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Voir aussi l’article précédant …
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Avant de jongler avec des plumes et des crayons, j’ai été dresseur de puces. De minuscules bestioles qui n’ont pas été faciles à apprivoiser. Des créatures plus complexes qu’elles n’en avaient l’air et avec qui, il était pour moi loin d’être évident d’entrer en bonne communication.
J’allais devoir m’introduire dans leur microcosme et acquérir de la technique. Tout apprendre de leur anatomie. M’enquérir de leur savoir-faire et m’intéresser à leurs personnalités.
C’était une activité passionnante, même s’il m’est arrivé de jongler avec des dizaines de points d’interrogation en simultané pour n’obtenir qu’un petit bond en avant. Et le plus souvent, c’était encore moi le dompteur, qui alignais des séries de sauts désordonnés dans ma cuisine…
Il pouvait arriver comme ça sans raison qu’au milieu d’une représentation, elles me plantent-là, interrompant brutalement leur numéro ! Ou alors que subitement elles aient un coup de folie et adoptent un comportement anarchique inattendu.
Alors j’ai évalué l’éventualité d’adopter un chien. C’est bien connu, les puces ça apprécie de se défouler sur des chiens ! J’avais pensé qu’à cette condition peut-être, elles arrêteraient de me lâcher sans prévenir en plein spectacle au moment où il commençait à être rôdé…
Puis un jour, j’ai déniché une variété de puces qui étaient livrées avec le chien. Je n’étais donc pas le seul saltimbanque qui avait du mal à faire régner l’ordre absolu sans sa petite troupe. C’était un détail intéressant et amusant. Une sorte de revanche : C’est un chien de garde qui répondait au nom de Watchdog qui était cette fois installé dans la puce et non le contraire !
Et si la puce se mettait en tête de ne pas obéir au doigt et à l’œil du dresseur et à la vigilance du chien de garde, c’était le chien qui en toute discrétion, lui montrait les crocs et le programme pouvait reprendre comme il avait déjà été maintes fois répété….
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Note : Cet article n’est que le récit du chemin tortueux qui m’avait mené vers le dessin de l’article suivant …
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Anatomie et portrait de l’une de mes puces à chien, fabriquée à base de sable :
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Ils captent la substance de votre attention
Directement à la source et à toutes les sauces
Ils vampirisent la sève de vos réflexions
Sans que ça repousse vu que tout est gratos
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Ils téléchargent la formule votre alchimie
Échantillonnent votre salive et vos larmes
Ils pompent les indices de vos maladies
Numérisent les valeurs de vos diagrammes
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Ils absorbent les révélateurs de votre personnalité
Quitte à se permettre de les influencer juste ce qu’il faut
Et ils jettent du gros sel sur leurs soifs de données
En inondant de dopamine votre brillant cerveau
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Ils savent vous persuader que vous n’avez rien à cacher
A croire que tout livre ouvert l’est pour être déchiffré
Ils vous manipulent sans que vous n’espériez le remarquer
C’est tellement normal d’abuser de votre simple gratuité
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Un truc comme ça, soudain sorti de nulle part, vite fait comme ça en un quart d'heure (hormis les finitions) alors que je n'étais même pas un tout petit peu fâché, contre personne... Mais je dois bien reconnaitre que j'adore visiter cette zone de petits délires inattendus lorsque j'y ai un accès.
Une roturière célibataire a eu l’heureuse surprise de trouver un prince charmant bio dans son sachet de salade fraîche prélavée. Par miracle, il a survécu à une journée passée au frigo sans toucher aux bières ! Après s’être laissée confirmer pendant cinq minutes, compte tenu de son mode de livraison novateur, qu’il n’était pas trop du genre à lui raconter des salades, elle l’a adopté conformément aux traditions en lui collant un smoutch retentissant sur le museau.
Si la métamorphose prévue devait se réaliser sans complications, nous sommes en droit d’imaginer qu’ils vont vécurent heureux et n’aurons aucune hésitation à eurent beaucoup de petits têtards…
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Photo et fait divers tirés du 20minutes
Un vaillant chevalier des temps modernes vêtu de sa rutilante armure d’acier et animé de son seul courage se livre à une joute à sens unique sur internet…
– Et Paf ! prends toi cette estafilade dans ta face, cornichon d’internaute que je ne connais point !
