Tag Archives: apathie

Le rêveur-contemplatif

>.<

Pour rien au monde, je ne me débarrasserais de mon profil de rêveur-contemplatif !

Par contre, l’autre jour, durant la tempête-tornade surprise qui a frappé la ville, je suis resté statufié derrière ma fenêtre, les yeux écarquillés devant le spectacle de la violence inédite du déchainement des éléments…

Ce n’est qu’une fois le calme revenu que j’ai réalisé mon absence de réactivité. En allant constater l’ampleur des dégâts dans la rue et quand un habitant du voisinage vivant lui-aussi sous un toit, m’a dit qu’il s’était précipité pour préparer un sac avec quelques affaires de première nécessité…

Alors que moi, durant ces cinq minutes d’apocalypse, j’avais juste un gros boulet à chaque pied ! Et j’étais pris d’une sorte d’excès d’optimisme aussi…

Avec le recul, j’ai fini par piger que cette vitre aurait à tout moment pu m’éclater au visage et pire encore…

>.<

Le portail aux emmerdeurs

C’est étrange, mais jusqu’ici, je sécrétais une hormone spéciale

Qui me faisait profiter d’une patience et d’une tolérance sans égal

A l’encontre des ennuyeux et des empoisonneurs de l’existence

J’en ai encaissé sans broncher des désagréments quand j’y pense !

 

Mais j’ai du en abuser de cette substance

Juste pour tenter de rester dans la danse

Que rien n’est jamais assez sérieux ni grave

Que je vais encore tout digérer comme un brave

 

Puis la célèbre goutte a dû déborder du récipient

Cette coupe était pleine d’acide et d’emmerdements

Mais tarie de cette fameuse hormone qui aidait à sourire

Qui pouvait déguiser en meilleur les grimaces du pire !

 

Dorénavant je serai d’abord sur la défensive !

Je me battrai à la source des contraintes abusives

Je ferme à double tour le portail aux emmerdeurs

Et je me passerai de la sève du bienveillant démarcheur

 

Torpeur du lendemain

Le lundi matin j’ai un poil dans la main

Et l’après-midi je remets tout au lendemain

Le mardi matin j’ai du mal à me réveiller,

Et l’après midi je fais mine de travailler

Le mercredi matin il faudrait enfin avancer

Et l’après midi je ne suis pas motivé

Le jeudi matin je deviendrais presque productif

Et l’après-midi je peine a être dynamique et attentif

Le vendredi matin il est grand temps que je freine

Et l’après midi je renvoie tout à la semaine prochaine

Le samedi matin je profite d’une grasse matinée

Et l’après midi je le passe à glandouiller

Le dimanche matin je reste au chaud sous la couette

Et l’après-midi je le passe à faire la sieste…

Encore une belle semaine sans mauvais stress

A me préserver en me reposant avec mollesse

Sur mon confortable oreiller de paresse…