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Les 50 coqs du voisinage (3ème et dernière partie)

Comme annoncé précédemment dans la 2ème partie de cet article, voici “le plan” du tromblon pour épouvantail à corbeaux. L’expérience réalisée a démontré que l’utilisation de ce type de dispositif permet en principe une rapide diminution des nuisances sonores matinales et accorde au tireur un confortable retour dans les plumes avec toute la tranquillité initialement requise.

(A) A la base, le canon du tromblon est un “seau à ciment” en plastique, peu coûteux et disponible dans les magasins d’articles de bricolage. Il faut percer un trou centré d’un diamètre de 10 ou 12 mm dans le fond du seau et disposer d’une pince à linge pour fixer l’extrémité du ballon à l’extérieur du canon. Le canon de forme conique permet de diriger efficacement l’essentiel des ondes sonores de la détonation en direction des cibles, sans pour autant assourdir l’épouvantail tireur. Un seul tir suffit. Il est inutile de faire paniquer également tous les toutous du quartier ou d’agacer le voisinage avec une pétarade de type jour de fête nationale.

(B) L’efficacité de ce type de munition festive est proportionnelle à son calibre de base. Plus la munition sera gonflée, plus la déflagration sera forte.

(F) et (G) sont des composants optionnels. (Voir E)

Idéalement le tromblon devrait pouvoir être tenu à bout de bras d’une seule main par sa crosse (D) Un système de percuteur à épingle sur ressort est logé dans le tube (E). Le percuteur devrait pouvoir être activé d’un seul doigt avec une gâchette. Une main reste libre pour ouvrir la fenêtre et éventuellement pour bâiller discrètement lors d’un tir particulièrement matinal. Lors des premiers essais, l’épingle était simplement tenue de la main libre dans le but de déclencher la détonation en poinçonnant la munition à l’avant du tromblon.

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