n’a jamais délégué son rôle de gardienne de petit monstre à une jeune fille ! Mais c’était peut-être dans l’esprit de ne pas dissuader une jouvencelle innocente d’un jour souhaiter en dompter d’autres à temps plein.

Une autre hypothèse qui expliquerait cette situation serait celle que ma mère avait compris qu’elle pouvait m’abandonner sans sentinelle au centre commercial, dans le rayon bandes-dessinées et pochettes de disques vinyle 33 tours. Ce secteur était si généreusement achalandé en articles fascinants, qu’il ne me serait même pas venu à l’idée de partir sans prévenir explorer le quartier des fruits et légumes ou de m’en aller multiplier des trajets en escalator.

Le deal convenu entre nous était que j’enrichissais mon univers culturel et visuel pendant qu’elle se chargeait, privée de mon assistance, de la tournée des étals dénués d’intérêt…

Mais en y réfléchissant bien, si je n’en ai jamais eu une, c’était peut-être tout simplement parce qu’il n’y avait pas de rayon baby-sitter dans ce grand magasin et que dans les environs, nous en visitions rarement d’autres…

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Le rayon baby-sitter

( Source web + quelques modifications )

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Brain Circus

J’avais baptisé ce croquis rapide “brain circus“. Je l’ai récupéré dans la colonne éphémère du blog, avec cette phrase qui lui était associée : “Sur la piste, sous ce grand chapiteau, les numéros et les acrobaties se suivent et ne se ressemblent pas

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J’avais entendu dire que les artistes avaient pour mission de bousculer nos perceptions…

J’ai donc ouvert les yeux et prêté l’oreille. Je me suis livré à une observation systématique de l’agitation que ces saltimbanques pouvaient déclencher dans mon catalogue de perceptions…

Et ce n’est qu’ensuite, afin de compléter ma sélection officielle, que j’ai envisagé de devenir mon propre artiste complémentaire.

Besoin urgent d’un clown, d’un funambule ou d’un acrobate ? Quand malheureusement aucun n’est disponible rapidement ? Je ne suis jamais bien loin : Je m’échauffe et j’entre en piste. Et de plus, je serai bon public !

Pas de fanfare à proximité ? Je serai l’homme-orchestre ad intérim qu’il me faut…

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Wowowow, du calme, mon précieux !

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Réalisé hier sur le principe du “dessin automatique“. Je n’ai plus souvenir du chemin qui m’avait conduit à ce résultat. N’en reste que quelques interprétations concrètes possibles qui m’étaient passées par la tête sur le moment, pendant le voyage de la tentative d’évasion.

Une piste d’interprétation :

Le sméagol se trouve dans une situation inconfortable et il en a perdu le contrôle. Et pourtant il continue de s’accrocher avec acharnement, parce que c’est ce qu’il possède de plus précieux… Il y a des hauts et des bas qui lui fichent le tournis.

En même temps, il va devoir tenir bon jusqu’à ce que la situation revienne à la normale !

Le principe du “dessin automatique“, c’est-à-dire dessiner ce qui vient et progressivement voir ce que ça pourrait donner est une forme d’exutoire particulièrement efficace chez moi. Parfois même plus que la méthode de “l’écriture automatique“.

Si je l’écris quand même aussi, c’est pour que ce soit durablement imprimé dans ma tête.

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Faire un menu du jour, ça ne doit pas être si sorcier…

Un exercice de carte de menu en PAO qui s’est finalement révélé assez épuisant à réaliser ! C’est qu’il a fallu faire quantité de recherches sérieuses pour ne pas manquer à tous mes devoirs de vous mettre l’eau à la bouche !

Je n’avais au départ pas d’objectifs précis à atteindre et c’est une fois de plus parti complétement en vrille ! Et ceci, sans sabre de Damoclès en suspension dans les alentours !

Je suppose qu’on doit pouvoir trouver ou faire mieux et pire. Il me semble déjà que ça manque un peu de souffre dans les mets, mais, je ne vais pas continuer d’en faire tout un plat. Et ma foi désolé, chers lecteurs, vous qui êtes de la profession, s’il devait y avoir pour vous quelques incohérences gastronomiques dans cette liste d’alléchantes recettes aujourd’hui …

Allez , bon appétit à tous et après, du balai ! (iiihihiahahaaaa – wooosh ! )

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