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J’ai récemment gagné le premier prix d’un concours de circonstances un peu flippant. Une suite de coïncidences en série qui, une fois réunies, convergeaient toutes pour m’inviter à la visite guidée d’une maison hantée…
En son temps, j’aimais beaucoup me faufiler à toutes fins d’exploration dans des bâtiments désertés et des ruines à l’abandon. J’ai un truc un peu mystique avec les murs chargés d’histoire. Et cette fois-ci, j’ai été copieusement servi, avec insistance, et sans avoir à quitter le confort de mon fauteuil.
Pour commencer, j’ai très récemment vu le film « Dark Water » (le remake américain de 2005). C’est le drame d’une mère et de sa fille qui déménagent ensemble dans un immeuble locatif des plus lugubres. Un édifice dont la tronche de la façade à elle seule, suffiraient à faire pâlir d’effroi toute succube gothique expérimentée.
On dirait presque un building construit avant l’invention de la lumière du jour ! Oser y inviter sa belle-mère pour un brunch un dimanche matin ensoleillé équivaudrait en points de cruauté, au minimum à un ticket premium pour l’enfer. Cette sinistre bâtisse avait pour particularité de chouchouter ses nouvelles locataires en leur proposant de mystérieuses fuites d’eau brunâtre. Mais voilà, le solide crépi du plafond de la chambre à coucher et la dissémination au sol de l’intégralité de la batterie de casseroles ne viendront jamais à bout de cette malédiction liquide…
Au départ déjà, le bailleur de ces quatre murs peu étanches n’avait pas l’entregent du représentant d’une agence immobilière de haut standing. Il voulait simplement fourguer l’objet embarrassant au premier gogo venu s’il devait y en avoir un et se barrer vite fait. Alors en spectateur, on écarte d’emblée son éventuelle candidature surprise pour un rôle de futur colocataire et de beau-père pour la gamine. Le concierge de la place n’a pas non plus tout à fait la dégaine du bellâtre aimable de lagon bleu. En plus il est taciturne, borné et donne à penser qu’il pourrait être né d’une légende moyenâgeuse de Transylvanie. (Comme c’est d’ailleurs parfois également le cas dans la vraie vie…)
– Allons, signez ce contrat ici et là et je nous épargne une promenade dans le coupe-gorge de la buanderie commune…
Dix ans après le film d’origine du remake résumé ci-dessus, des faits réels présentant de nombreuses et troublantes similitudes se produisaient à Los Angeles, dans l’hôtel Cecil situé dans le quartier chaud-bouillant de Skid Row. Il s’agit d’un vieil établissement de 700 chambres, bien centré mais aussi réputé bigrement mal fréquenté. Une jeune canadienne d’origine chinoise âgée de 21 ans, Elisa Lam y disparaît. La dernière fois qu’elle avait été vue, c’était sur une vidéo de surveillance de l’ascenseur de l’hôtel. Son étrange attitude sur les lieux laissera les enquêteurs perplexes. Elle pressait subitement un à un toute une colonne des boutons d’étages de l’ascenseur et se cachait dans l’ angle mort de la cabine. Mais cette fichue porte coulissante ne se fermait jamais ! Alors elle s’avançait pour regarder dans le couloir, semblait parler à quelqu’un d’invisible posté à l’extérieur en agitant ses bras et ses mains. Elle se livrait à un étrange manège, puis finissait par définitivement disparaitre sans laisser de traces dans le couloir …
Je pensais qu’il n’y aurait à jamais qu’un seul hôtel qui m’aura vraiment foutu les chocottes : Celui de l’adaptation de Shining de Stanley Kübrick. Vous me direz, ça parait normal, c’était le film que j’avais vu près les Aristochats, alors ça m’a fait un choc. Mais il y a peu, s’est ajouté celui de la cinquième saison d’American Horror Story : Hotel. J’avais dû abréger mes souffrances après deux ou trois épisodes. Pour ménager mes nerfs et préserver la qualité de mes nuits de sommeil. J’ai demandé le room-service, l’addition et me suis empressé de rendre la clé de ma chambre à la réception…
Ce que je n’avais pas encore compris à ce moment-là, c’est que cette saison-là de cette série télé était elle-aussi basée sur les nombreuses légendes louches et morbides du Cecil Hôtel : Le désormais fameux palace glauque des bas quartiers de la Cité des Anges.
Ah tiens dans le lot, j’avais failli oublier de compter le célèbre motel de Norman Bates !
Ces nombreuses sollicitations à une visite guidée semblaient donc toutes tirées ou dérivées de l’histoire d’un même lieu ?
