La Table Basse trop tendance

Table basse Vladolf REF : 460 89 7523-VP

Par les terribles temps qui courent, j’aurais moi aussi tendance à n’être qu’un simple observateur de la connerie humaine à l’œuvre, au lieu de lever le moindre petit doigt pour être l’un de ses nombreux créatifs moi aussi…

Mais entre deux pertes d’espoirs existentiels et deux angoisses indéterminées, je me suis dit que ça ne devait pas pour autant complétement m’empêcher de continuer de meubler quelque peu cet espace…

Alors voici en exclusivité, pour vous, la table basse Vladolf : Du mobilier de style simpliste à monter soi-même, comme d’habitude… Parce que la vie en kit, c’est bien mieux que du tout cuit et précuit livré sous cellophane dans une barquette en plastoche.

Cette pièce en bois aggloméré contreplaqué est disponible chez votre fournisseur habituel : Donc à peu près partout dans ce monde qui, on est bien d’accord, est encore bien plus dingo, que nous n’avions osé l’imaginer jusqu’à présent.

Rassurez-vous, la procédure d’assemblage n’est pas une mer à boire : Aucune cheville ni aucune chenille n’iront se paumer sur le terrain !

Cette table basse simplissime peut s’échafauder sans complications dans n’importe quel bourbier de la planète et en outre, elle est bien assez grande pour inviter jusqu’à deux apôtres à sa table ! Par exemple en organisant un petit “espresso event” pour palabrer en catimini sur des sujets délicats comme celui du moral de ses troupes et aussi pour faire le point sur d’éventuels imprévus logistiques : Des thématiques parfois susceptibles de soulever moult agacements dans le feu de l’action, comme par exemple encore : lorsqu’on est pas trop manuel ni rompu à la lecture de plans.

Sachez que si vous ne possédez pas cette table dans vos boudoirs et petits salons guindés dans des délais peu raisonnables, vous pourriez fort bien passer à côté de votre éligibilité, d’un jour devenir l’un maîtres du monde ayant laissé son empreinte dans votre époque, avec en corolaire ce pénible revers que serait l’absence d’une quelconque mention honorable ou durable de votre passage dans des livres d’histoire !

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Ah ben ça défoule toujours autant, mais... 
Est ce que ça, ça suffira à me réamorcer ? 
C'est pas sûr

Mais ça m'aidera à glisser vers autre chose
Et ça, c'est déjà sûr et certain...

L’arbre qui pourrait cacher la forêt

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Très librement inspiré par la série d’animation la Linea et par les statues Moaï de l’île de Pâques. C’est l’une des terres les plus isolées du monde, où il n’y a plus de forêts, vraisemblablement suite à un déboisement progressif destiné à gagner des terres arables…

Un petit délire repêché dans ma boîte à idées, qui se prêtait à une série d’expérimentations.

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Un petit effort sur la ponctualité

-Permets-moi de te féliciter, parce j’ai constaté que tu es sur une très bonne série en ce moment. Je sais bien qu’on n’est pas des machines, mais j’ai noté que ça fait une semaine que tu es arrivé à l’heure chaque matin !!

Merci beaucoup chef ! J’apprécie le fait que ça ne soit pas passé inaperçu !

-Pour tout te dire, je n’étais pas loin d’avoir perdu tout espoir. Alors je salue tes efforts avec force de conviction !

Oh moi c’était pareil niveau espoirs. Mais la bonne nouvelle, c’est que je n’ai pas eu à fournir d’effort : je n’ai rien fait d’autre que d’accepter de participer à un projet pilote.

-Ah ? Quel genre de projet ? Une nouvelle boisson énergisante ? Un traitement hyper-vitaminé révolutionnaire ?

-Non, rien de tel : je teste un prototype d’exosquelette qui est aussi léger et invisible qu’il est efficace : Il se charge de compenser une partie des défauts humains. Par exemple avec lui, c’est terminé de trainer au lit au réveil… Un manque de motivation ponctuel ? L’exosquelette apporte son assistance. Une envie de flâner en chemin ? L’exosquelette s’occupe de presser le pas et d’optimiser les trajectoires. Une sensation de faiblesse physique avec intention de se déclarer hors service ? L’exosquelette bardé de capteurs analyse l’employabilité du porteur en temps réel et adapte les solutions de renfort nécessaires. De plus, ce système te permet d’assurer une productivité constante, même en cas de coup de mou, de défaut de concentration etc… Et comme tu l’as remarqué, il apporte également toute son expertise en terme de précision...

