Category Archives: Barbouillages (dessin)

Le Tétardosaure

C’est sur une plage discrète qu’un estivant aurait récement découvert le seul spécimen fossilisé connu à ce jour du “Tétardosaure“. Il s’agirait d’une créature à l’aise en milieu aquatique qu’on peut qualifier de préhistorique, ayant vécu à l’ère du Crétacé supérieur.

Selon les paléonto-spécistes, il s’agirait bien ici d’une bête curieuse encore au stade semi-larvaire. Probablement l’un des premiers spécimens de pré-amphibiens dont les évolutions actuelles sont plus connues sous la dénomination de “princes charmants“. Les pattes postérieures de cet aspirant crapaud vilain mais charmant, n’apparaissaient que beaucoup plus tard à un stade ultérieur de son développement, entre sa puissante queue natatoire et ses vigoureux membres antérieurs palmés.

Ces bestioles semblent avoir été inventées par dame nature, avec l’intention de favoriser un accès rapide de cette espèce à leur processus de reproduction.

Ce n’est qu’une fois biologiquement paralysé par simple contact salivaire sur des écailles sensitives situées entre ses deux globes oculaires que l’animal se métamorphosait sous les yeux de sa proie, en n’importe quelle autre créature irrésistible, faisant preuve d’une faculté d’adaptation inégalée à ce jour.

C’était peut-être un autre de ces projets un peu foldingue imaginés par dame nature qui aurait malheureusement fini par capoter, à la suite d’une pluie de météorites suivie d’une ère glaciaire qui n’était pas prévue au programme.

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Un délire paléontologique en cours de finalisation. 

Une petite raillerie intersidérale

Comme ça fait déjà un bout de temps qu’ils sont passés du format soucoupe au format dragée tic-tac, j’ai pensé qu’il était temps de remettre notre fusée au milieu du village…

De toute évidence, nous accusons un certain retard technologique. Mais peut-être qu’on fait quelque chose de faux à la base ?

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Wowowow, du calme, mon précieux !

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Réalisé hier sur le principe du “dessin automatique“. Je n’ai plus souvenir du chemin qui m’avait conduit à ce résultat. N’en reste que quelques interprétations concrètes possibles qui m’étaient passées par la tête sur le moment, pendant le voyage de la tentative d’évasion.

Une piste d’interprétation :

Le sméagol se trouve dans une situation inconfortable et il en a perdu le contrôle. Et pourtant il continue de s’accrocher avec acharnement, parce que c’est ce qu’il possède de plus précieux… Il y a des hauts et des bas qui lui fichent le tournis.

En même temps, il va devoir tenir bon jusqu’à ce que la situation revienne à la normale !

Le principe du “dessin automatique“, c’est-à-dire dessiner ce qui vient et progressivement voir ce que ça pourrait donner est une forme d’exutoire particulièrement efficace chez moi. Parfois même plus que la méthode de “l’écriture automatique“.

Si je l’écris quand même aussi, c’est pour que ce soit durablement imprimé dans ma tête.

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L’oignon qui pleure

Ah l’oignon ! On pourrait penser qu’il est particulièrement prédestiné à fondre en larmes ! Surtout qu’il est destiné à être coupé en rondelles ou haché menu sans pitié. Pauvre légume !

C’est une question d’interprétation. Une vision toute personnelle des choses.

Il y a un bonne vingtaine d’années, on m’avait annoncé que je faisais du délire interprétatif. Je l’avais remarqué, mais ne savais pas ce que c’était. Surtout que c’était réglé sur la puissance maximale avec overdrive. Alors ça m’avait conduit à aller consulter pour voir si c’était réparable…

Je n’ai naturellement ensuite pas eu d’autre choix que d’apprendre à maîtriser ou à contourner ce problème. A éviter les raccourcis, à faire du tri sélectif et à remettre en question la moindre de mes interprétations. Et mes observations m’ont permis de constater que les erreurs d’interprétation et les spéculations étaient monnaie courante chez les autres aussi. Et parfois c’est amusant, parfois c’est embarrassant… Et s’il vous prenait la mauvaise idée de vouloir jouer avec mes difficultés d’interprétation, il se peut que je réagisse assez mal à votre encontre… Attention réflexe défensif inside, selon seuil de tolérance du jour !