Et qu’est il arrivé à Elisa ? Cette jeune touriste qui a subitement disparu après être ressortie de cet ascenseur récalcitrant à l’intérieur de cet établissement ?
Pourquoi les eaux s’écoulant à la fois des robinets des chambres de cet hôtel ainsi que celles suintant des murs et s’échappant de la plomberie du film Dark Water étaient-elles toutes à ce point saumâtres ?
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Il n’y a pas très longtemps de cela, j’avais consulté un article sur l’encyclopédie en ligne qui mentionnait ce même lieu d’hébergement en voulant en savoir plus sur l’affaire du Dahlia Noir.
Et cette semaine, je me retrouve par hasard devant un documentaire très détaillé sur la disparue qui séjournait au Cecil.
Malheureusement, Elisa a été retrouvée sans vie 19 jours après sa disparition par un employé technique de l’Hôtel. Elle s’était noyée dans l’un des quatre grands réservoirs d’eau situés sur le toit de l’établissement. Ce sont des clients de l’hôtel qui s’étaient plaints de la teinte anormale et du goût désagréable de l’eau. La malheureuse avait échappé à toutes les recherches organisées dans ce vaste bâtiment durant dans ce laps de temps.
Selon les conclusions de l’enquête, elle était souffrante et n’avait pas suivi à la lettre les prescriptions de sa médication. C’est probablement à la suite d’un épisode psychotique qu’elle aurait tenté de fuir un quelconque danger imaginaire. Qu’elle serait montée sur le toit en empruntant l’échelle de secours et se serait jetée dans ce réservoir en passant par la petite trappe d’accès. Une citerne dépourvue d’échelle intérieure, dont il ne lui aurait ensuite été possible de ressortir que lorsqu’elle était remplie à son niveau maximal. Ses habits étaient ceux visibles dans la séquence de la vidéo de surveillance et elle ne portait aucune trace de blessure, pas même une ecchymose.
Elisa était une blogueuse. Ses écrits reflétaient qu’elle cherchait à surmonter ses problèmes et qu’elle souhaitait se projeter dans la vie. Une existence avec des hauts et vraisemblablement des très bas. Son histoire si tragique m’a profondément touché et rempli de tristesse.
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A une époque maintenant lointaine, j’avais moi aussi connu des troubles pouvant par moments brutalement déformer ma réalité tout en imaginant avoir en tout temps la liberté de me passer de mon traitement. Mais si j’ai finalement pu connaître cette chance-là, qui n’est probablement pas offerte à tout le monde, c’était au bout d’une bataille rigoureuse qui aura duré plus de quinze ans !
Voilà ! Ayez une pensée pour le repos d’Elisa et soyez très prudents avec vos hantises si vous en avez !
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J’ai manqué de cette envie d’aligner des vers espacés sur des lignes indépendantes et droites… J’ai préféré les laisser se mélanger et s’entortiller.
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En ce moment, on ne peut pas dire que je m’ennuie dans ma guérite…
Il y a quelques jours, je me suis lancé dans un projet un peu fou. A l’origine, ce n’était que le germe d’une idée captivante. Une théorie intéressante, mais trop fastidieuse pour moi à mettre en œuvre. Une de ces illuminations fumeuses de plus où il me manquait l’impulsion nécessaire pour décider de tenter de la mettre en application.
Le coup de fouet est venu de l’extérieur. Cette méthode pouvait être utile à quelqu’un ! Une suite d’échanges constructifs et motivants et d’un seul coup, toute la cavalerie était mobilisée et partait au grand galop en terres inconnues…
Et j’en suis ravi, parce que ça fonctionne à merveille !
Il s’agit d’un sujet très spécifique qui touche au domaine de la programmation. Bien que ce soit en rapport avec le graphisme, je ne vais pas m’étaler là-dessus ici.
Mais ça tombe bien, parce que lorsque je traverse une phase de répit où les bonnes idées ne se bousculent pas, il suffit que je produise du code informatique pendant un ou deux jours pour que ça réveille toute une ribambelle de neurones endormis. Ça entraine mon retour en phase productive dans tous les autres domaines également. Et dire que j’ai mis des années avant de remarquer et de comprendre cet effet de levier en moi.
Voilà, reste quand même encore pas mal de détails à régler et de finitions à fignoler avant de pouvoir fêter cet heureux dénouement !