-Wouaw ! Mais je l’adore déjà cette technologie ! Et en plus, cet équipement ne génère aucun supplément de mauvais stress chez toi ???

-C’est bien cela… Dedans, je suis toujours le même que la semaine passée… Ah ! … Mais là je suis forcé de t’abandonner une petite heure : mon exo vient de m’informer qu’il fallait aller recharger nos batteries à la cafétéria… Il faut dire que ce matin, ça a été particulièrement dur pour lui...

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L’attaque des clones présumés

Je poussais mon chariot en me dirigeant vers la soute de chargement de mon astronef dans le parking d’un centre commercial, quant un bambin installé dans le cockpit du caddie qui me précédait, m’a désigné en affichant un large sourire et en criant :

– Papaaa !!!

C’est sans vouloir le contredire, que je l’ai cordialement salué à mon tour d’un profond et caverneux :

– Hello… Luke ! 

Il faut dire que je portais mon masque respiratoire noir, mon long manteau d’hiver noir et mon couvre-chef noir. Ce qui n’était évidement pas d’une grande originalité sous les étoiles…

De toute manière, de mémoire de maître de l’univers, je ne m’étais jamais encore aventuré sur une orbite proche de celle de cette progéniture autoproclamée et toute évidence, ne m’étais jamais approché non plus du champ d’attraction de sa génitrice. Et puis cette descendance présumée comptait en tout et pour tout déjà trois têtes blondes fort remuantes. C’était carrément une trilogie ! Un escadron de triplés, visiblement prêt à venir foutre le boxon dans mes quartiers si ce n’est jusque dans les confins les plus reculés de l’Empire !

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Le prix du danger

Hier, j’ai fait une lourde chute en pleine rue. Une dangereuse et spectaculaire gamelle, insuffisamment comique pour déclencher l’hilarité du seul spectateur attentif. Ça s’est passé tellement vite, que personne n’a trouvé le réflexe de filmer la scène avec son smartphone : Tant pis pour mon bêtisier et pour le nombre de vues qu’elle aurait totalisé sur ma chaine.

Oh, rien de grave : une toute petite défaillance de l’adhérence de mes ventouses sur surface glissante, combinée à une subite altération spatio-temporelle de la pesanteur, associés à une instabilité saisonnière de la tectonique des plaques. De mémoire, il me semble que je me déplaçais normalement par léger vent contraire, tirant pleinement profit d’un taux de confiance de 87%.

Il y a des jours comme ça, où simplement vivre, c’est déjà casse-gueule : Heureusement qu’avec les années, on en prend conscience et qu’on apprend à limiter les risques !

C’est pourquoi je m’étais équipé de mon parachute dorsal. Évidemment, je me trouvais déjà trop près du sol au moment du décrochage fatal, pour qu’il puisse se déployer et amortir efficacement les dernières centaines de millimètres de mon vol plané ! Mais ça reste un équipement rassurant surtout que j’y avais stocké un six-pack de bières. Car deux précautions valent mieux qu’une.

Comme ça fait déjà un bout de temps que je suis prisonnier de cette dimension instable, j’estimais y avoir considérablement perdu en élasticité et dilapidé en capital agilité, mais en réalité, pas du tout : C’est propre en ordre que je me suis réceptionné sur le plancher des entrecôtes, avec la souplesse d’un jeune félin qui s’écraserait sur une descente de lit en alpaca synthétique.

Bilan : Pas la moindre ecchymose. Pas même une douleur résiduelle due à la violence de l’impact. Dans le crash, je dois tout de même déplorer la perte d’une bouteille de carburant sur six. Quoique qu’on en dise, quoi qu’on fasse et même si on est en droit d’estimer qu’on est bien tombé, il y a toujours un prix à payer !

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Faites progresser l’enquête en identifiant le coupable parmi cette brochette de suspects !

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Bilan d’étape au cours d’une tournée d’inspection

Une petite improvisation sans but fixé qui a bien tourné ! Enfin… qui a mal tourné. Ou les deux à la fois si on veut. J’ai depuis longtemps abandonné l’idée de m’aventurer dans la réalisation d’une bande dessinée. Mais bricoler une case par ci par là, ça me convient parfaitement ! Et puis de toute manière, dans cette histoire-là, le personnage principal arrive trop tard sur les lieux du drame.

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Quelques rounds d’observation

-Et alors… Vous en êtes où, avec cette histoire… Toujours en plein rounds d’observation ?

-Hééé oui ! Je crois qu’elle adore le suspense ! Dès le début, je le savais : Elle avait coché la case « ça doit venir de lui ». Comme ça, à vue de radar, je crois avoir compris qu’elle attendait de moi, que je lui exprime ma flamme en gigabytes, à la cantonade, sur le réseau social de mon choix.

