Un vieil article repêché dans les abysses de ce blog (Dernière publication en 2012, mais c’est plus ancien) Ça avait été réalisé à partir des illustrations du plateau de jeu de mon antique version de Monopoly helvétique.
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J’ai toujours eu très peur du vide…
Mais faisons semblant d’être intrépide !
Allez je retiens mon souffle et je regarde en bas…
Bon, je vois de l’eau, c’est déjà ça !
Va falloir que je plonge avec grâce
Sans me prendre un plat en surface
Et pour ajouter un peu d’élégance
Un double périlleux arrière de grande audace
Attention à ne pas toucher le fond de la piscine
Ne pas oublier de me boucher les narines
Et me jeter comme si je pouvais m’envoler
Donnant l’illusion que dans l’air je serais le plus léger
Voilà que je me balance sur la planche
Sur cette phobie je tiens enfin ma revanche
Je prends ma respiration la plus profonde
Allez juste encore quelques secondes…
Il n’y a rien à faire je ne parviens pas à m’élancer
J’ai bien trop peur de lamentablement m’écraser
De me rompre le cou sur le bord du bassin
Je ne peux pas croire une seconde que je ne risque rien !
Alors je m’invente et me rassure de mille excuses,
Que de mon courage il ne faut pas trop que j’abuse
Elle est bien trop froide et je suis piètre nageur
Et je n’ai vraiment pas l’étoffe d’un cascadeur…
Si je l’avais fait, j’aurais pu y laisser des plumes
Ou pire, on m’aurait décerné médaille à titre posthume
[ nouvelle publication d’un billet de 2012, voire plus ancien ]
De nos jours et même de nos nuits d’ailleurs, il est parfois bien difficile de mettre un nom sur les différentes pathologies dont nous pourrions être atteints. S’avouer à soi même qu’on entre dans une catégorie bien précise de personnes souffrantes ou même indiquer à un proche ou à un ami, que son mal est bel et bien reconnu par la science sont autant de chemins escarpés, parfois fort pénibles à parcourir.
Ce sont souvent des mots se terminant par “aque” ( tiré du latin patracus, du nom d’un centurion de la garde rapprochée de Taloupélbus fils de Mafiarus troisième du nom ) qui définissent l’appartenance des patients à un groupe de pathologies.
Levons un coin du voile sur ces termes au demeurant barbares utilisés essentiellement par le corps médical et dont certains sont assez rares et méconnus.
Voici quelques exemples en vrac :
Un très vieux billet re-re-re-publié. Ce n'est pas que j'ai rien créé de nouveau ou que j'ai basculé en mode feignant, c'est simplement le tour d'un truc un peu plus marrant. Et puis ces temps-ci, je suis fatigué et me sens plutrodataque ... :-)
La vitesse c’est grisant n’est ce pas ?
A peine livré chez un couple d’habitants de cette planète étrange et sorti du carton, voilà que je me suis mis à apprécier la sensation de défier les lois de la physique à bord de ma rutilante décapotable.
Maîtriser les chevaux de feu sous l’interminable capot de l’engin, laisser des résidus de gomme brûlée sur le revêtement et atteindre les limites de la tenue de route, le cul bien calé au fond de mon baquet.
Fendre l’air telle une flèche, établir des records sur lac salé, arracher in extremis la pole position sur le circuit, tels étaient mes premières aspirations pour l’avenir.
Plus tard, j’ai obtenu avec succès mon brevet de pilote chevronné et ai fait la fierté de mon paternel.
Pour me féliciter, il m’a offert un bel enjoliveur chromé que j’ai immédiatement suspendu au-dessus de mon lit à barreaux. Je me rappelle l’avoir longuement contemplé avant de trouver le sommeil…
Depuis, je dois avouer que j’ai ralenti la cadence. C’était à la suite d’un grave accident de caisse à savon qui aurait pu me laisser de graves séquelles…
Tant pis pour les rêves de gosse…
Oui sur la photo là au dessus à côté du bolide, c’est bien moi…
[ Billet de blog re-publié ]
Je suis née larve aveugle et paresseuse
Dans un berceau de destinées prometteuses
J’ai volontiers changé de peau, me suis restreint à ramper au sol
Mais un jour vous m’admirerez transformé, vous avez ma parole !
Je n’attends plus que le signal pour aller me recroqueviller
Dans un cocon soyeux, douillet et bien arrimé
Pour en insecte éminent tranquillement me métamorphoser
Me laisser pousser de grandes ailes pigmentées
Enfin je pourrai franchir tout obstacle simplement porté par les airs
Ivre de liberté, avide d’aller vers les contrées les plus hospitalières
Je ne me reposerai que sur l’épanouissement des fleurs
M’enivrerai de parfums et m’aveuglerai de couleurs…
C’est un beau jour pour les adieux d’un poète !