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Finalement, notre pressentiment ancestral était trop pessimiste :
Mars ne nous attacksera pas !
Ce sera donc nous terriens, qui attackserons Mars !
– “Aujourd’huix, on en sait déjà bien axez sur vous terriens et on n’a pas l’intenxion de rixquer de venir vous attaxer ! Et en plux, on a vraiment aut’chose à fouxtre !” nous a confié le minixtre des affaires extrangères martien, lors de sa dernière visite dixplomatique. (photo)
Note : Tous les “x” dans la phrase précédente se prononcent “ckss”
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Ça y est, j’ai enfin pu caser mon croquis de martien affolé en état de surchauffe cérébrale. Et oui, je suis déjà au courant que les vrais martiens ne sont pas joufflus, n’ont pas ce genre de nez et n’ont pas non plus d’oreilles pointues. Mais quelquefois ça fait quand même du bien de s’en tamponner, des lois de la physique.
Et maintenant, je vais allégrement m’en retourner vaquer à des choses sérieuses…
Note : Tous les “x” dans le dernier paragraphe se prononcent “niakniak”
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Je pensais que le jour viendrait où je tomberais en rideaux devant une dernière page blanche. Que se manifesterait l’évidence d’un aboutissement. Qu’ensuite, je renoncerais à remplacer mes crayons taillés trop courts et laisserais sécher l’encre dans le flacon mal refermé. Que je conserverais sous cadre cette ultime feuille de papier. Le document attestant m’avoir empêché d’esquisser le moindre mot !
Je n’imaginais pas que je finirais par m’entêter devant des pages déchirées. Que je triplerais ma dose de courage de tout recommencer. Qu’il arriverait que je me félicite d’avoir fait preuve de plus de patience.
Je ne pensais pas devoir m’éterniser devant une page bien remplie que je ne parviendrais plus à tourner. Qu’il me faudrait parfois dissimuler ma plume au fond d’un tiroir à distance raisonnable d’un simple bout de papier. Que je continuerais inlassablement à me mélanger les pinceaux et les crayons. Que je m’obstinerais à chiffonner mes pensées pour le seul plaisir de vagabonder…
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Développements et illustration à suivre ? Alors là, rien n'est moins sûr...
Hier en surfant sur internet, je suis tombé sur deux publications qui m’ont interpelé.
L’une relatait une expérience scientifique récente réalisée sur des bovins. Dans leur étude, des experts s’étant inspirés de la technique de camouflage des zèbres en sont arrivés à la conclusion que si on peignait des rayures verticales sur les flancs des vaches, on pourrait les soulager de près de 50% des piqures d’insectes qu’elles seraient appelées à endurer sans cet effet d’optique protecteur. Selon les chercheurs, ces rayures verticales rendent ces proies moins appétissantes aux yeux des moustiques femelle assoiffées de sang. Ce serait sans doute parce qu’elles ont généralement une préférence pour les zébrures horizontales à défaut d’un motif chamarré ou uni. L’être humain dans sa nature profonde, n’aimant pas trop non plus se faire piquer son steak, on pourrait donc bien voir cette adaptation pigmentaire se répandre rapidement à plus large échelle. D’autre développements de portée similaire seraient actuellement en cours dans les laboratoires de recherche de certains fabricants de pyjamas.
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L’autre publication montrait un vampire, également de sexe féminin, s’élancer avec grande vitesse et agilité pour se jeter sur une proie en mouvement. Il s’agissait d’un zèbre qui n’a pas été en mesure d’échapper à l’emprise fatale de la vilaine. Lorsque mère nature avait créé le zèbre, elle en avait profité pour inventer cet ingénieux et fort décoratif trompe l’œil pour moustiques. Mais elle en avait aussi sous-estimé l’inefficacité en cas d’attaque de vampire. Des chercheurs ont alors entrepris une étude expérimentale, en modifiant le pelage d’un troupeau de zèbres. Ils leur ont peint une série de crucifix sur les flancs. Leur but étant à terme de créer une espèce hybride, conçue pour augmenter leur capacité à se soustraire aux appétences des multiples prédateurs sanguinaires du monde moderne.
🙂 >.< 🙂
En ce moment, je fais beaucoup de choses sérieuses ! Alors, c'était bon de lâcher un peu les chevaux et les zèbres. Pas question pour moi de les laisser croupir derrière des barreaux !
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Un petit cœur tendre dans un corps de brute épaisse 🙂 Haha !
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