-Et si tu n’a pas encore tombé le genou virtuel et tardé à dégainer ta meilleure plume à pixels, c’est parce que tu penches encore pour un supplément de rounds

-Non, ce n’est pas ça. Je préfère miser mes billes les plus transparentes sur une possible étincelle réciproque en terrain miné. Un peu comme dans ces face-à-faces vintage sans filtres ni interfaces.

-Et ensuite, tu as cherché à le lui faire comprendre et elle s’est empressée de te répondre le plus clairement du monde, qu’il lui manquait encore quelques rounds avant de se sentir plus encline à entrer en matière pour un duel sentimental à haut potentiel et en présentiel…

-Pas tout à fait ! Elle s’est montrée intéressée, elle-aussi, de passer à une évaluation en chair et en os… De son point de vue, le temps était venu de faire un premier pas l’un vers l’autre !

-Aaaah mais bonne nouvelle alors ! C’est vrai que ces rounds d’observation hein, ça va un moment

-Faut pas te réjouir trop vite, mon vieux : Elle m’a envoyé son drone. Et il me semble encore à l’heure où je te parle, que ça s’est très bien passé…

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Premier rendez-vous

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Le punching-ball de vos rêves connectés

Aujourd’hui, les laboratoires SunOf vous présentent le punching-ball de bureau destiné à améliorer votre vie quotidienne dans le cyberespace.

Voici le tout premier modèle de la série : le « Zuckerborg 1». Il est metavers-ready !

Installez vite ce souffre-douleur en imitation cuir de luxe monté sur ressort inoxydable à portée de main sur votre bureau physique ! Et puis dès que vous en ressentez le besoin, allez y, lâchez-vous, défoulez-vous, sans aucune retenue ! Vous vous apercevrez vite à quel point cet accessoire indispensable avait pu vous manquer et se révélera addictif !

Nul besoin de prendre des gants ! Le produit c’est lui et il en a été informé dès sa sortie de production. Et comme il n’est pas connecté à l’internet des objets et que de ce fait il ne récolte aucune donnée sensible, jamais personne ne vous reprochera un quelconque excès de zèle ni même une violation de ses conditions d’utilisation.

Il a été fabriqué pour vous pour prendre sur lui ! Alors il ne se rebiffera pas s’il devait aussi se prendre des baffes, quand vous le personnaliserez en bête noire, en bouc émissaire ou en simple en tête-à-claques. Il a été dimensionné d’entrée de jeu pour se prendre les retours de bâtons des plus sévères pour des raisons politiques aussi.

Assisté de ce punching-ball, vous pourrez désormais vous éviter la corvée habituelle de devoir vous en prendre en ligne à un internaute énervant ou de vous défouler par défaut sur un filou célèbre et controversé de la Silicon Valley.

Nos ingénieurs ont également pensé à répondre aux souhaits de tous ceux qui par nature réfutent toute utilisation de violence brutale : Ce modèle offre le mode vaudou ! Il a été spécialement conçu pour accepter toutes les formes connues d’épingles et pour comprendre des incantations de sortilèges exprimées dans de très nombreuses langues.

On s’attend à de très fortes demandes du marché pour ce tout nouveau produit. Alors n’attendez-pas trop pour commander votre exemplaire ! Parce que sinon, on va également devoir chercher à en créer la demande…

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Note : Vu ma formation de base, l’essentiel de mon parcours ensuite et ma longue expérience du terrain, on pourrait bien un jour me condamner à perpète pour “haute trahison” à l’encontre des vertus des “technologies de l’information” 🙂

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Le réveil des machines

J’étais devenu l’inconnu des algorithmes technologiques

Je n’étais plus qu’un fantôme aux yeux des capteurs

On m’avait dépossédé de mon identité électronique

Le système avait renoncé à me garder dans son collimateur

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Il n’y avait plus une goutte d’eau pour moi au robinet

Pas le moindre souffle d’air non plus sous le ventilateur

J’ai gesticulé des mains et des bras pour protester

Et c’est la lumière qui s’est éteinte sur décision supérieure

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En partant j’ai choisi la grimace rouge pour leurs statistiques

Ce qui a offensé la porte automatique qui m’est restée fermée

Mais comment faire comprendre à cette machine amnésique

Qu’elle ferait peut-être mieux de redémarrer sa journée !

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Source : internet + quelques petites personnalisations
Bienvenue dans le monde moderne, où une rencontre avec un 
simple robinet de lavabo, peut déjà porter à confusion...