Il en a assez d’aligner des vers et des rimes
Grand temps pour lui de prendre retraite
Il n’alignera plus les moindres mots qui friment.
Ce n’est plus l’heure de se prendre la tête
Sa prose sera désormais réservée, plus intime
Et ses complaintes désordonnées à perpète
Il ne décrira plus jamais de paysage sublime
Dissout dans la foule son vieux talent d’esthète
Un peu comme s’il avait soudain été victime
Du tir en pleine âme d’une arme secrète
Dévalorisant son lyrisme, qui ne vaut plus un centime
Que désormais sa verve se doit de devenir plus discrète
Même si jouer avec les mots n’était jamais un crime
Mais jouer sur les mots que personne ne répète ?
Il les chérissait et les laissait chanter en son estime
Les lançait en ligne hors de son cœur en fête
Sens de la terminaison et consonance richissime
Musique des mots sur rythme endiablé que rien n’arrête
C’est un beau jour pour les adieux d’un jongleur ultime
Une belle journée pour la toute dernière pirouette…
Un truc puéril que j’ai retrouvé dans mes vieux fichiers. Je m’étais en son temps livré à quelques expériences sur des animaux dans le but me familiariser avec les animations GIF.
Kévin mon poisson rouge s’était aimablement porté volontaire et je vous rassure, il n’a pas souffert durant le tournage.
C’est effrayant les montants des “indemnités” alloués à certains hauts managers à la tête de multinationales, même lorsqu’ils sont “libérés” parce qu’ils n’ont pas atteints les objectifs ou qu’ils ne sont plus en odeur de sainteté parmi les membres du conseil d’administration ! Et tout ça sans avoir eu à risquer un seul radis de leur capital perso !
Quand je lis dans la presse les montants “cadeau” octroyés à ces grosses nuques et que je les compare aux chiffres misérables de ma dernière fiche de salaire, j’ai un peu le vertige d’en bas et la boule au ventre et je me dis que j’ai dû , au cours de mon parcours faire un mauvais choix …
Ou alors, les responsables de ma situation peu enviable, ce sont peut-être mes parents ? M’auraient ils mal orienté à la base déjà ?
Chers parents,
J’espère que vous allez bien et que vous jouissez de votre belle retraite à la campagne. J’espère que vous ne manquez de rien et que vous ne souffrez d’aucun souci de santé.
Je vais très bien mais je suis particulièrement stressé au boulot, ce qui me rend parfois d’humeur massacrante le soir en rentrant chez moi et je jongle à chaque fin de mois pour arriver à boucler mon budget.
Si je vous écris, c’est aussi parce que je me demande pourquoi vous ne m’avez pas mieux indiqué les études qu’il aurait fallu suivre et désigné la carrière à viser pour devenir un top manager avec un salaire mirobolant et en prime un droit à un parachute doré pour être assuré de retomber sur mes petites pattes…
…
Quelques jours plus tard je reçois la réponse suivante de mes parents :
Cher fiston,
Tout va bien ici et nous sommes en très bonne santé.
Ta mère et moi avons eu une discussion au sujet de la question que tu nous as posé dans ta gentille lettre.
Quand tu avais quatorze ans , tu passais ton temps à trafiquer le moteur de ta mobylette en limant le haut du piston millimètre par millimètre dans l’espoir de gagner quelques misérables kilomètres/heure au compteur.
Lorsque un jour on t’a demandé si tu souhaitais aller passer quelques semaines de vacances chez tante Luce au nord du Danemark, tu as refusé en nous affirmant avoir bien trop peur de l’avion…
A ce moment là , on a en a déduit que tu étais plutôt destiné à être un gagne-petit et que tu n’aurais jamais besoin d’aucun parachute…
– Chère Madame, donnez-moi s’il vous plaît, l’une de ces bobines de fil bien solide ! C’est dans le but de filer le parfait amour ! Et puis… ajoutez aussi… un poisson qui se sent bien dans de l’eau claire comme de l’eau de roche. Je serais également preneur pour ce banc en chêne massif là-bas : Il me semble assez haut et à ce point confortable, que nos pieds pourraient bien ne plus jamais toucher terre !
Ah, et pendant que j’y pense, ajoutez à ma commande, cette magnifique boussole ainsi que cette puissante lampe torche ! On ne sait jamais, je pourrais en avoir l’utilité pour aller lui décrocher la lune…
A la grand-messe de la boussole égarée,
Dans un idyllique parc, plein sud orienté,
Sachant qu’à l’est, rien de neuf à signaler,
A en perdre le nord on s’est laissé emporter…
On a défriché et exploré de nouvelles pistes !
Certains sont même repartis un peu à l’ouest !