Pour ma part, je pars du principe qu’avec le soutien actif de mon imagination, j’en fait simplement plus que la moyenne et que je dispose assez souvent d’un gros bouquet d’interprétations allant d’une version potentiellement évidente jusqu’à son exact contraire. Je retiens la plus plausible tout en laissant planer un doute sur mon choix. Parfois ça se bouscule un peu lors de l’épreuve de sélection. Parfois le résultat s’inverse complétement, mais plus tard. Pour une éventuelle décision d’un retour à la version d’origine… J’appelle ça “des inversions”. Et tout cela dépend encore de la position momentanée du curseur.

Aujourd’hui, je peux aussi les apprécier mes troubles de l’interprétation. Parce que je les trouve drôles, absurdes, inattendus, inspirants etc… Et je peux comprendre que parfois pour les autres, ça doit être chiant, embarrassant, agaçant, consternant etc…

Pour en revenir à mon oignon qui sanglote, sachez qu’il n’est pas triste : Il pleure de joie !

Hier, je suis allé faire quelques courses de l’autre côté de la frontière et en revenant, la douanière m’a demandé si j’avais quelque chose à déclarer. Je lui ai affirmé que non. Alors elle m’a demandé ce que j’avais acheté… En tentant péniblement d’énumérer mes achats, c’est à l’oignon que j’ai pensé en premier : Une rareté j’imagine, de déclarer un oignon jaune tout ce qu’il y a de plus légal à l’importation. Ça a tellement touché mon bulbe adopté que je le place en tête de liste, qu’il en a pleuré à chaudes larmes…

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Ma première breloque

Une toute première tentative de design horloger que je situerais quelque part à mi-chemin entre la tradition et la fantaisie.

Ce fût une expérience bien plus passionnante que je n’avais été en mesure de l’entrevoir : Un libre exercice de personnalisation esthétique, très riche en diverses options et possibilités.

Si elle est dépourvue d’une aiguille des secondes, c’est parce que j’estime, même si je suis volontiers ponctuel, qu’on ne devrait pas être à une minute près !

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La bête de course

Mon chériiii ? As-tu pensé à aller faire les courses aujourd’hui ??

-Évidemment ma colombinette ! J’ai passé l’essentiel de mon après-midi à faire les 500 miles d’Indianapolis et les 24 Heures du Mans…

-Oui, mais non… Je veux dire… As-tu pensé (- et même éventuellement pas que – ) à t’occuper du ravitaillement ?

-Je confirme ! Mais après ces moults saisons de championnat, comment peux-tu encore douter de mon esprit d’équipe : Alors je résume pour toi: le premier Pit-Stop, c’était au 29ème tour et puis, changement des pneumatiques au 58ème , un coup de torchon anti-moustique sur la visière et puis après, à fond les papillons, dès la sortie des stands…

Halala ! Non mais non, Là moi je te parle de la nourriture et des boissons, tu sais… ces autres choses essentielles à notre survie, quoi !!!

-Mais je crois me souvenir ma colombinette, que c’est justement pour ça que tu as épousé THE BEST champion du monde du circuit, celui qui connait toutes les tactiques de course sur le bout de ses gants à cinq doigts:  Alors je résume pour toi : un centimètre de barre de céréales chocolatée tous les deux tours quand il n’y a pas de duel engagé et une petite lichette de boisson énergisante en synchronisation millimétrée avec le petit coup de gaz qui fait toute la différence à la sortie de la dernière chicane avant de pouvoir enfin aplatir le champignon dans le fond du châssis, pour assurer au plus grave, dans la longue ligne droite…

Dis-moi mon chéri, histoire de maintenir le régime moteur de ton ingénieure de course préférée en dehors des limites de la zone rouge, pour notre repas du soir, il ne nous resterait pas encore une dernière botte de paille au fond de ton écurie, avec éventuellement pour l’arroser, un petit fond de bidon d’huile pas trop dégueulasse ?

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Comme toujours, Je me décline toute responsabilité dans 
le cas où suite à la lecture de cet article, un divorce 
devait être déclaré dans une quelconque écurie du monde !

L’arbre qui pourrait cacher la forêt

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Très librement inspiré par la série d’animation la Linea et par les statues Moaï de l’île de Pâques. C’est l’une des terres les plus isolées du monde, où il n’y a plus de forêts, vraisemblablement suite à un déboisement progressif destiné à gagner des terres arables…

Un petit délire repêché dans ma boîte à idées, qui se prêtait à une série d’expérimentations.

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