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Devinez qui je suis, à partir de ces quelques indices

  1. Durant ma scolarité, j’ai été désigné clown de la classe et considéré comme une cause perdue par la plupart de mes enseignants.
  2. J’ai été soldat dans un régiment d’infanterie de parachutistes et ai été envoyé au front. J’en suis revenu vivant, mais hanté pour le restant de mes jours par des cauchemars et des flashbacks.
  3. J’ai eu la chance de toucher 1000$ de l’époque, pour avoir officié comme quatrième testeur de prototype de siège éjectable pour jet. (Les 3 premiers volontaires n’avaient pas survécu)
  4. Après ma reconversion dans le domaine de l’audiovisuel, j’ai entre autre écrit ou coécrit 92 des 156 scénarios des épisodes des cinq premières saisons de la série télé que j’ai créée.
  5. J’ai également obtenu un petit rôle dans un film dans lequel jouait Jodie Foster, alors âgée d’une dizaine d’années.
  6. Selon certaines mauvaises langues, ce serait parce que j’aurais grillé trois ou quatre paquets de clopes par jour, bien avant qu’on avertisse en clair des risques encourus sur les emballages , que j’ai cassé ma pipe à l’âge de cinquante ans.
  7. Sur votre planète aussi, vous avez certainement déjà entendu parler de mes nombreuses explorations. A moins bien sûr que n’ayez été transporté dans les méandres du temps jusqu’aux frontières de l’esprit. Dans cet endroit qui n’a rien d’ordinaire et qu’on appelle, la quatrième dimension…

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Note : J’ai récement pris le temps de voir l’intégralité des 156 épisodes en question et c’est ce qui m’a poussé à vouloir en savoir plus. Je devrais en principe revenir sur cette expérience étonnante dans un prochain article, si cette idée prend forme et qu’elle mène quelque part

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L’opération “Mozerboard”

-Docteur, vous avez vu ? On a un problème !! Voyez, ici et là...

-En effet, j’ai vu ça ! Même si en 30 ans de bloc opératoire, je n’avais encore jamais vu ça ! Passez-moi le micro-tournevis cruciforme

-Voici votre outil. On n’a pas trouvé de donneur à 100% compatible ? Sommes-nous encore en présence de l’un de ces cas d’obsolescence programmée ?

-Je ne pense pas. Ce patient-là avait un Pentium Core I7 à quadruple cœurs de 7ème génération du millésime 2017. Et ce modèle de circuit est introuvable sur le marché, même dans les brocantes d’organes. Mais il fallait tenter l’impossible, alors on s’est rabattu sur un Core I3, très proche d’un point de vue mécanique. Il fallait tenter de sauver ce qui avait une chance de l’être. Passez-moi la pince à long bec à 45 degrés

-Tenez là voilà. Est-ce que je peux couper le circuit d’alimentation auxiliaire ?

-Oui, coupez tout, avant que le module de rechange implanté ne se mette à surchauffer. On va au plus vite devoir chercher un autre donneur compatible, qui nous fournirait un ventilateur adapté. Passez-moi le tube de pâte thermoconductrice

-Et voilà. Et maintenant, qu’allons-nous faire du patient ? Est-ce qu’on informe ses proches que nous avons été confrontés à des complications ou alors est ce qu’on les prévient qu’ils doivent commencer à envisager d’acheter du neuf ?

-On va maintenir le client en coma artificiel jusqu’à ce qu’éventuellement, on puisse trouver la pièce conforme. Et on informe les proches qu’on va tenter l’impossible et qu’ils ne doivent pas perdre tout espoir. Passez-moi une petite boite, pour les vis…

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J’ai un fort penchant pour la réparation. C’est une manie chez moi qui peut friser l’acharnement thérapeutique. Techniquement tout est toujours d’abord potentiellement réparable, comme “dans le bon vieux temps”. Et je peux faire preuve d’une obstination déraisonnable à vouloir dépanner des objets qui dysfonctionnent. Je pense que les batailles d’ordre technique, libèrent chez moi un niveau de dopamine comparable à celui qui anime ceux qui ont une forte addiction au jeu. Et je ressens une certaine jubilation, lorsque je suis parvenu à prolonger la durée de vie “de mon patient”. Et ce, que ce soit avec ou sans avoir eu à recours à de l’aide extérieure.

J’ai baptisé cette habitude pathologique le syndrome de MacGyver. C’est inspiré de la série originale du même nom. C’était un type futé et ingénieux qui bricolait de petits miracles avec les moyens du bord, comme par exemple un cure-dents, deux boulons et un élastique de pot de confiture..

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